Loi Macron au Sénat : encore plus à droite

Sans surprise, les séna­teurs UMP et UDI se sont engouf­frés dans les brèches ouvertes par le très libé­ral projet de loi Macron, dit de « crois­sance », que le gouver­ne­ment ne pût faire passer à l’As­sem­blée natio­nale que grâce au 49–3.

Ils ont réta­bli les jours de carence pour les fonc­tion­naires en cas d’ar­rêt mala­die, non pas un comme en 2011 mais trois jours.

Le travail domi­ni­cal est étendu aux maga­sins cultu­rels et ce pour la tota­lité des dimanches. Et de plus ils ont révisé à la baisse le montant de la rému­né­ra­tion supplé­men­taire.

La déro­ga­tion des 35 heures est éten­due aux entre­prises qui ne rencontrent pas de problèmes écono­miques parti­cu­liers.

Bien évidem­ment, les séna­teurs UMP et UDI ont répondu aux demandes du Medef qui mène un combat sans relâche contre la prise en compte des facteurs de péni­bi­lité pour les sala­riéEs, en suppri­mant, entre autres, la fiche de suivi indi­vi­duel.

Les seuils sociaux ont égale­ment été remis en cause en élevant le nombre de sala­riéEs requis pour la dési­gna­tion d’unE délé­guéE du person­nel (21 au lieu de 11) et d’un CE et CHSCT (100 au lieu de 50).

Malgré toutes ces remises en cause de des droits sociaux, la très grande majo­rité des séna­teurs socia­listes n’ont pas voté contre : ils se sont abste­nus !

Il n’y a rien à attendre de la commis­sion pari­taire qui va main­te­nant se réunir pour élabo­rer un texte final.

« Ensemble! Mouve­ment pour une alter­na­tive de gauche écolo­giste et soli­daire », réaf­firme sa totale oppo­si­tion à ce projet de loi Macron qui doit être rejeté.

La lutte conti­nue.

Aujourd’­hui et demain, c’est la mobi­li­sa­tion des sala­riéEs et de leurs orga­ni­sa­tions qui permet­tra de faire échec à cette loi.

Le 13 mai 2015.

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