Myriam Martin sur France 3 Poitou

Et son début de carnet de campagne :

« De Poitiers à Vannes : du 6 mai au 10 mai.

La région ouest est vaste, c’est peu de le dire. Le 6 mai me voilà repar­tie sur les routes, en Poitou Charentes cette fois-ci : direc­tion Poitiers. Les médias s’en­chaînent. Rencontre avec les équipes mili­tantes qui ont préparé le meeting débat du soir. Les camardes « essuient les plâtres » en premier ! En effet, toutes les équipes bossent mais il faut le temps d’éla­bo­rer le maté­riel et de l’im­pri­mer, c’est le travail de l’équipe régio­nale. A Poitiers les cama­rades n’ont donc pas eu le temps de prépa­rer comme ils l’au­raient souhaité. On « stresse » un peu et puis fina­le­ment c’est une belle réunion, la salle est pleine, 150 personnes. Le débat est passion­nant, l’en­thou­siasme est palpable.

Le matin le périple se pour­suit, on se rend à Niort. Confé­rence de presse, on explique l’Eu­rope telle qu’elle est et on étonne des jour­na­listes atten­tifs qui découvrent en partie les consé­quences de la direc­tive des travailleurs déta­chés.

Repas pris on part avec Valé­rie en voiture au nord du dépar­te­ment, l’après midi est char­gée :

A 14 h 30 Jean Pierre nous a préparé la renconte avec le collec­tif de défense de l’offre de soins en nord Deux-Sèvres qui, depuis 10 ans, se bat pour sauve­gar­der trois sites hospi­ta­liers de proxi­mité. Ces sites sont parti­cu­liè­re­ment mena­cés depuis quelques semaines après l’an­nonce de la construc­tion d’un site unique à proxi­mité de Bres­suire et la quasi-ferme­ture des deux autres à Thouars et Parthe­nay. L’échange a permis d’évoquer la néces­saire et perma­nente défense des services publics ainsi que la réduc­tion des dépenses de santé partout en Europe et la priva­ti­sa­tion progres­sive des hôpi­taux publics.

A 15 h 30 rencontre avec le délé­gué des person­nels CGT-hôpi­tal, en lutte pour le main­tien des 1830 emplois sur les trois sites, au moment où la restruc­tu­ra­tion envi­sa­gée aura pour consé­quence la suppres­sion d’au moins 300 postes.

A 16 h 30 début d’une heure de débat avec les respon­sables régio­naux (Poitou-Charentes) et dépar­te­men­taux (79) de la Confé­dé­ra­tion Paysanne, ravis de nous rencon­trer après l’échange fruc­tueux qu’ils avaient eu quelques jours aupa­ra­vant avec Xavier Compain. Discus­sion riche et appro­fon­die sur l’in­dis­pen­sable réforme de la PAC et sur les risques pour notre dépar­te­ment de la dispa­ri­tion à moyen terme de l’éle­vage de la chèvre, spécia­lité deux-sévrienne depuis des décen­nies. Promesse aussi de créer rapi­de­ment en nord Deux-Sèvres un collec­tif STOP-TAFTA à l’ini­tia­tive conjointe de l’as­so­cia­tion du Front de Gauche nord Deux-Sèvres et de la Confé­dé­ra­tion Paysanne.

20 h 15 début du meeting dans la salle déco­rée des affiches de campagne tout juste arri­vées. 70 personnes écoutent atten­ti­ve­ment comment nous allons rompre avec l’aus­té­rité pour recons­truire une autre Europe et la néces­sité de déso­béir aux actuels trai­tés. La parole est ensuite donnée à Jean-Pierre pour un long exposé agré­menté d’un diapo­rama sur le « Grand Marché Tran­sat­lan­tique » (ou TAFTA). Une heure de débats s’en est suivie qui m’a permis d’ex­pli­ci­ter nos posi­tions sur plusieurs problé­ma­tiques dont celle de l’euro.
La discus­sion est parfois vive mais montre une fois de plus que nos conci­toyens et nos cama­rades ont besoin d’échan­ger. Le FDG doit leur offrir un cadre de débat démo­cra­tique. A 23 h 15 il a bien fallu conclure ce qui n’a pas empê­ché de pour­suivre les discus­sions autour d’un verre jusqu’à presque minuit.

8 mai 2014, 8 mai 1945 :
Nous sommes en route vers Vannes. En début de semaine, sans trop de prépa­ra­tion, mais qu’im­porte les cama­rades du Morbi­han pensent qu’il faut marquer le coup : parler de la paix oui ! Mais de ce que la paix et la soli­da­rité entre les peuples signi­fient.

Rendez vous sous la pluie à Males­troit au musée de la résis­tance Bretonne. On obtient l’au­to­ri­sa­tion de filmer notre petite vidéo à l’in­té­rieur ! Dans mon propos je mets en rela­tion cette date et celle de la libéa­rion, et donc du rôle jouée par la résis­tance. On se retrouve après autour d’un verre de cidre.

Vendredi 9 mai : c’est la jour­née de l’Eu­rope. Tous les commen­ta­teurs média­tiques se déso­lent que les euro­péens se méfient…de l’Eu­rope ! En route pour Pondivy, médias à nouveau, j’ex­plique alors pourquoi les euro­péens se méfient de cette Europe libé­rale et anti-démo­cra­tique !

Repas chaleu­reux avec nos cama­rades de Pondivy dont Marie Made­leine qui a orga­nisé la confé­rence de presse. Les crêpes sont déli­cieuses !

Retour à Vannes, le débat avec les autres têtes de liste (en fait 5 autres et moi même) orga­nisé par la maison de l’Eu­rope va commen­cer.
600 personnes assistent au débat. Que dire de ce débat ? D’abord que la ques­tion de l’Eu­rope sociale, de la construc­tion d’une autre Europe ont pola­risé le débat. Et ce malgré les louvoie­ments, le verbiage et la langue de bois qui se sont expri­més plus d’une fois ! Certains cultivent un « entre soi », on montre une certaine compli­cité entre élus parle­men­taires !

On quitte le palais des arts pour un repas des plus convi­viaux entre cama­rades du FDG.

Le séjour à Vannes s’achève.

Prochaine étape lundi 12 mai, Angou­lême ! »

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