
RETRAIT DE LA LOI SÉCURITÉ GLOBALE :MARCHE DES LIBERTÉS ET DES JUSTICES
La déclaration à la préfecture ayant été faite trop tard, l’attestation ne seras pas éditée. Cependant la consigne donnée au force de l’ordre est de ne pas contrôler les attestations.
La cacophonie la plus complète règne au sein du gouvernement et de la majorité parlementaire après l’annonce, ce lundi 30 novembre, de la réécriture intégrale de l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale. Pour faire bonne figure aux yeux de l’opinion après le succès sans précédent des mobilisations populaires du 28 novembre, le gouvernement et la majorité parlementaire tentent d’éteindre le feu qu’ils ont eux-mêmes allumé.
Ils essaient de sortir l’article 24 de la proposition de loi Sécurité globale… pour mieux inclure ses dispositions dans l’article 25 de la loi sur le séparatisme. Et les articles 21 et 22 sont toujours là, visant l’instauration d’outils de surveillance de masse. L’utilisation des drones avec caméras (article 22) menace la liberté d’expression et de manifestation et rend illusoire la protection des sources des journalistes et lanceur·ses d’alerte.
Ces dispositions liberticides, ainsi que celles du schéma national du maintien de l’ordre, représentent une menace pour le droit d’informer et d’être informé et doivent disparaître. Il appartient au président de la République, garant des libertés publiques, de procéder à leur retrait.
Nous condamnons les violences policières lors de la journée de mobilisation du 28 novembre et l’agression d’une dizaine de reporters par les forces de l’ordre.
Tant qu’il n’y aura pas retrait réel de la de loi Sécurité globale et du schéma national du maintien de l’ordre, les actions se multiplieront.
Après avoir organisé deux rendez-vous très réussis à Poitiers, nous vous donnons rendez-vous samedi 5 décembre, à 15 h, Place du Maréchal Leclerc, à Poitiers pour la Marche des libertés et des justices
Premier signataires :
MJCF, Extinction rebellion (XR), Fédération syndicale unitaire (FSU),Nouveau parti anticapitaliste (NPA), AT-Poitou, Greenpeace Poitiers, Ensemble86!, Les Ami-es des Femmes de la Libération, Comité poitevin Palestine, ATTAC 86, UCL Poitiers, Place publique Vienne, Solidaire, Alternatiba, DNSI, Syndicat national des journalistes (SNJ), ACAT Poitiers, OCL Poitou, La Cimade Poitiers,