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Quand :
9 juillet 2016 @ 1h00 – 30 juillet 2016 @ 2h00
2016-07-09T01:00:00+02:00
2016-07-30T02:00:00+02:00
Coût :
Gratuit

Cette invitation à notre série au OFF d’Avignon 2016 avec notre création (de mars) Résistances 7. Au présent du 9 au 30 juillet (sauf le 19) – 19h05, à Présence Pasteur (invitation à destination des personnels et membres élus)
Après 6 spectacles et autant de héros, où en est l’auteur du cycle Résistances ?
Quel récit pour aujourd’hui, quelle place pour l’insoumission dans un monde en état d’urgence permanent ?
Elle s’est imposée sans avoir été conviée après le 13 nov 2015 : l’histoire humaine d’un artiste-citoyen, d’une nuit d’insomnie jusqu’à son entrée en scène. En mots et en musique, quête chaotique et sincère dans une époque où le récit collectif est en panne. Ultime étape personnelle d’une saga initiatique, sur le fil entre réalité et fiction. En forme de questions et en résonance d’une troublante actualité avec l’Epopée de Gilgamesh, dans ce désert d’Irak où sont nées les premières histoires de l’humanité…
« Le conteur cherche dans ce récit fondateur les chemins pour des réponses aujourd’hui. Mais nous ne trouverons pas de réponses toutes faites. « Qui suis-je, demande François Godard, pour dire ce qu’il conviendrait de faire ? » Et pourquoi rentrer chez soi ? Et pourquoi rester dans la nuit debout ?
Nous sommes sans doute nombreux à nous poser ces questions. Quelles résistances maintenant ? En quoi l’histoire de Gilgamesh et de son alter ego Enkidu peut-elle nous aider ? Sinon à être humain, humain jusqu’à la mort. Choisir cette histoire, c’est nous situer dans l’épopée du récit de l’humanité, de l’écriture, une épopée qui n’a jamais pris fin, et qui nous rappelle que c’est à chaque instant que notre histoire commence. » Marc Verhaverbeke, MAINTENANT
« De même que Gilgamesh ne deviendra jamais l’immortel égal des dieux, le conteur réalise qu’il ne pourra pas se hisser à la hauteur de ses aïeux insoumis. Et que le meilleur moyen de résister aux formes modernes d’oppression (qu’elle soit économique ou terroriste) est peut-être de faire entendre sa voix d’artiste. Une profession de foi devenue évidente après les massacres de Paris, en janvier et novembre 2015, et qui prend encore plus de relief avec les attentats perpétrés à Bruxelles. »Laurent Favreuille, La Nouvelle République – Centre Presse