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Résolution 194 des Nations Unies
11 décembre 1948
L’Assemblée Générale des Nations Unis déclare, article 11, « qu’il y a lieu de permettre aux réfugiés qui le désirent, de rentrer dans leurs foyers le plus tôt possible et de vivre en paix avec leurs voisins, et que des indemnités doivent être payées à titre de compensation pour les biens de ceux qui décident de ne pas rentrer dans leurs foyers et pour tout bien perdu ou endommagé lorsque, en vertu des principes du droit international ou en équité, cette perte ou ce dommage doit être réparé par les Gouvernements ou autorités responsables. »
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Dans le cadre de
يوم الأرض Youm al-Ard
Cette journée est dite « de la Terre » car la terre est au cœur de la guerre que les Israéliens imposent aux Palestiniens. Deux conceptions de la terre sont opposées en Palestine : côté israélien, celle des fictions messianiques, du sacré et, plus prosaïquement des intérêts stratégiques ; côté palestinien, un endroit où être chez soi pour y vivre et élever ses enfants comme par le passé.
Tous les ans depuis 1976, en Palestine occupée (Territoires de 1948 – Israël, Cisjordanie, Gaza), et dans le monde entier, est célébrée cette Journée de la Terre palestinienne.
Elle commémore la répression violente, par l’armée israélienne, des Palestiniens devenus des « Arabes d’Israël », en grève contre la confiscation de leurs terres le 30 mars 1976, répression qui s’est soldée par 6 Palestiniens tués, plus d’une centaine blessés et plus de 300 emprisonnés.
Elle proclame l’unité du peuple palestinien écartelé par la colonisation sioniste : Palestiniens des Territoires, Palestiniens expulsés en 1948 puis en 1967 et réfugiés dans des camps en Palestine, dans des camps hors de Palestine, Palestiniens exilés.
De 1947, date du « plan de partage » de la Palestine sous mandat britannique à aujourd’hui, l’histoire de la Palestine est l’histoire d’une injustice et d’une violence sans nom, commises pour le profit des puissances occidentales.
La Palestine a subi de la part des colonisateurs européens, devenus des Israéliens après 1948, un véritable dépeuplement : 800 000 Palestiniens ont été systématiquement, méthodiquement, chassés et spoliés entre 1948 et 1949.
Viendront ensuite s’ajouter les 300 000 Palestiniens expulsés, dépouillés et bannis en 1967 et les nombreux déplacés, déportés des conflits suivants (guerres du Liban, de Cisjordanie, de Gaza, opérations de police, législation anti-retour, et aussi par la colonisation galopante). Ce sont des milliers de morts et des dizaines de milliers de blessés, des milliers d’hectares volés, de maisons détruites. Ce sont encore des centaines de milliers de prisonniers pour un jour ou une vie, souvent sans jugement ou à la suite de véritables conspirations, de manigances, de jugements fictifs. Plus de 5 000 Palestiniens sont actuellement dans les prisons et camps d’internement israéliens.
Malgré cela, le peuple palestinien résiste. Il refuse le joug d’une pacification qui ferait de lui le laquais d’Israël et de ses alliés. Il veut une paix juste, fondée sur le Droit, sur l’Indépendance, sur la Souveraineté.
La Journée de la Terre, qui sera cette année encore célébrée en Palestine par tous les citoyens privés d’Etat par leurs occupants, aura un prolongement tout le reste de l’année dans la lutte au jour le jour que les Palestiniens mènent contre l’extension des colonies, la judaïsation de Jérusalem, le siège de Gaza, qui sont la continuation effrayante de la journée du 30 mars 1976. Il ne tient qu’à nous que la barbarie coloniale en marche en Palestine trouve une condamnation et un coup d’arrêt.
Célébrer la Journée de la Terre, c’est rappeler que les droits pour lesquels se bat le peuple palestinien sont des droits authentiques et incontestables auxquels les Israéliens et leurs soutiens opposent un droit tiré de fictions mythologiques. Ce sont des droits universels et inaliénables : droit à l’autodétermination, droit à une nationalité, droit au retour des réfugiés, droits de l’Homme.