
Depuis de nombreuses années désormais, les différentes déclinaisons de l’extrême droite ne cessent de progresser tant nationalement que localement, profitant ainsi d’une période de crise sociale, économique et sanitaire et de relais médiatiques et politiques accrus pour promouvoir leur modèle archaïque.
Cette progression, tant sur les plateaux télé que dans nos rues, s’illustre par la multiplication de propos et affichages racistes, discriminants, homophobes, voire validistes, tombant fréquemment sous le coup de la loi, mais aussi de diverses violences tant matérielles que physiques se traduisant par des intimidations et violences sur des militants antiracistes et antifascistes ou étant présumées l’être.
Les derniers résultats du premier tour des élections présidentielles tendent à aggraver encore davantage la situation.
C’est pourquoi, différentes organisations associatives, politiques et syndicales de la Vienne dans le cadre de la mise en place d’un Collectif antifasciste unitaire, font le choix d’appeler à un rassemblement, s’inscrivant dans les pas de ceux organisés partout en France depuis le 16 avril dernier, afin d’exprimer le rejet catégorique des thèses racistes et inégalitaires et de leur promoteur, en affichant fièrement nos valeurs d’entraide, de liberté d’égalité et de laïcité.
Aussi, nous appelons au plus large rassemblement et à nous rejoindre samedi 23 avril à compter de 15h, Place du Maréchal Leclerc à Poitiers pour affirmer notre refus d’une France géré sur une base discriminatoire, vantant l’exclusion, le racisme, le sexisme et l’autoritarisme.
Structures signataires :
AFA86, CNT-SO 86, DNSI 86, MJC86, LDH Poitiers, LDH Châtellerault, LFI 86, NPA 86, PCF86, Solidaires 86, Ensemble 86,EELV 86
La Ligue des droits de l’homme de Poitiers affirmons notre refus d’une France gérée sur une base discriminatoire, vantant l’exclusion, le racisme, le sexisme et l’autoritarisme.
Depuis de nombreuses années désormais, les différentes déclinaisons de l’extrême droite ne cessent de progresser tant nationalement que localement, profitant ainsi d’une période de crise sociale, économique et sanitaire et de relais médiatiques et politiques accrus pour promouvoir leur modèle archaïque.
Cette progression, tant sur les plateaux télé que dans nos rues, s’illustre par la multiplication de propos et affichages racistes, discriminants, homophobes, voire validistes, tombant fréquemment sous le coup de la loi, mais aussi de diverses violences tant matérielles que physiques se traduisant par des intimidations et violences sur des militants antiracistes et antifascistes ou étant présumés l’être.
Les derniers résultats du premier tour des élections présidentielles tendent à aggraver encore davantage la situation.
C’est pourquoi, différentes organisations associatives, politiques et syndicales de la Vienne dans le cadre de la mise en place d’un Collectif antifasciste unitaire, font le choix d’appeler à un rassemblement, s’inscrivant dans les pas de ceux organisés partout en France depuis le 16 avril dernier, afin d’exprimer le rejet catégorique des thèses racistes et inégalitaires et de leur promoteur, en affichant fièrement nos valeurs d’entraide, de liberté d’égalité et de laïcité.
Aussi, nous appelons à nous rejoindre samedi 23 avril à 15h00, Place du Maréchal Leclerc à Poitiers pour affirmer notre refus d’une France gérée sur une base discriminatoire, vantant l’exclusion, le racisme, le sexisme et l’autoritarisme.
Structures signataires :
CNT-SO 86, DNSI, EELV 86, Ensemble 86, FSU 86,
JC 86, Jeunes Écologistes de Poitiers, LDH
Châtellerault, LDH Poitiers, LFI 86, NPA 86, PCF86,
Poitiers antifasciste, Solidaires 86, UD CGT 86
Quand y a-t-il discrimination ?
Quand trois éléments sont réunis :
• un traitement moins favorable envers une personne ou un groupe de
personnes,
• en raison de critères définis par la loi,
• dans un domaine prévu par la loi (l’emploi, l’accès au logement, …)
Quels sont les critères légaux
Il n’existe pas de hiérarchie entre les différents types de discrimination. La loi énumère à
ce jour 25 critères qui sont :
L’origine, Le sexe, La situation de famille, La grossesse, L’apparence physique, La
particulière vulnérabilité résultant de la situation économique, apparente ou connue de
l’auteur, Le patronyme, L’état de santé, La perte d’autonomie, L’handicap, Les
caractéristiques génétiques, Les mœurs, L’orientation sexuelle, L’identité de genre, L’âge,
Les opinions politiques, Les activités syndicales, La capacité à s’exprimer dans une
langue autre que le français, L’appartenance vraie ou supposée à une ethnie,
L’appartenance vraie ou supposée à une nation, L’appartenance vraie ou supposée à une
prétendue race, Les croyances ou appartenances ou non-appartenance, vraie ou
supposée, à une religion déterminée, Le lieu de résidence, les opinions philosophiques, La
domiciliation bancaire
• Il n’existe pas de hiérarchie entre les différents critères de discrimination. Aucune
discrimination n’est pire qu’une autre. Elles sont toutes inacceptables
• Critère visible ou invisible Un critère visible se fonde sur un attribut observable.
Exemple : un handicap physique apparent.
• Un critère « invisible » repose sur un élément qui n’est pas physiquement et directement
observable, tel que l’éducation, l’origine sociale, la personnalité, les valeurs … Exemple :
L’orientation sexuelle.
• Critère réel ou supposé La loi précise qu’il suffit que le critère soit supposé.
Il y a discrimination dès lors que le critère est supposé par l’auteur de l’acte : Peu importe
que ce motif soit réel ou pas. Exemple : Le refus de louer un appartement à deux jeunes
filles noires en croyant qu’elles sont d’origine étrangère.
La discrimination cumulative résulte du cumul de plusieurs critères. La « double
discrimination » en fonction du genre et de l’origine, semble très répandue.