Barrage à la priva­ti­sa­tion à l’Isle-Joudain

Le 6 avril, l’Isle-Jour­dain (sud Vienne) n’avait jamais connu semblable mobi­li­sa­tion; il faut remon­ter à une ving­taine d’an­nées lors des manifs contre l’en­fouis­se­ment des déchets nucléaires.

Du bourg au viaduc, prés de 400 personnes ( Fr3 n’en a vu que la moitié) ont défilé jusqu’à la gare où eurent lieu des prises de paroles. La gare depuis long­temps désaf­fec­tée ; tout un symbole pour ce sud Vienne dépouillé de ses services publics ( trans­ports, écoles, tréso­re­ries, etc…) et privé d’em­plois ( le centre AFPA devrait même fermer en 2020 ).
Tour à tour se sont expri­més le collec­tif contre la priva­ti­sa­tion, des repré­sen­tants syndi­caux, asso­cia­tifs et un repré­sen­tant des maires ( 14 communes ont pris des déli­bé­ra­tions dans ce sens ). Ensuite marche sur le viaduc où une chaîne trés dense a été formée.

Les barrages de Jous­seau, Chardes et la Roche font partie des près de 150 que la commis­sion euro­péenne demande à la France de priva­ti­ser.
L’eau est un bien commun, les barrages parti­cipent de sa gestion et sont une source d’éner­gies renou­vel­lables. Leur contruc­tion a été finan­cée depuis long­temps par les deniers publics et ils sont amor­tis. Mais logique du profit va permettre à des ache­teurs privés de se faire une rente sur le dos des usagers.
Le rassem­ble­ment était bien multi­co­lore : PCF, Ensemble!, Gilets jaunes, syndi­ca­listes, CGT, asso­cia­tifs d’ATTAC, d’ARDAN,…, élus comme simples citoyens. Dans une période d’élec­tions ou les divi­sions ne manquent pas, le PCF aurait pu s’abs­te­nir de faire inter­ve­nir un membre de la liste I. Bros­sat…

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