Coro­na­vi­rus : des mesures d’ur­gence pour le droit à avor­ter

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COMMUNIQUÉ PRESSE

Quand certains imaginent un monde nouveau du fait du coro­na­vi­rus ;
Quand le « rester chez soi » est le mot d’ordre natio­nal ;
Quand les dépla­ce­ments pour motif de santé, motif fami­lial impé­rieux sont auto­ri­sés, que même les besoins des animaux de compa­gnie sont envi­sa­gés ;
Que deviennent les Droits des femmes à obte­nir selon la loi une IVG, dans les délais légaux, à proxi­mité de leur domi­cile, ou une première contra­cep­tion, ou un chan­ge­ment contra­cep­tif pour into­lé­rance à celui utilisé ?

Certains établis­se­ments hospi­ta­liers et certains centres de plani­fi­ca­tion n’as­surent plus leurs missions dans ce domaine, soit pour prio­ri­ser les soins aux personnes atteintes grave­ment par le coro­na­vi­rus – avec la ferme­ture des créneaux de bloc opéra­toire pour les IVG instru­men­tale – soit par manque de maté­riel de protec­tion pour le person­nel d’ac­cueil et soignant.

Des mesures d’ur­gence doivent être prises car les IVG ne peuvent attendre plusieurs semaines :

– Main­tien obli­ga­toire de l’ac­ti­vité d’IVG et de four­ni­ture de contra­cep­tifs, selon des moda­li­tés adap­tées à cette période ;
– Four­ni­ture de masques et de gels hydro-alcoo­liques aux struc­tures concer­nées ;
– Que le délai pour pratiquer une IVG soit allongé du nombre de semaines que durera le confi­ne­ment ;
– Que toute femme deman­dant une IVG dans la période actuelle trouve une solu­tion de proxi­mité, quel que soit le lieu de rési­dence, la couver­ture mala­die, avec ou sans droit au séjour.

Les droits des Femmes n’ont pas à payer le prix de la crise sani­taire ou écono­mique !

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