Deuxième tour : élire des député-es de la gauche debout et insou­mise !/ commu­niqué natio­nal d’En­semble!

Le premier tour des élec­tions légis­la­tives a été marqué par une absten­tion massive. Cela montre que la crise démo­cra­tique est loin d’être finie.

Les candi­dat-es de la Répu­blique En Marche arrivent en tête à l’échelle natio­nale avec un score de 32%. Emma­nuel Macron a réussi à rassem­bler les libé­raux de gauche et de droite et béné­fi­cie plei­ne­ment du carac­tère monar­chique des insti­tu­tions de la Vème Répu­blique. L’As­sem­blée Natio­nale est réduite à n’être que la chambre d’ap­pli­ca­tion de la poli­tique du Président de la Répu­blique.

Les candi­dats-es des forces qui ont soutenu Jean Luc Mélen­chon repré­sentent, selon les premières esti­ma­tions, envi­ron 14% des suffrages expri­més (11% pour France Insou­mise, 3% pour le PCF). Malgré la divi­sion, ils consti­tuent la prin­ci­pale force d’op­po­si­tion de gauche, progres­siste et écolo­giste. Nous nous féli­ci­tons des bons résul­tats des candi­dat-es présen­tés ou soute­nus par Ensemble !

Il faut main­te­nant faire élire le maxi­mum de dépu­tés insou­mis, commu­nistes, réel­le­ment de gauche et écolo­gis­tes… Il faut rassem­bler toutes les forces pour cela.

Au-delà, il faut empê­cher le Front Natio­nal, même s’il est affai­bli, d’en­voyer des député-es à l’As­sem­blée Natio­nale pour y déver­ser sa propa­gande xéno­phobe. Partout où c’est possible, il faut battre les candi­dat-es de droite et de la Répu­blique En Marche ou se récla­mant de la majo­rité prési­den­tielle.

Les prochains mois seront déci­sifs. Emma­nuel Macron est décidé à impo­ser son projet anti social au pas de charge : réforme du code du travail par ordon­nance, réforme de l’as­su­rance chômage et des systèmes de retrai­te… Il faut expliquer et faire connaitre les consé­quences néga­tives de ces projets pour la sécu­rité et les droits des chômeur-euses et des sala­rié-es. Des mobi­li­sa­tions larges et unitaires rassem­blant des millions de personnes sont possibles car cette poli­tique n’a pas de légi­ti­mité. Pour mettre en échec la grande régres­sion d’Em­ma­nuel Macron, défendre les liber­tés démo­cra­tiques mena­cées par l’Etat d’Ur­gence perma­nent, il faut construire dans tout le pays un large front social et poli­tique des asso­cia­tions, syndi­cats et partis de gauche et écolo­gistes.

L’Equipe d’Ani­ma­tion Natio­nale d’En­semble

Dimanche 11 juin 2017, 21 heures.

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