GILETS JAUNES Des clés pour comprendre. Un livre de Syllepse à télé­char­ger gratui­te­ment

Fidèles à leur voca­tion de « donner les moyens aux acteurs indi­vi­duels et collec­tifs du mouve­ment social de publier leurs contri­bu­tions », les éditions Syllepse ont réuni des textes et ds décla­ra­tions qui leur ont semblé éclai­rants des ques­tions sociales, démo­cra­tiques et écolo­giques que le mouve­ment des Gilets jaunes a mises sur la place publique.

Gratuit, ce livre élec­tro­nique de 52 pages est fait pour circu­ler le plus large­ment possi­ble…

Un livre à télé­char­ger gratui­te­ment : https://www.syllepse.net/gilets-jaunes-_r_37_i_754.html

Intro­duc­tion : Gilets Jaunes – Des clefs pour comprendre

« Nous sommes le peuple ! » 9 décembre 2018

Un nouvel acteur, « sorti de nulle part 1 », est apparu sur la scène poli­tique et sociale : les Gilets jaunes. Dans une société française assom­mée par des décen­nies d’aus­té­rité, déses­pé­rée par les défaites et les reculs sociaux, le mouve­ment des Gilets jaunes a sonné l’alarme sociale et donné le premier coup d’ar­rêt à la poli­tique d’ap­pau­vris­se­ment et de dislo­ca­tion sociale menée par les pouvoirs succes­sifs.

Ce mouve­ment déli­bère, propose, agit. À la verti­ca­lité jupi­té­rienne, à la délé­ga­tion de pouvoir, il oppose l’ho­ri­zon­ta­lité démo­cra­tique :

Les Gilets jaunes qui bloquent les routes en refu­sant toute forme de récu­pé­ra­tion poli­tique s’ins­crivent confu­sé­ment dans le prolon­ge­ment du combat des sans-culottes en 1792–1794, des citoyens-combat­tants de février 1848, des commu­nards de 1871 et des anar­cho-syndi­ca­listes de la Belle Époque 2.

Suspi­cieux, d’au­cuns ont choisi de se foca­li­ser sur les mani­fes­ta­tions de racisme, d’is­la­mo­pho­bie ou de sexisme qui ont pu émailler le mouve­ment. L’ex­trême droite est certes en embus­cade et tente d’im­pri­mer sa marque sur le mouve­ment. Invité sur les plateaux de télé­vi­sion, un « Gilet jaune » du Vaucluse affirme ainsi souhai­ter le rempla­ce­ment d’Em­ma­nuel Macron par le géné­ral de Villiers 3.

Dans une France qui a vu Marine Le Pen recueillir 34% des voix au dernier scru­tin prési­den­tiel, un pays où la discri­mi­na­tion raciale struc­tu­relle est si ancrée, comment un mouve­ment aussi large, consti­tué et enra­ciné loca­le­ment en si peu de jours, pour­rait-il, ici ou là, échap­per aux relents de haine et de divi­sion instil­lés par l’ex­trême droite et les poli­tiques mises en œuvre ? Dans tout mouve­ment de masse, des reven­di­ca­tions et des postures basées sur la recherche de boucs émis­saires (en l’oc­cur­rence les personnes migrantes) émergent. C’est, nous semble-t-il, en étant « tous et toutes ensemble » dans le mouve­ment qu’elles peuvent être repous­sées. Il est déci­sif que le mouve­ment ne se laisse pas détour­ner de son centre de gravité : soli­da­rité, justice sociale et démo­cra­tie.

Inter­loqué·es, décon­cer­té·es et éber­lué·es, commen­ta­teur·­trices et jour­na­listes inter­rogent les citoyen·nes insur­gé·es, parfois de façon commi­na­toire : « Qui êtes-vous ? », « Que voulez-vous ? » On sent leurs diffi­cul­tés à saisir les réponses qui se sont faites jour derrière le rejet des taxes : « Nous sommes le peuple », « Ce que nous voulons ? Tout et tout de suite ! » C’est mani­fes­te­ment exces­sif pour celles et ceux qui dans leur « candeur » pensent que les Pari­sien·nes se sont levé·es le matin du 14 juillet 1789 en se disant : « Tiens, si on allait prendre la Bastille et procla­mer la Répu­blique ! 4 »

Pour les « élites » au pouvoir, les « gens d’en bas » doivent rester à leur place et l’in­con­ce­vable est en train de se produire. Un nouveau sujet poli­tique et social est en voie de consti­tu­tion et affirme sa légi­time souve­rai­neté : le peuple des sala­rié·es du privé et du public, des privé·es d’em­ploi, des retrai­té·es, des jeunes, des auto-entre­pre­neur·es pauvres… Il s’est doté de sa marque de fabrique, de ses espaces de discus­sion et de déci­sion, il agit selon ses propres moda­li­tés et impose son propre rythme.

Un senti­ment d’ap­par­te­nance sociale

Pour ceux et celles qui avaient douté de ce qui avait commencé il y a deux ans, les voilà les nouvelles « Nuit debout ». Et leur compo­si­tion sociale dément les affir­ma­tions sur la « passi­vité » et le « chacun pour soi dépo­li­tisé ».

Hier, isolé·e, chacune et chacun vivait sa préca­rité comme une souf­france indi­vi­duelle et avait pu céder au fata­lisme. L’ir­rup­tion du mouve­ment des Gilets jaunes a d’ores et déjà changé cette pesan­teur écra­sante. Au-delà des tensions internes normales, la mise en commun et la recon­nais­sance des mêmes douleurs sociales ont créé un fort senti­ment d’ap­par­te­nance commune à une sorte de « tiers-état » du 21e siècle qui se cris­tal­lise dans la détes­ta­tion d’un président de la Répu­blique qui, à lui seul, prend le visage des deux cents familles maîtresses de l’éco­no­mie et de la poli­tique françaises à l’époque du Front popu­laire.

Une conscience sociale, certain·es diraient une conscience de classe, fermente dans cette frater­nité qui s’est instal­lée. Cette nouvelle commu­nauté sociale a créé son drapeau: le gilet jaune qui rend visibles les invi­sibles d’hier. Porté sur les épaules, arboré derrière le pare-brise ou brandi à bout de bras, il a fait recu­ler le pouvoir néoli­bé­ral et compte bien le faire recu­ler encore.

Les femmes aussi sont sur les ronds-points et les blocages, au premier rang des mani­fes­ta­tions et dans la prise de parole. Présentes sur les plateaux de télé­vi­sion, elles donnent au mouve­ment un visage inha­bi­tuel car trop souvent dans les mouve­ments sociaux ce sont les hommes qui parlent. Elles sont là et elles ne passent pas inaperçues, elles disent leur situa­tion et leurs enga­ge­ments. Premières victimes de la préca­rité, du chômage et du temps partiel imposé, les femmes en gilets jaunes dénoncent la condi­tion qui leur est faite dans la société. Elles sont une force vitale du mouve­ment.

Quant aux plus jeunes, s’ils ont souvent « montré la voie », comme en 68 ou plus récem­ment en 2006 contre le CPE, aujourd’­hui ce sont les Gilets jaunes qui ont ouvert la brèche. La contes­ta­tion lycéenne qui secoue actuel­le­ment les centaines d’éta­blis­se­ments scolaires s’ins­crit dans ce contexte. À sa manière, elle reflète les préoc­cu­pa­tions de leurs familles et de leurs proches: le chômage, la préca­rité, les fins de mois diffi­ciles sont aussi leur quoti­dien. La répres­sion du mouve­ment lycéen vise à faire peur. Pour éviter la conta­gion et empê­cher la jonc­tion entre la jeunesse scola­ri­sée et le mouve­ment des Gilets jaunes, le pouvoir tente d’écra­ser dans l’œuf la contes­ta­tion

Appro­pria­tion de l’es­pace public

Excédé par un Gilet jaune, un poli­ti­cien a pu s’ex­cla­mer, un tanti­net mépri­sant: « Mais c’est la démo­cra­tie des ronds-points que vous voulez ? » Trop tard, pour­rait-on lui répondre, une nouvelle construc­tion démo­cra­tique est déjà à l’œuvre. Elle se cherche, elle tâtonne, elle expé­ri­mente. Aux péages, sur les ronds-points, aux bords des routes, aux abords des zones indus­trielles et commer­ciales, des citoyen·nes se sont appro­prié l’es­pace public comme lieu d’exis­tence sociale collec­tive. « Cabane jaune », « QG jaune », « Maison du peuple jaune, mini-zad   sont appa­rus qui ne sont pas sans rappe­ler le mouve­ment Occupy Wall Street aux États-Unis et l’oc­cu­pa­tion de la place Tahrir en Égypte lors du Prin­temps arabe.

Ainsi les Gilets jaunes ont construit leurs propres parle­ments locaux où les actions se coor­donnent, les blocages s’or­ga­nisent, les débats se déroulent. Un nouveau lien social émerge qui brise l’iso­le­ment et le silence en affron­tant le pouvoir de l’argent et son État.

Forts de leur légi­ti­mité, face à cet État, les Gilets jaunes imposent leurs lieux de mani­fes­ta­tions, leurs moda­li­tés d’ac­tion, leurs reven­di­ca­tions. Depuis plusieurs semaines, un nouveau pouvoir popu­laire – sera-t-il tempo­raire ? – orga­nise la circu­la­tion routière et en a pris le contrôle, impo­sant par-ci par-là la gratuité des auto­routes.

Un programme en deve­nir

Parti de la ques­tion de la taxa­tion inique des carbu­rants et non – comme certains ont voulu le faire croire – contre l’éco­lo­gie, le mouve­ment des Gilets jaunes a élargi sa vision commune des problèmes qu’ils et elles affrontent. Désor­mais, c’est le fonc­tion­ne­ment global de la société qui est inter­rogé, ainsi que le concentre parfai­te­ment le slogan « Fin du monde, fin de mois, même combat ».

Les maîtres des infor­ma­tions s’étonnent que le retrait de cette taxa­tion qui a mis le feu aux poudres n’ar­rête pas le mouve­ment. L’ac­tion en commun donne en effet confiance et forge l’ex­pé­rience d’une commu­nauté : la domi­na­tion qui pèse chaque jour sur les domi­né·es et les exploi­té·es est en partie effa­cée par le nombre et les échanges entre égaux. L’hu­mi­lia­tion si souvent ressen­tie comme un obstacle à la discus­sion et à la parole s’es­tompe avec l’ac­tion commune : le goût et l’ha­bi­tude viennent pour défi­nir les buts du moment et ceux des jours à venir. Il en est de même dans tous les grands mouve­ments popu­laires, 1936, 1968, 1995…

Des cahiers de doléances sont élabo­rés. À sa manière, et évidem­ment avec des ambi­guï­tés, ce mouve­ment qui se dit « apoli­tique » redonne à la poli­tique un contenu et une exigence que l’on avait quelque peu oubliés. Partage des richesses, augmen­ta­tion d’au moins 300 euros du Smic, reva­lo­ri­sa­tion des mini­mas sociaux à 1000 euros mini­mum, droit au travail, trans­for­ma­tion des insti­tu­tions, démo­cra­tie directe, contrôle des élus, gestion des moyens et finances publiques, services publics, loge­ments sont soumis à la discus­sion publique. On va même jusqu’à exiger la fin des négo­cia­tions secrètes puisque désor­mais les exigences démo­cra­tiques s’ap­puient sur les merveilles de la tech­no­lo­gie. Un programme s’éla­bore en poin­tillé, jour après jour: chacun et chacune peut et doit y retrou­ver ses aspi­ra­tions et la solu­tion aux problèmes de la vie quoti­dienne et de l’or­ga­ni­sa­tion de la Cité.

Le mouve­ment des Gilets jaunes refuse souvent l’aide des syndi­cats – et a fortiori des partis – qu’il consi­dère, à tort ou à raison, comme suscep­tibles de se substi­tuer à leur auto-orga­ni­sa­tion. Il refuse la struc­ture pyra­mi­dale commune aux orga­ni­sa­tions exis­tantes et la délé­ga­tion de pouvoir. Pour autant, certaines orga­ni­sa­tions syndi­cales et asso­cia­tives ne sont pas restées indif­fé­rentes. Nombre de leurs membres sont présents sur les ronds-points, les struc­tures terri­to­riales et de site semblant les plus promptes à dialo­guer avec ce mouve­ment inédit.

Cette irrup­tion ne peut effa­cer en un instant les profondes et multiples divi­sions qui frappent le sala­riat de ce pays. Elle met néan­moins en lumière le proces­sus d’adap­ta­tion des lieux et des moda­li­tés du combat syndi­cal héri­tés du siècle passé aux nouvelles condi­tions de l’ex­ploi­ta­tion. La puis­sance et la profon­deur de cette mobi­li­sa­tion anti­gou­ver­ne­men­tale ainsi que les tensions et les débats qu’elle génère ne peuvent que faci­li­ter la cris­tal­li­sa­tion de l’al­liance progres­siste néces­saire pour stop­per la main trop visible des multi­na­tio­nales et des préda­teurs. Les gilets rouges, verts, roses qui ont commencé à faire leur appa­ri­tion pour­raient en être les prémices 5. Malgré les hési­ta­tions et les doutes, voire les désac­cords, certaines équipes d’ani­ma­tion des orga­ni­sa­tions syndi­cales sont nombreuses dans les régions à s’être enga­gées aux côtés des Gilets jaunes. Les docu­ments que nous publions ici le montrent. La très grande diffé­rence quant à la réalité de la mobi­li­sa­tion citoyenne entre Paris d’une part et le reste du pays d’autre part, explique en partie les réserves expri­mées au plan natio­nal par ces orga­ni­sa­tions qui, même quand elles sont fédé­ra­listes, sont lour­de­ment marquées par le centra­lisme pari­sien.

Insai­sis­sable et incon­tour­nable, le mouve­ment a donc de quoi surprendre. Certain·es de ses « repré­sen­tant·es » sont contes­té·es dès leur « nomi­na­tion 6 et la néces­sité de chas­ser les immi­grés… », d’au­tant qu’à côté des porte-parole auto­pro­cla­més, ce sont le pouvoir ou les médias qui prétendent les sélec­tion­ner. Pour endi­guer la demande démo­cra­tique, ces messieurs-dames du Château inventent des « dispo­si­tifs » pour « recueillir » les doléances dans des préfec­tures et les sous-préfec­tures qui après « synthèses » seraient trans­mises aux services gouver­ne­men­taux… Ils veulent utili­ser à leur profit l’ini­tia­tive prise par certains maires de petites communes qui pensaient faire de leur mairie la maison commune où le « tiers » aurait pu s’as­sem­bler pour débattre et dépo­ser ses cahiers de doléances.

Osons rêver d’autre chose : des « assem­blées primaires » locales et des états géné­raux dotés de tous les moyens d’in­for­ma­tion, de commu­ni­ca­tion et de déli­bé­ra­tion de notre temps. Osons rêver, avec La Réunion, d’une exten­sion à toutes les colo­nies. Osons rêver, avec la Belgique, d’une exten­sion euro­péenne de cette dyna­mique démo­cra­tique.

Le mouve­ment des Gilets jaunes se donne le temps d’une respi­ra­tion démo­cra­tique et ne cède en rien sur les agen­das et les calen­driers qu’on veut lui impo­ser. Il exprime, à sa façon, les possi­bi­li­tés d’une orga­ni­sa­tion auto­gé­rée de la société, d’un auto­gou­ver­ne­ment popu­laire.

Fidèles à la voca­tion des éditions Syllepse de « donner les moyens aux acteurs, indi­vi­duels et collec­tifs, du mouve­ment social de publier leurs contri­bu­tions », nous avons voulu réunir ici des textes et des décla­ra­tions, parmi beau­coup d’autres, qui nous ont semblé éclai­rants des ques­tions sociales, démo­cra­tiques et écolo­giques que le mouve­ment des Gilets jaunes a mises, au sens propre comme au sens figuré, sur la place publique.

Gratuit, ce livre élec­tro­nique est fait pour circu­ler le plus large­ment possible.

Cette première contri­bu­tion des éditions Syllepse au mouve­ment social en cours ne peut pas offrir une image entière de ce mouve­ment en mouve­ment en raison de l’am­pleur de celui-ci. Que cet ouvrage soit impar­fait, nous le recon­nais­sons volon­tiers. Nous nous en réjouis­sons même car le mouve­ment des Gilets jaunes dans sa diver­sité et les ques­tions qu’il nous pose ne peuvent tenir dans un seul livre.

https://entre­les­li­gne­sen­tre­les­mots.blog/2018/12/10/intro­duc­tion-gilets-j…

 

« Nous sommes le peuple ! »

Table des matières – télé­char­gez l’ar­ticle de votre choix

Intro­duc­tion

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La couleur des Gilets jaunes

Le mouve­ment des Gilets jaunes de la zone portuaire de Saint-Nazaire

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Des assem­blées popu­laires partout

Gilets jaunes de Commercy

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Parti­ci­per aux mobi­li­sa­tions des Gilets jaunes

Union Syndi­cale Sud-Indus­trie

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Les quar­tiers popu­laires aux côtés des Gilets jaunes

Le Comité Adama

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« Ce n’est pas une alliance au prix d’un renon­ce­ment poli­tique »

Entre­tien avec Youcef Brakni / propos recueii­lis par Yassine Bnou Marzouk

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Se mobi­li­ser quelle que soit la couleur du gilet

CGT

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Macron enten­dait répondre aux Gilets jaunes en présen­tant les objec­tifs de sa poli­tique éner­gé­tique. C’est raté !

Union syndi­cale soli­daires

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Nous ne sommes rien, soyons partout !

Union syndi­cale Soli­daires

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Agir main­te­nant !

Des syndi­ca­listes

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Gagner ensemble !

Info­com-CGT

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Une veille contre l’ex­trême droite

Commis­sion anti­fas­ciste de l’Union syndi­cale Soli­daires

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Cons­truire des comi­tés popu­laires

Union syndi­cale Soli­daires du Comminges

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Une tran­si­tion écolo­gique socia­le­ment juste

FSU

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Gilets jaunes, reven­di­ca­tions syndi­cales et exigences popu­laires

CGT, FSU, Soli­daires, Alter­na­tive liber­taire, Ensemble !, France Insou­mise, Géné­ra­tions, PCF, Picar­die Debout (Amiens)

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Vent de colère sur le Finis­tère-Sud

Décla­ra­tion unitaire

/syllepse_images/vent-de-cole­ree-sur-le-finis­tere-sud.pdf

Grève et blocage des ronds-points

CGT-Renault-Cléon

/syllepse_images/greve-et-blocage-des-ronds-points.pdf

Cons­truire ensemble

UD-CGT (Seine-Mari­time) et UL-CGT (Elbeuf, Sotte­ville, Couronne, Rouen)

/syllepse_images/construire-ensemble.pdf

Pourquoi j’irai samedi à la manif des Gilets jaunes

Un gilet jaune

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Dézin­guer le tandem Macron-Medef

CGT-Sanofi (Tours)

/syllepse_images/dezin­guer-le-tandem-macron-medef.pdf

« Accu­mu­ler de la théo­rie critique ne suffit pas si elle peut éclai­rer l’ac­tion, elle n’en est pas l’in­ter­rup­teur »

Un Gilet jaune de Rennes

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Pour des reven­di­ca­tions et une action communes avec les Gilets jaunes

FNIC-CGT

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Faire monter l’exi­gence de hausses des salaires

Fédé­ra­tions CGT: agro-alimen­taire, chemi­nots, commerce et service, chimie, mines-éner­gie, ports et docks, trans­ports

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Les reven­di­ca­tions des Gilets jaunes sont les nôtres

CGT, CFE-CGC, FO, FSU, UNSA, Soli­daires de Haute-Loire

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Démo­cra­tie en actes et combat commun

Union syndi­cale Soli­daires du Val-De-Marne

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Un samedi aux champs

Adèle (Montreuil)

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Pour l’éco­lo­gie, dans la rue le  novembre !

Coopé­ra­tive poli­tique écolo­gie sociale

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Les Cahiers de doléances

Robert Duguet

/syllepse_images/les-cahiers-de-doleances.pdf

La Nouvelle Guerre des farines

Jean Casa­nova

/syllepse_images/la-nouvelle-guerre-des-farines.pdf

Les Gilets jaunes et les « leçons de l’his­toire »

Gérard Noiriel

/syllepse_images/les-gilets-jaunes-et-les-lecons-de-lhis­toire.pdf

Des gilets rouges aux Gilets jaunes : la classe ouvrière introu­vable ?

Jean-François Cabral

/syllepse_images/des-gilets-rouges–aux-gilets-jaunes–la-classe-ouvrie–re-introu­vable-thinsp-_.pdf

Le besoin d’une unité qui donne une pers­pec­tive à tous les travailleur·euses, avec ou sans gilet jaune

L’In­surgé

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Pourquoi et comment en être

Alain Bihr

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Les dossiers de visa – n° 5 – décembre 2018

Ces gilets bruns qui polluent les gilets jaunes

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Notes

  1. « Un drapeau tombe d’un camion. Sa couleur est dans notre imagi­na­tion, le film est en noir et blanc. Char­lot le chômeur le ramasse et court après le camion pour resti­tuer le drapeau. Aussi­tôt, une foule surgie de « nulle part » s’élance derrière lui… », Char­lie Chaplin, Les Temps modernes, 1936.
  2. Gérard Noiriel, « Les Gilets jaunes replacent la ques­tion sociale au centre du jeu poli­tique », Le Monde, 27 novembre 2018.
  3. Pierre de Villiers, Qu’est-ce qu’un chef ?, Paris, Fayard, 2018
  4. Voir Sophie Wahnich, « La struc­ture des mobi­li­sa­tions actuelles corres­pond à celle des sans-culottes », Media­part, 4 décembre 2018.
  5.  L’ap­pel du Comité Adama à rejoindre les Gilets jaunes, la rébel­lion de La Réunion, les diffé­rents textes syndi­caux que nous repro­dui­sons dans ce volume, l’ap­pel « arc-en-ciel », notam­ment signé par Jacques Bidet et Chris­tine Delphy, et la haie d’hon­neur faite par les Gilets jaunes de Mont­pel­lier à la mani­fes­ta­tion contre les violences faites aux femmes, l’en­trée des lycéen·nes dans la lutte et la jonc­tion entre les Gilets jaunes et les marcheurs pour le climat en sont sans doute des pointes avan­cées
  6. Rappe­lons-nous les ouvriers turi­nois de 1969 qui avaient pour mot d’ordre : « Nous sommes tous des délé­gués, nous sommes tous des diri­geants ».

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