Macron annonce et prépare la guerre contre le mouve­ment social

A partir d’un article de Media­part daté du 6 décembre (PB):

Macron et ses perroquets annoncent la mort

 » (…) Selon Le Figaro, l’en­tou­rage d’Em­ma­nuel Macron parle même « de putsch » en prépa­ra­tion, quand Valeurs actuelles rapporte que les ministres « craignent pour leur vie ».

Depuis des jours, des fuites de rensei­gne­ments distil­lées dans la presse promettent une jour­née de quasi-guerre civile »

Macron et sa bande n’ont pas un mot pour nos morts et nos muti­lés

« En revanche, ni la prési­dence, ni le gouver­ne­ment, ni la majo­rité n’ont eu un seul mot pour Zineb Redouane, 80 ans, bles­sée au visage par une grenade lacry­mo­gène lancée par des poli­ciers dans son appar­te­ment le 1er décembre à Marseille et décé­dée le lende­main. Pas une phrase non plus pour les trois lycéens touchés au visage, mardi et mercredi, par des tirs de flash­ball lors de mani­fes­ta­tions. « 

« Concer­nant le lycéen qui a eu la joue arra­chée du côté d’Or­léans, (…) »

« Gabriel, 21 ans, a eu la main arra­chée, avenue Frank­lin-Roose­velt, à Paris, par une grenade GLI-F4 alors qu’au­cun affron­te­ment n’était en cours. Un autre mani­fes­tant a été grave­ment blessé le même jour : Anto­nio se trou­vait lui aussi vers le bas des Champs-Élysées, vers 17 heures, lorsqu’il a été touché par le même type de projec­tile. »

(…) les nombreuses violences poli­cières (par exemple celles commises dans un fast-food avenue de Wagram, à Paris) dont il est pour­tant le comp­table en tant que « premier flic de France ». (…)

« Chauf­fés à blanc, les poli­ciers n’ont, semble-t-il, reçu aucun appel au calme. On peut même s’in­ter­ro­ger sur le fait que ce soit l’in­verse. L’Ex­press affirme ainsi que les unités de CRS au contact direct des casseurs avaient reçu samedi dernier la consigne de procé­der à des tirs tendus de lanceurs lacry­mo­gènes à hauteur d’homme. »

 

Cette violence actuelle était en germe depuis des mois. (…)

« (…) une multi­tude de conflits locaux et secto­riels : chez les infir­mières et infir­miers sur le toit de leurs hôpi­taux ou sous des tentes au bord de ronds-points (déjà !) ; chez les gardiens de prison, en grève, pendant dix jours, du jamais vu ; chez les postiers, mobi­li­sés en Île-de-France pendant des mois, à la faveur d’une caisse de grève alimen­tée par la France entière ; chez les gaziers et les élec­tri­ciens, qui ont multi­plié les blocages, les coupures d’élec­tri­cité et les débrayages, dans un silence quasi géné­ral, etc. « 

« Et tandis que des femmes dans des costumes de servantes écar­lates défi­laient, au Blanc, pour sauver une mater­nité, les employés du textile (Eram), de l’au­to­mo­bile (GM&S, Ford) voyaient leur emploi partir en fumée. »

« Le premier ministre Édouard Philippe a annoncé jeudi le déploie­ment de 65 000 membres des forces de l’ordre samedi en France. Alors que le nombre offi­ciel de mani­fes­tants le 1er décembre était de 136 000, cela ferait samedi prochain un poli­cier pour deux mani­fes­tants »

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