Ni régu­la­risé, ni expul­sable : la poli­tique de « l’im­mi­gra­tion apai­sée »

On voit aussi reve­nir les « ni-ni », ni régu­la­ri­sés ni expul­sables. Il  s’agit des cas où la préfec­ture émet un refus de séjour à un étran­ger  qu’elle ne peut pour­tant pas expul­ser car il est protégé par exemple par
son ancien­neté de séjour et ses liens person­nels et fami­liaux en France.

C’est le cas d’un maro­cain âgé aujourd’­hui de 40 ans, entré en France à  l’âge de 2 ans, dont les 4 frères et soeurs sont deve­nus français, dont  les parents ont des cartes de résident, mais qui a eu plusieurs
condam­na­tions liées à des problèmes d’al­cool.

Pour justi­fier le refus de  séjour, la préfec­ture de la Vienne bran­dit « la menace pour l’ordre  public ».  Suite à ces condam­na­tions, la préfec­ture lui a retiré sa carte  de résident, alors qu’il purgeait en prison sa dernière peine de 6 mois.

Il a fait une nouvelle demande qui a essuyé un refus. Ni régu­la­risé, ni  expul­sable, voilà comment la préfec­ture de la Vienne main­tient une  personne qui ne connaît que la France dans une situa­tion qui est un vrai  déni de droit.

Yves Judde

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