Poitiers: soyons debout plus que jamais

Ce commu­niqué a été écrit dans l’ur­gence au lende­main des mani­fes­ta­tions du 8 décembre par Ensemble!86,  France insou­mise (groupes de Poitiers Maillo­chon et Avanti Popolo), Géné­ra­tionS, PCF86, PG86, NPA86.

« Depuis les mani­fes­ta­tions du Premier décembre, une campagne de peur est orches­trée par Macron et les médias des milliar­daires: arres­ta­tions par centaines, peines de prison, demandes de l’in­ter­ven­tion de l’ar­mée et d’un permis de tuer pour les poli­ciers, affir­ma­tion par Casta­ner que certain-es mani­fes­tant-es se prépa­re­raient à tuer à Paris ; jeunes et moins jeunes blessé-es grave­ment du fait de l’ordre de tirer avec des flash­ball en visant le visage ; dizaines de jeunes contraints sous la menace de poli­ciers à rester longue­ment à genoux, mains sur la tête à Mantes la Jolie -l’image fait le tour du monde. Samedi soir, à Poitiers, les gilets jaunes ont encore été gazés au rond point d’Au­chan sud.
Macron et ses comman­di­taires capi­ta­listes font tout pour terro­ri­ser les gilets jaunes, les lycéen-nes, les défen­seur-es du climat.
Mais toutes et tous ont mani­festé le 8 décembre, malgré les flash ball par dizaines, l’air asphyxié par les lacry­mo­gènes, malgré les blin­dés de la gendar­me­rie, la police à cheval et les chiens poli­ciers, malgré ce petit air d’état mili­taro-poli­cier.
D’après les chiffres offi­ciels, un-e mani­fes­tant-e sur cent a été inter­pellé-e. 80 000 agents des forces de l’ordre face aux 130 000 mani­fes­tant-es annoncé-es. C’est une guerre à son peuple que Macron mène ainsi.
Le mouve­ment conti­nue, toujours plus déter­miné; il est toujours très popu­laire, et un mouve­ment se déve­loppe dans la jeunesse. C’est un peuple qui n’a pas peur qui se lève face à Macron et aux profi­teurs de l’ISF.

Nous sommes parmi ce peuple qui n’en peut plus de cette vie-là, parmi celles et ceux qui savent que c’est main­te­nant qu’il faut agir, conti­nuer à agir. Nous sommes debout face à ceux qui nous veulent à genoux. Macron doit céder immé­dia­te­ment: retrait des taxes, franche augmen­ta­tion du SMIC et des retraites, retour de l’ISF,etc. Alors que nos campagnes et nos petites villes se meurent, il faut défendre les mater­ni­tés– comme celle du Blanc – et les hôpi­taux de proxi­mité– comme celui de Chatel­le­rault -, déve­lop­per des trans­ports en commun et tous les services publics néces­saires-comme la tréso­re­rie de Gençay-; une vraie lutte pour une planète vivable passe par là.

Soyons, plus que jamais, ce lundi encore, sur les rond-points, et aussi dans les entre­prises, dans les lycées et les univer­si­tés, soyons debout plus que jamais. Puis, le 14 décembre, une mobi­li­sa­tion syndi­cale est prévue au départ du stade Rébeilleau; saisis­sons nous de cette oppor­tu­nité.

C’est un nouveau « tous ensemble » qui est en marche face au président des riches.

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