Un livre sur la Pales­tine. Une inter­view de Jean-Pierre Filiu

Si vous esti­mez connaître assez du conflit israélo-pales­ti­nien pour en nour­rir des opinions défi­ni­tives, mieux vaut ne pas ouvrir son livre “Comment la Pales­tine fut perdue. Et pourquoi Israël n’a pas gagné”, tout juste paru au Seuil. Vous risque­riez d’y apprendre que le sionisme fut très long­temps chré­tien avant que d’être juif. Ou que la dyna­mique frac­tion­nelle a, dès l’ori­gine, miné et affai­bli le natio­na­lisme pales­ti­nien, culmi­nant avec la pola­ri­sa­tion actuelle entre l’OLP et le Hamas. Comprendre comment la Pales­tine fut perdue, et pourquoi Israël n’a pour­tant pas gagné, parti­cipe d’une réflexion ouverte sur l’im­pé­ra­tif d’une paix enfin durable au Moyen-Orient et, donc, sur le deve­nir de ce nouveau millé­naire. Jean-Pierre Filiu est profes­seur des univer­si­tés en histoire du Moyen-Orient contem­po­rain à Sciences Po, Paris, où il enseigne un cours d’in­tro­duc­tion à la ques­tion pales­ti­nienne. Il a aussi été profes­seur invité dans les univer­si­tés de Colum­bia (New York) et de Geor­ge­town (Washing­ton). Depuis 1980, il séjourne régu­liè­re­ment en Israël et dans les terri­toires pales­ti­niens. Il est l’au­teur, entre autres ouvrages, de « Mitter­rand et la Pales­tine » (Fayard, 2006), d’« Histoire de Gaza » (Fayard, 2012) et de « Main basse sur Israël » (La Décou­verte, 2019). Sa chro­nique hebdo­ma­daire « Un si proche Orient », publiée depuis 2015 sur le site du « Monde », a déjà attiré des millions de lecteurs.

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