Droit de réponse à monsieur Claeys, clown triste de la macro­nie

« Nous assis­tons aujourd’­hui à une suren­chère à l’en­contre de la police venant en parti­cu­lier de la France Insou­mise et d’une partie des écolo­gistes. Ce climat est dange­reux et il m’inquiète gran­de­ment. » a déclaré Alain Claeys dans l’édi­tion du 25 septembre de la presse locale. Il répon­dait ainsi à l’ap­pel à s’émou­voir du ministre Darma­nin suite à l’édi­tion d’une affiche contro­ver­sée par le collec­tif « Poitiers anti­fas­ciste » à l’oc­ca­sion de la marche unitaire qui s’est tenue à Poitiers et dans toute la France ce 23 septembre, contre les violences poli­cières, contre le racisme systé­mique et pour les liber­tés publiques.
Alain Claeys divague. Il prend ses désirs pour la réalité. Il voudrait que l’in­sou­mis­sion s’en­ferme dans les raccour­cis et les approxi­ma­tions qu’il lui prête.
Les insou­mis-es ne sont pas dans la suren­chère à l’en­contre de la police.
Le président Macron, le gouver­ne­ment Borne et en parti­cu­lier le ministre Darma­nin coupables de direc­tives et d’ordres liber­ti­cides, sont dans la suren­chère.
Certains syndi­cats de poli­cier·es plus ou moins factieux, en couvrant voire en reven­diquant les actes inad­mis­sibles de certain·es de leurs collègues, sont dans la suren­chère.
Trop de poli­ti­cien·nes de droite, plus ou moins extrême, qui se féli­citent bruyam­ment à chaque fois que le peuple voit ses droits et liber­tés collec­tives et indi­vi­duelles piéti­nés, sont dans la suren­chère.
Les zombies de la fausse gauche qui se scan­da­lisent plus rapi­de­ment d’une affi­chette que de la répres­sion et de la crimi­na­li­sa­tion des mouve­ment sociaux et écolo­gistes ainsi que des masses de nos conci­toyen-nes subis­sant l’ul­tra-violence d’un racisme quoti­dien, ceux et celles-là aussi, sont dans la suren­chère.
Dans le monde imagi­naire d’Alain Claeys, les insou­mis·es dirigent des campagnes anti-police.
Dans le monde réel, simple­ment et avec déter­mi­na­tion, les insou­mis·es soutiennent tous ceux et toutes celles qui, quel que soit leur âge, la couleur de leur peau, leur genre, leur convic­tion reli­gieuse, leur métier… (dont sans doute beau­coup de poli­cier-es) sont de ces classes popu­laires qui refusent une police asser­vie. Mise au service prio­ri­taire des patrons, des pollueurs et acces­soi­re­ment des fantasmes de tous les Alain Claeys de France.

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