la révision du PPI de Civaux est enfin lancée, avec presque un an de retard (le PPI aurait du être révisé en mai 2015). Le 16 dec. une annonce légale est parue dans la NR pour annoncer la publication du projet de révision du PPI pour consultation publique, du 02 janvier au 02 février 2015.
Le projet de PPI révisé sera mis à disposition du public dans la zone du PPI (rayon de 10 km autour de la centrale) qui comprend 19 communes et en plus à la préfecture de Poitiers ainsi qu’à la sous-préfecture de Montmorillon.
Les citoyen(e)s ont ainsi la possibilité de consigner dans un registre (comme dans une enquête d’utilité publique) leurs remarques concernant ce PPI.
Pour préparer cette consultation vous pouvez lire le PPI actuel sur le site de la préfecture :
http://vienne.gouv.fr/content/search?SearchText=PPI+Civaux&SearchButton.x=12&SearchButton.y=13
Ce document est lourd à consulter dans son ensemble, mais les citoyens ont intérêt à se concentrer sur ce qui les concerne directement en cas d’accident:
- La mise à l’abri
- la prise de comprimés d’iode
- L’évacuation
- La circulation dans le périmètre du PPI
- Le traitement de l’accident dans les établissements scolaires (PPMS).
Les habitants des 19 communes sont les premiers concernés par le PPI de Civaux.
Mais les habitants d’une zone élargie à la contamination possible d’un accident nucléaire majeur aussi, car dans ce cas le « plan national de réponse à un accident nucléaire majeur » serait appliqué dans toute la zone concernée. En fait, le PPI qui limite sa compétence à un rayon de 10 km autour de Civaux n’apporte une réponse qu’ à un incident grave de niveau 3/ échelle INES, sans pollution externe significative. Dès lors qu’un accident se produirait à Civaux (niveau 4 et plus sur échelle INES) avec contamination externe qui dépasserait la frontière des 10 km, il faudrait déclencher le plans national.
Les habitants de Poitiers et de Montmorillon doivent non seulement se sentir concernés, mais aussi se sentir représentants de l’ensemble des habitants de la Vienne et d’ailleurs.
Jacques Terracher, membre de la CLI de Civaux.