samedi 20 janvier 10h30, place du marché Notre-dame à Poitiers: « Gaza : Arrê­tez le massacre ! Cessez-le-feu immé­diat et sans condi­tion !

Gaza : Arrê­tez le massacre !
Cessez-le-feu immé­diat et sans condi­tion !
Sous les yeux du monde entier, l’Etat Israël commet un crime aux propor­tions monu­men­tales : un massacre déli­béré et systé­ma­tique des habi­tants de Gaza. Le tout accom­pa­gné d’une intense campagne de propa­gande pour justi­fier
ses crimes.
Plus de 21 000 Gazaouis tués dont 70 % de femmes et d’en­fants, plus de 50 000 bles­sés et d’autres encore sous les décombres, des centaines de milliers d’ha­bi­ta­tions détruites.
Gaza n’est plus que ruines.
Les 2,3 millions d’ha­bi­tants de Gaza sont affa­més, assoif­fés, privés de soins et d’hy­giène. Plus de 85 %, ont été dépla­cés, parfois plusieurs fois.
Israël mène déli­bé­ré­ment une campagne program­mée ciblant tous les lieux de refuge du nord au sud de la bande de Gaza. Il a systé­ma­tique­ment bombardé et attaqué les hôpi­taux. Pour le coor­di­na­teur de l’équipe d’ur­gence de l’Or­ga­ni­sa­tion mondiale de la santé (OMS), Sean Casey, il s’agit « d’un bain de sang, d’un carnage ».
Mais les multiples témoi­gnages des ONG et décla­ra­tions des agences de l’ONU ne sont d’au­cun effet sur les plans du gouver­ne­ment israé­lien qui, le soir de Noël, a déclaré, par la bouche de son Premier ministre, Benja­min Neta­nya­hou « Nous n’ar­rê­te­rons pas, (…) nous inten­si­fie­rons les combats dans les jours à venir. Ça sera une longue guerre. » « Nous sommes confron­tés à des monstres ».
Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, avait, lui, traité les Pales­ti­niens d’ « animaux humains ».
Dans le même temps, en Cisjor­da­nie, la violence de l’ar­mée et des colons n’a plus aucune limite et Israël empri­sonne les Pales­ti­niens par milliers dans des condi­tions atroces où la torture est géné­ra­li­sée. L’objec­tif est le même que dans la
Bande de Gaza : chas­ser les Pales­ti­niens et les rempla­cer sur leurs terres.
Ce géno­cide n’est pas une simple riposte à l’at­taque du 7 octobre contre Israël, mais un nouveau palier du projet sioniste de vols, d’an­nexions et d’ex­pul­sion des Pales­ti­niens de leur terres.
Le monde entier peut voir que toutes les invo­ca­tions des droits de l’homme par les puis­sances impé­ria­listes ne sont que mensonge. Aucune des réso­lu­tions de l’ONU contrai­gnant l’Etat d’Is­raël n’est appliquée.
Pire, ces mêmes puis­sances, comme on l’a vu en France, font tout pour rendre illé­gales les oppo­si­tions au massacre.
Devant cette situa­tion insup­por­table, il faut refu­ser la déchéance morale que consti­tuent l’inac­tion et le lais­ser-faire.
Nier l’hu­ma­nité des Pales­ti­niens c’est nier la nôtre.
Rejoi­gnez-nous dans les rassem­ble­ments pour impo­ser un cessez-le-feu immé­diat et sans condi­tion.
C’est l’im­pu­nité et le senti­ment que cette impu­nité lui est due qui permettent à l’Etat israé­lien de commettre ses crimes aux yeux de tous. Il faut impo­ser des sanc­tions à cet État crimi­nel.
C’est l’inac­tion face à la barba­rie qui avilit l’es­pèce humaine !
Au seuil de cette nouvelle année, nous refu­sons cette inhu­ma­nité.
Rassem­ble­ment samedi 20 janvier 2024 à 10h30
Place du Marché Notre-Dame, Poitiers
Nous exigeons un cessez-le-feu total et perma­nent pour la Bande de Gaza, l’ar­rêt défi­ni­tif des bombar­de­ments, des offen­sives terrestres et des dépla­ce­ments forcés de popu­la­tions.
Mais aussi :
-l’en­trée immé­diate et sans restric­tion de l’aide huma­ni­taire d’ur­gence et la levée durable du blocus de la bande de Gaza.
– la libé­ra­tion de tous les prison­niers poli­tiques pales­ti­niens déte­nus dans les prisons israé­liennes dans des condi­tions inhu­maines. 150 prison­niers ont été libé­rés pendant la trêve.
Mais depuis le 7 octobre, l’ar­mée israé­lienne a procédé à plus de 3 000 arres­ta­tions en Cisjor­da­nie occu­pée y compris à Jéru­sa­lem-Est.
– la libé­ra­tion des otages civils israé­liens.
– la protec­tion de la popu­la­tion pales­ti­nienne de Cisjor­da­nie y compris à Jéru­sa­lem-Est.
– la France et l’Union euro­péenne s’en­gagent acti­ve­ment et sans ambi­guïté pour le cessez-le-feu, y compris par des sanc­tions contre l’État d’Is­raël et en arrê­tant immé­dia­te­ment toute coopé­ra­tion mili­taire et sécu­ri­taire.
Une paix juste et durable ne sera possible que dans le cadre de la recon­nais­sance des droits du peuple pales­ti­nien, et notam­ment de son droit à l’au­to­dé­ter­mi­na­tion. Elle implique l’ar­rêt de la colo­ni­sa­tion et la fin de l’oc­cu­pa­tion israé­lienne, ainsi que le respect de l’en­semble des réso­lu­tions de l’ONU, y compris la réso­lu­tion 194 qui prévoit le droit au retour des réfu­giés.

Signa­taires : Poitiers pales­tine, la Libre Pensée 86, Soli­daires 86, LFI (groupes d’ac­tion Avanti populo de Poitiers, de Bellejouane, de Dissay, Fée mélu­sine de Lusi­gnan), NPA 86, POI 86, Ges86.