Un peu de cohé­rence, Monsieur Fekl !

Les projec­teurs sont tour­nés vers les négo­cia­tions en cours sur le TAFTA, traité entre les États-Unis et l’Eu­rope, alors que le CETA, accord écono­mique et commer­cial global avec le Canada, précur­seur du TAFTA et tout aussi dange­reux, est sur le point d’être adopté par les instances euro­péennes dès octobre.

Ne cher­che­rait-on pas à détour­ner notre atten­tion ? Le gouver­ne­ment français critique les négo­cia­tions sur le TAFTA alors qu’il se féli­cite du CETA…

Les prin­ci­paux dangers du TAFTA se retrouvent pour­tant bel et bien dans le CETA : mise en place d’une cour d’ar­bi­trage privée qui permet­tra aux multi­na­tio­nales cana­diennes (et à la majo­rité des multi­na­tio­nales améri­caines possé­dant des filiales au Canada) d’at­taquer les États euro­péens pour toute poli­tique publique mettant en cause la renta­bi­lité de leur inves­tis­se­ment ; suppres­sion des tarifs doua­niers agri­coles et abais­se­ment des normes envi­ron­ne­men­tales euro­péennes ; priva­ti­sa­tion crois­sante des services publics ; etc.

Le Collec­tif Stop-TAFTA appelle à suspendre les négo­cia­tions de TOUS les accords de libre-échange TAFTA, CETA et autres TISA et le lance­ment d’une consul­ta­tion démo­cra­tique. Une mobi­li­sa­tion natio­nale est d’ores et déjà prévue à Paris le samedi 15 octobre.

Poitiers, le 9 septembre 2016
Collec­tif STOP-TAFTA Poitiers

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