2000 dans la rue à Nantes le 22 septembre en soli­da­rité avec les migrants

Il n’y a pas qu’à Poitiers… Depuis Nantes:

« 48 heures après le trans­fert des quelques 700 migrants du square Daviais dans six gymnases de la ville et l’en­ga­ge­ment de la muni­ci­pa­lité  de trou­ver des locaux pérennes dans les quinze jours pour les relo­ger, près de 2000 personnes se sont retrou­vés sur le lieu de l’ex camp de toile, square Daviais, pour rejoindre dans une longue  mani­fes­ta­tion comba­tive et frater­nelle la Préfec­ture.

Le message était clair : l’Etat doit assu­mer ses respon­sa­bi­li­tés et garan­tir le loge­ment de tous les deman­deurs d’asile, l’en­ga­ge­ment à ce que chaque migrant ait accès à un loge­ment pérenne doit être tenu, la régu­la­ri­sa­tion de tous les exilés accor­dée.

Depuis trois mois des dizaines de béné­voles sont mobi­li­sés pour venir en aide aux migrants et pallier aux carences de l’Etat et des collec­ti­vi­tés. Ainsi depuis le 2 juillet, une asso­cia­tion de jeunes, l’Autre Cantine, assure en moyenne 600 repas chaud par jour, avec le soutien régu­lier de près de 200 personnes.

Cette soli­da­rité citoyenne était forte­ment présente dans la manif, où on pouvait voir les drapeaux d’à peu près toutes les (pe forces de gauche : LDH, qui a assuré un très gros travail pour struc­tu­rer la soli­da­rité), Soli­daires et CGT; AL, EELV, Géné­ra­tions, FI, NPA,PCF,  Ensemble!.

Une présence poli­cière comme d’ha­bi­tude à Nantes déme­su­rée.

Senti­ment partagé par tous les mili­tant.e.s présents d’une mobi­li­sa­tion réus­sie qui conforte le rapport de force qui a contraint la muni­ci­pa­lité à répondre aux demandes de prise en charge en urgence du loge­ment des migrants après plus de 3 mois de présence du camp de toile et deux expul­sions. »

 

Sur le site d’Ouest-France :

 

Après l’éva­cua­tion des migrants du square Daviais, un appel à mani­fes­ter a été lancé par diverses asso­cia­tions et orga­ni­sa­tions ce samedi 22 septembre. Entre 1 500 et 2 000 personnes défilent dans le centre de Nantes pour rejoindre la préfec­ture.

Entre 1 500 et 2 000 personnes ont répondu à l’ap­pel lancé par diverses asso­cia­tions et orga­ni­sa­tions (1) pour mani­fes­ter leur soutien aux migrants. Évacués mercredi 19 septembre, du square Daviais dans le centre de Nantes, ils sont actuel­le­ment répar­tis dans cinq gymnases, pour une quin­zaine de jours.

Le cortège, qui gros­sit au fur et à mesure de son avan­cée, est parti du square Daviais vers 15 h 15. Le site, autre­fois occupé par 200 tentes, est désor­mais déblayé par les pelle­teuses et barri­cadé.

Dans les rangs des mani­fes­tants, beau­coup d’ano­nymes. Sur les pancartes qui fleu­rissent dans le cortège, on peut lire de nombreux slogans qui donnent le ton de cette mani­fes­ta­tion très calme : « Osons la frater­nité » ; « Plus personne à la rue ! » ; « Pour un accueil incon­di­tion­nel » ; « Ouvrez les fron­tières » ; « La Médi­ter­ra­née est un cime­tière. »

Une mani­fes­ta­tion de soutien aux migrants… qui se fait, en revanche sans les migrants, grands absents de ce rassem­ble­ment.

(1) Les asso­cia­tions et orga­ni­sa­tions à l’ori­gine de cette mani­fes­ta­tion :Afrique Loire, L’autre Cantine, Cimade, CSF, Collec­tif de soutien aux migrants 44, Dal44, Du monde dans la cuisine, Gasprom, Inter­syn­di­cale, Mrap, LDH, Méde­cins du Monde, Secours catho­lique…

 

 

 

 

 

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