21 09 2024, Poitiers devant la mairie à 15 heures. Jour­née inter­na­tio­nale de la paix

Que ce soit au Proche-Orient, en Afrique, au Yémen, ou en Ukraine, les guerres se pour­suivent, toutes aussi cruelles les unes que les autres, avec leurs cortèges de destruc­tions, de massacres de popu­la­tions civiles dont des milliers d’en­fants. Le bilan en termes de crimes contre l’hu­ma­nité ou de crimes de guerre ne cesse de s’alour­dir et selon l’ONU elle-même, un géno­cide est en cours à Gaza .

Les logiques de guerre n’abou­tissent qu’à des échecs. Elles conduisent au chaos et enfantent des mons­truo­si­tés dont sont toujours victimes les popu­la­tions civiles et en premier lieu les femmes et les enfants. Ces logiques morti­fères engendrent un accrois­se­ment inac­cep­table des dépenses mili­taires mondiales qui viennent d’at­teindre en 2023 le montant fara­mi­neux et inédit de 2420 milliards de dollars.

Les consé­quences humaines, sociales, écono­miques et écolo­giques des guerres en cours risquent de deve­nir de plus en plus terribles pour l’en­semble des popu­la­tions des pays concer­nés et pour l’en­semble de la planète. Déjà dans le monde entier près d’un milliard de personnes vivent dans la pauvreté, le dénue­ment total, la faim et subissent les souf­frances de l’exil en fuyant les guerres et la misère et aussi les consé­quences du dérè­gle­ment clima­tique. Pour d’autres ce sont des remises en cause majeures des droits sociaux et des condi­tions de vie et de travail. Pour tous c’est l’as­ser­vis­se­ment social et socié­tal à « l’éco­no­mie de guerre ».

Il est donc de la plus haute impor­tance de stop­per une esca­lade des guerres et des conflits condui­sant inéluc­ta­ble­ment à encore plus de morts, de bles­sés et de destruc­tions, voire à une exten­sion mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utili­sa­tion d’armes nucléaires.

Comme l’in­dique le texte consti­tu­tif du Collec­tif natio­nal des Marches pour la paix « nous sommes convain­cus que lorsque la guerre se déve­loppe, que les dépenses mili­taires augmentent et que la paix est mena­cée, il est néces­saire d’agir pour obte­nir des poli­tiques sociales, écono­miques, cultu­relles et de Paix s’ins­pi­rant de la Charte des Nations Unies et des huit domaines de la culture de la paix défi­nis par l’UNESCO afin de contri­buer à la construc­tion d’un monde de justice, de soli­da­rité, de frater­nité, de Paix ! »

Aucune de nos diffé­rences de convic­tions, d’ap­par­te­nances ou de sensi­bi­li­tés philo­so­phique, poli­tique, reli­gieuse, syndi­cale ou autre ne doit faire obstacle à l’ex­pres­sion de notre convic­tion que pour son avenir, l’hu­ma­nité n’a d’autre chemin que la construc­tion de la paix à travers le déve­lop­pe­ment de la coopé­ra­tion et l’ami­tié entre les peuples.

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