Que ce soit au Proche-Orient, en Afrique, au Yémen, ou en Ukraine, les guerres se poursuivent, toutes aussi cruelles les unes que les autres, avec leurs cortèges de destructions, de massacres de populations civiles dont des milliers d’enfants. Le bilan en termes de crimes contre l’humanité ou de crimes de guerre ne cesse de s’alourdir et selon l’ONU elle-même, un génocide est en cours à Gaza .
Les logiques de guerre n’aboutissent qu’à des échecs. Elles conduisent au chaos et enfantent des monstruosités dont sont toujours victimes les populations civiles et en premier lieu les femmes et les enfants. Ces logiques mortifères engendrent un accroissement inacceptable des dépenses militaires mondiales qui viennent d’atteindre en 2023 le montant faramineux et inédit de 2420 milliards de dollars.
Les conséquences humaines, sociales, économiques et écologiques des guerres en cours risquent de devenir de plus en plus terribles pour l’ensemble des populations des pays concernés et pour l’ensemble de la planète. Déjà dans le monde entier près d’un milliard de personnes vivent dans la pauvreté, le dénuement total, la faim et subissent les souffrances de l’exil en fuyant les guerres et la misère et aussi les conséquences du dérèglement climatique. Pour d’autres ce sont des remises en cause majeures des droits sociaux et des conditions de vie et de travail. Pour tous c’est l’asservissement social et sociétal à « l’économie de guerre ».
Il est donc de la plus haute importance de stopper une escalade des guerres et des conflits conduisant inéluctablement à encore plus de morts, de blessés et de destructions, voire à une extension mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utilisation d’armes nucléaires.
Comme l’indique le texte constitutif du Collectif national des Marches pour la paix « nous sommes convaincus que lorsque la guerre se développe, que les dépenses militaires augmentent et que la paix est menacée, il est nécessaire d’agir pour obtenir des politiques sociales, économiques, culturelles et de Paix s’inspirant de la Charte des Nations Unies et des huit domaines de la culture de la paix définis par l’UNESCO afin de contribuer à la construction d’un monde de justice, de solidarité, de fraternité, de Paix ! »
Aucune de nos différences de convictions, d’appartenances ou de sensibilités philosophique, politique, religieuse, syndicale ou autre ne doit faire obstacle à l’expression de notre conviction que pour son avenir, l’humanité n’a d’autre chemin que la construction de la paix à travers le développement de la coopération et l’amitié entre les peuples.