L’in­ter­syn­di­cale du 86 commu­nique

Au lende­main d’une nouvelle jour­née de mobi­li­sa­tion de grande ampleur contre le « Loi Travail », l’in­ter­syn­di­cale 86 tient à dire son indi­gna­tion face aux propos provo­ca­teurs et irres­pon­sables du premier ministre Manuel Valls, qui accuse la CGT d’être respon­sable des violences en marge des mani­fes­ta­tions.

Si l’in­ter­syn­di­cale 86 dénonce une nouvelle fois ces violences, elle demande au gouver­ne­ment de garan­tir les bonnes condi­tions d’exer­cice du droit de mani­fes­ter. Il est de sa respon­sa­bi­lité d’as­su­rer la sécu­rité et le main­tien de l’ordre.

Le gouver­ne­ment feint d’igno­rer que l’in­ter­syn­di­cale qui se bat depuis trois mois contre la loi travail est majo­ri­taire. Remettre en cause le droit de mani­fes­ter est into­lé­rable.

L’in­ter­syn­di­cale 86 dénonce le trai­te­ment média­tique discré­di­tant la mani­fes­ta­tion. Les mili­tants des orga­ni­sa­tions syndi­cales nombreux dans le cortège peuvent témoi­gner d’une mani­fes­ta­tion reven­di­ca­tive, massive, festive et frater­nelle. Ils peuvent mettre à la dispo­si­tion de la presse leurs témoi­gnages et photos.

Pour la justice sociale, pour le respect du droit syndi­cal, au nom des liber­tés d’opi­nion et d’ex­pres­sion, nous conti­nue­rons à nous battre contre ce projet de loi et nous refu­se­rons toute inti­mi­da­tion de quelque nature qu’elle soit.

Poitiers, le 16 juin 2016

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