5 décembre 2025

L’Après. Projet de décla­ra­tion poli­tique.

Projet de décla­ra­tion poli­tique
Congrès de l’APRÈS • 21–22 juin 2025

L’APRÈS n’a pas un an d’exis­tence et elle n’a pas à rougir de son bilan. Elle se construit loca­le­ment dans plus de 60 dépar­te­ments, parti­cipe acti­ve­ment à la vie poli­tique locale et notam­ment à la construc­tion du NFP et à la prépa­ra­tion des élec­tions muni­ci­pales.

De nombreux groupes de travail théma­tiques animent sa réflexion sur le plan program­ma­tique et du suivi de l’ac­tua­lité. Elle vient de se doter de statuts défi­nis­sant un fonc­tion­ne­ment démo­cra­tique. Elle a accueilli GDS et s’ap­prête à rati­fier la créa­tion d’une orga­ni­sa­tion commune avec Ensemble !
Au plan natio­nal, elle occupe un espace poli­tique central et déter­mi­nant, défen­dant d’une part la néces­sité d’une orga­ni­sa­tion à la fois unitaire, démo­cra­tique porteuse d’un programme de trans­for­ma­tion sociale et écolo­gique profonde de la société, d’autre part la néces­sité abso­lue de candi­da­tures de rassem­ble­ment aux prochaines échéances élec­to­rales et notam­ment pour l’élec­tion prési­den­tielle prévue en 2027, afin de battre le
macro­nisme et l’ex­trême droite.

Elle le fait contre vents et marées, de concert avec toutes les voix qui poussent dans ce sens, face au spec­tacle affli­geant qu’offre la gauche,
mena­cée par le risque de divi­sion, entre le hollan­disme qui pense renaître de ses cendres et le mélen­cho­nisme qui, pour l’heure, n’en­vi­sage pas de reprendre le chemin de l’unité.

Les coor­don­nées poli­tiques qui ont présidé à la créa­tion de l’APRÈS n’ont pas changé. La situa­tion s’est même aggra­vée, en parti­cu­lier à l’échelle inter­na­tio­nale. De l’Ar­gen­tine à Israël en passant par l’Inde ou la Hongrie, le monde fait face à une vague brune qui vient encore d’em­por­ter la Pologne et le Portu­gal, sous le leader­ship de Donald Trump, menaçant tout à la fois la démo­cra­tie et l’état de droit, l’en­vi­ron­ne­ment, les droits des opprimé.es, appuyée sur un capi­ta­lisme préda­teur, impé­ria­liste et colo­nial.

La guerre se rappelle à nous chaque jour, l’hor­reur abso­lue de la poli­tique géno­ci­daire de Neta­nya­hou, le sort fait à l’Ukraine par Poutine avec la compli­cité de Trump, auxquels s’ajoutent la situa­tion au Soudan, en Répu­blique du Congo ou les tensions extrêmes en Syrie et entre
l’Inde et le Pakis­tan.

L’axe Trump-Poutine trans­forme radi­ca­le­ment la situa­tion de l’Eu­rope,
mena­cée de vassa­li­sa­tion.

En France le climat poli­tique se dégrade, gangrené par l’ex­trême droite dont la droite LR et macro­niste relaie les obses­sions au gouver­ne­ment.
humains, contre les oppres­sions

En France, le gouver­ne­ment méprise les sala­rié·es et détruit les services publics. Il sape les poli­tiques publiques envi­ron­ne­men­tales, pour­suit sa poli­tique ultra-libé­rale, s’en­tête sur les retraites et laisse faire la nouvelle phase de désin­dus­tria­li­sa­tion qui s’est enclen­chée. La situa­tion poli­tique demeure instable.

Le gouver­ne­ment est mino­ri­taire, mené par un François Bayrou empê­tré dans une défense cala­mi­teuse face au scan­dale
des violences pédo­cri­mi­nelles subies par des centaines d’en­fants à Béthar­ram, qui ne doit sa survie qu’à l’ab­sence de réac­tion dans son camp poli­tique et à l’ex­trême droite.S’ajoutent les derniers événe­ments dont il est encore diffi­cile de mesu­rer l’im­pact, l’iné­li­gi­bi­lité de Marine Le Pen ou l’ar­ri­vée du très réac­tion­naire Bruno Retailleau à la tête des Répu­bli­cains.

Dans ce climat délé­tère, nous voulons conju­rer la tenta­tion du renon­ce­ment à gauche : les sondages et les élec­tions partielles le démontrent, l’unité est indis­pen­sable pour atteindre le second tour et l’em­por­ter. Nous parions sur la dyna­mique des forces de résis­tance
vivaces dans la société française, qui ont placé le NFP en tête au 2e tour des élec­tions légis­la­tives en juillet 2024, alliant orga­ni­sa­tions poli­tiques, forces citoyennes, asso­cia­tives, syndi­cales, face au risque d’une majo­rité abso­lue pour l’ex­trême droite.

La vague brune peut échouer en France et la chaîne se rompre, nous donnant la capa­cité de trans­for­mer radi­ca­le­ment la vie des habi­tant·es de ce pays. La pous­sée du RN demeure résis­tible si nous sommes uni.es.
Nous devons mettre toutes nos forces dans la construc­tion d’une dyna­mique unitaire à gauche. Elle doit deve­nir majo­ri­taire et exigeante. Cette dyna­mique doit se construire de haut en bas, à tous les étages. Les partis n’y suffi­ront pas s’ils ne sont pas portés par une puis­sante dyna­mique popu­laire. sur un dispo­si­tif permet­tant de construire une
candi­da­ture commune à l’élec­tion prési­den­tielle, ce qui implique de réunir tous les orga­ni­sa­tions poli­tiques, défi­nir un mode opéra­toire, un programme et un calen­drier, en partant de la certi­tude que toute stra­té­gie soli­taire est vouée à l’échec. Nous plai­dons pour un proces­sus large, impliquant les millions d’élec­trices et d’élec­teurs de gauche,
pour un programme de trans­for­ma­tion sociale, en rupture avec le macro­nisme et le hollan­disme, dans la conti­nuité de celui de la NUPES et du NFP, et un calen­drier resserré : le temps presse !

En 2026, nous devons être en ordre de bataille, en campagne toutes et
tous ensemble.
À cette fin, l’APRÈS inves­tit toutes ses forces dans la réus­site du 2 juillet, initié par Lucie Castets, qui doit être le point de départ d’un proces­sus qui permette de défi­nir les condi­tions du rassem­ble­ment : réen­ga­ge­ment des orga­ni­sa­tions poli­tiques, du mouve­ment syndi­cal, du mouve­ment social et de la société civile autour du socle program­ma­tique du NFP, appro­fon­dis­se­ment du travail program­ma­tique, relance d’une dyna­mique popu­laire, défi­ni­tion des moda­li­tés de dési­gna­tion d’une candi­da­ture commune à l’élec­tion prési­den­tielle.

Elle multi­plie par ailleurs les occa­sions de faire vivre le rassem­ble­ment des unitaires, pour faire vivre le combat pour une candi­da­ture commune, notam­ment avec Géné­ra­tion.S et Picar­die Debout, comme ce fut le cas le 1er mai et comme ce sera le cas à la Fête de l’Hu­ma­nité en septembre 2025.
Elle prépare les élec­tions locales, partout où elle est présente, afin de parti­ci­per acti­ve­ment à la construc­tion du rassem­ble­ment de la gauche à l’échelle muni­ci­pale. Elle fait des propo­si­tions de nature program­ma­tique et propose des candi­da­tures afin de renfor­cer le réseau des élu·es de L’APRÈS.
Enfin, elle encou­rage ses mili­tant·es à prendre une part active aux mobi­li­sa­tions sociales, à soute­nir les syndi­cats et à renfor­cer leur poids par l’adhé­sion, ainsi que les asso­cia­tions qui luttent pour l’éga­lité, la défense des liber­tés indi­vi­duelles et publiques et les droits humains, contre les oppres­sions.

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