11 décembre 2025

Amnesty inter­na­tio­nal. Le géno­cide conti­nue à Gaza.

Depuis le cessez-le-feu, les regards se détournent de Gaza.

Pour­tant, le géno­cide conti­nue. Les Pales­ti­nien·nes sont toujours soumis à une mort lente et calcu­lée par le gouver­ne­ment israé­lien. La popu­la­tion pales­ti­nienne est privée de tout : soins, nour­ri­ture, eau…

L’in­ten­tion géno­ci­daire des auto­ri­tés israé­liennes reste inchan­gée. À part l’ar­rêt des bombar­de­ments en continu, peu de choses ont changé.

Ce que nous voyons aujourd’­hui corres­pond à la situa­tion que nous avons docu­men­tée en décembre 2024. Le gouver­ne­ment israé­lien conti­nue déli­bé­ré­ment de créer des condi­tions de vie visant à provoquer la destruc­tion physique des Pales­ti­nien·nes à Gaza.

L’aide huma­ni­taire est toujours limi­tée :

  • Manque de nour­ri­ture
  • Insuf­fi­sance, voire absence totale de médi­ca­ments dans les hôpi­taux
  • Infra­struc­tures vitales impos­sibles à répa­rer
« Les patients […] arrivent dans notre hôpi­tal et nous ne pouvons rien faire pour leur sauver la vie. Ils meurent à petit feu. »
Témoi­gnage d’un méde­cin urgen­tiste de l’hô­pi­tal al-Shifa
Les dépla­ce­ments forcés conti­nuent. Une zone mili­ta­ri­sée couvre plus de la moitié de Gaza démarquée par « la ligne jaune ». Les Pales­ti­nien·nes qui tentent de la traver­ser pour retour­ner dans leurs maisons ou sur leurs terres agri­coles ? Abat­tu·es.
« Des voisins qui se sont rendus à Shuja’iya pour inspec­ter les dégâts causés à leur maison ont été abat­tus parce que l’ar­mée israé­lienne a déclaré qu’ils avaient fran­chi la ligne. »
Témoi­gnage d’une ensei­gnante de 54 ans
Malgré la pour­suite du géno­cide, la pres­sion inter­na­tio­nale et média­tique retombe.

L’UE renonce à suspendre ses accords commer­ciaux.
L’Al­le­magne reprend son commerce d’armes avec Israël.
La société civile, elle, ne lâchera rien. C’est main­te­nant qu’il faut main­te­nir la pres­sion sur les États.

Nous étions dans la rue le 29 novembre dernier auprès de milliers de personnes pour inter­pel­ler la commu­nauté inter­na­tio­nale. Tant que les respon­sables du géno­cide et leurs complices ne seront pas traduits en justice, nous ne céde­rons rien !

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