Dans de nombreuses villes les comités de solidarité avec les Grecs, dont le regroupement « Avec les Grecs », sont apparus lors des manifestations du Premier Mai. A cette occasion, voici l’appel fait par les camarades de Syriza de Paris.
La fête des Travailleurs englobe les luttes de la classe ouvrière à travers le monde. Les slogans « Nous, les salariés nous ne paierons pas la crise du système », « Soit nous, soit eux » sont à nouveau d’actualité et confirment l’opposition de classe entre le capital et le travail.
SYRIZA Paris salue la mobilisation dynamique des syndicats français contre l’ austérité et la loi Macron. Une loi qui vise au démantèlement de tous les droits sociaux et du travail qui ont été acquis ces 70 dernières années. Ces politiques sont mises en avant par un coup de force antidémocratique orchestré par l’UE et les gouvernements nationaux. Les travailleurs Grecs pendant les derniers cinq années ont vécu l’attaque la plus virulente du gouvernement tripartite de Samaras, du capital et de la troïka contre le monde du travail.
En ce moment le nouveau gouvernement grec mène un combat très difficile contre l’oligarchie de la finance. Le but de l’adversaire est d’humilier le nouveau gouvernement en l’obligeant à appliquer un programme similaire au mémorandum. L’objet du conflit ne se limite pas à l’économie, mais il est profondément politique car tout le monde sait à quel point la réussite d’un gouvernement de gauche donnera alors les bases pour transformer la crise financière en crise globale de l’hégémonie du néolibéralisme. L’un des points principaux du conflit ce sont les relations du travail. Ils demandent au nouveau gouvernement de « respecter » les changements qui ont eu lieu et d’aller encore plus loin dans la libéralisation globale des licenciements.
Le cycle de mesures anti-ouvrières impopulaires s’est terminé le 25 janvier avec la victoire de SYRIZA. Le gouvernement grec adopte des mesures pour renforcer les droits des salariés. Il rétabli le droit aux négociations collectives , il augmente le salaire minimum qui a été drastiquement diminué par la troika et les gouvernements de l’époque.
Aujourd’hui les travailleurs ont toutes les possibilités pour moins travailler et profiter plus. Nous avons besoin de parler à nouveau de démocratie au sein de la production. De parler à nouveau d’autogestion, de nouvelles formes de coopératives sociales fondées sur la solidarité et le service des besoins sociaux et non sur la concurrence et la course au profit et enfin la réduction du temps de travail sans diminution mais avec augmentation du salaire réel .Travaillons moins , travaillons mieux pour que nous tou(te)s travaillions!
Nous devons aujourd’hui lutter pour un « nouveau Premier Mai ». L’heure est venue dans cette crise de passer à l’offensive. Pour la première fois de leur histoire les sociétés humaines ont accumulé une telle quantité de richesse et en même temps de si grandes inégalités de classe.
Nous Travailleurs Grecs, militants de SYRIZA-Paris nous participons à la manifestation des syndicats pour le 1er Mai .
La fête des travailleurs n’est pas un jour férié, c’est un jour de grève.