Il est plus facile de placarder sur la façade de la mairie un appel pour la libération des jeunes nigérianes, dont l’effet est à usage interne, que de lutter contre contre l’esclavage sexuel des prostituées nigérianes présentes à Poitiers comme dans d’autres villes, victimes d’une traite organisée, harcelées par la police. Localement on ne peut rien faire pour les jeunes filles kidnappées au nord du Nigeria.
Par contre, comment lutter contre cette forme d’esclavage qui poussent ces centaines de jeunes filles africaines à se prostituer en Europe ? Et comment faire surtout pour éviter que la seule réponse soit policière et se retourne donc sur les victimes de cette traite ?
Yves Judde