LA RÉSIDENCE E. AUGUSTIN ET LA CRÈCHE FAMILIALE NE DOIVENT PAS FERMER
Depuis janvier, la formidable mobilisation des personnels territoriaux, des familles, des personnels de santé, des
commerçant·es et des habitant·es de Poitiers-Ouest contre la fermeture de la résidence autonomie Edith Augustin et de la crèche familiale du CCAS a montré l’importance de ces services pour nos aîné·es, nos enfants et l’ensemble de la
population.
Notre engagement
La France Insoumise a constamment soutenu cette mobilisation. Nous continuons d’exiger du CCAS et de la ville
de Poitiers l’abandon de ces fermetures et l’ouverture d’une concertation sur le financement et les perspectives d’avenir
des résidences autonomie et des crèches dans notre commune.
L’humain d’abord !
Les décisions prises pour des raisons purement comptables ne sont pas acceptables. Certes, les budgets accordés par l’Etat et le conseil départemental pour le soin de nos aîné·es et celui de nos enfants sont très insuffisants.
Tout est fait pour que se multiplient les résidences et les crèches privées, là où il faudrait au contraire créer de véritables
services publics.
Mais la ville de Poitiers doit faire face à cette situation, en assurant l’avenir de ses propres services.
Des décisions à courte vue
La fermeture de la résidence E. Augustin est une décision injuste, qui fait disparaître une structure de proximité et dont
les loyers étaient accessibles pour les personnes peu fortunées.
Mais elle est aussi un calcul à courte vue. Dans les années qui viennent, le nombre de personnes de plus de 75 ans va exploser en France et il va falloir créer de 200.000 à 300.000 places dans des résidences seniors.
Ce n’est pas le moment de supprimer des structures qui fonctionnent bien. Si des places sont disponibles dans les
résidences autonomie, c’est l’occasion de promouvoir de belles innovations, comme le mélange des jeunes et des
ancien·nes dans des résidences intergénérationnelles.
Défendre les services publics
La dernière crèche familiale de la Ville de Poitiers ne doit pas disparaître. Pour répondre au mieux aux différents besoins
des familles et à la diversité de leurs attentes éducatives, il est indispensable de proposer différents types de structures
d’accueil des tout-petits.
L’enjeu, c’est de donner à chaque enfant la possibilité de s’épanouir et de se préparer aux apprentissages scolaires.
Fermer cette structure, c’est réduire le service public alors qu’il faudrait le développer, en faisant mieux connaître ce type de structure et en s’appuyant sur l’implication des familles.
Assez de calculs à court terme !
Oui à la solidarité et à la démocratie !