FI86: La Rési­dence E. Augus­tin et la Crèche fami­liale ne doivent pas fermer

LA RÉSIDENCE E. AUGUSTIN ET LA CRÈCHE FAMILIALE NE DOIVENT PAS FERMER


Depuis janvier, la formi­dable mobi­li­sa­tion des person­nels terri­to­riaux, des familles, des person­nels de santé, des
commerçant·es et des habi­tant·es de Poitiers-Ouest contre la ferme­ture de la rési­dence auto­no­mie Edith Augus­tin et de la crèche fami­liale du CCAS a montré l’im­por­tance de ces services pour nos aîné·es, nos enfants et l’en­semble de la
popu­la­tion.


Notre enga­ge­ment
La France Insou­mise a constam­ment soutenu cette mobi­li­sa­tion. Nous conti­nuons d’exi­ger du CCAS et de la ville
de Poitiers l’aban­don de ces ferme­tures et l’ou­ver­ture d’une concer­ta­tion sur le finan­ce­ment et les pers­pec­tives d’ave­nir
des rési­dences auto­no­mie et des crèches dans notre commune.


L’hu­main d’abord !
Les déci­sions prises pour des raisons pure­ment comp­tables ne sont pas accep­tables. Certes, les budgets accor­dés par l’Etat et le conseil dépar­te­men­tal pour le soin de nos aîné·es et celui de nos enfants sont très insuf­fi­sants.
Tout est fait pour que se multi­plient les rési­dences et les crèches privées, là où il faudrait au contraire créer de véri­tables
services publics.
Mais la ville de Poitiers doit faire face à cette situa­tion, en assu­rant l’ave­nir de ses propres services.

Des déci­sions à courte vue
La ferme­ture de la rési­dence E. Augus­tin est une déci­sion injuste, qui fait dispa­raître une struc­ture de proxi­mité et dont
les loyers étaient acces­sibles pour les personnes peu fortu­nées.
Mais elle est aussi un calcul à courte vue. Dans les années qui viennent, le nombre de personnes de plus de 75 ans va explo­ser en France et il va falloir créer de 200.000 à 300.000 places dans des rési­dences seniors.
Ce n’est pas le moment de suppri­mer des struc­tures qui fonc­tionnent bien. Si des places sont dispo­nibles dans les
rési­dences auto­no­mie, c’est l’oc­ca­sion de promou­voir de belles inno­va­tions, comme le mélange des jeunes et des
ancien·nes dans des rési­dences inter­gé­né­ra­tion­nelles.


Défendre les services publics
La dernière crèche fami­liale de la Ville de Poitiers ne doit pas dispa­raître. Pour répondre au mieux aux diffé­rents besoins
des familles et à la diver­sité de leurs attentes éduca­tives, il est indis­pen­sable de propo­ser diffé­rents types de struc­tures
d’ac­cueil des tout-petits.
L’enjeu, c’est de donner à chaque enfant la possi­bi­lité de s’épa­nouir et de se prépa­rer aux appren­tis­sages scolaires.
Fermer cette struc­ture, c’est réduire le service public alors qu’il faudrait le déve­lop­per, en faisant mieux connaître ce type de struc­ture et en s’ap­puyant sur l’im­pli­ca­tion des familles.


Assez de calculs à court terme !
Oui à la soli­da­rité et à la démo­cra­tie !

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