Inad­mis­sible cette esca­lade des violences poli­cières !

Comment répond le gouver­ne­ment à l’op­po­si­tion majo­ri­taire de la popu­la­tion à sa loi travail ?

Dans l’en­ceinte parle­men­taire par l’ar­ticle 49.3 qui censure tout débat démo­cra­tique, pour masquer son absence de majo­rité.

Dans la rue, sur les barrages de grévistes, par des violences poli­cières inad­mis­sibles. Et par l’in­ter­dic­tion de mani­fes­ta­tion pour des anima­teurs-trices du mouve­ment social.

Violences à Fos-sur-Mer où les grévistes, après la levée du barrage, sont pour­chassé-es dans les rues, la Bourse du travail étant en état de siège.

Violences des inter­pel­la­tions qui se répètent à chaque mani­fes­ta­tion, et notam­ment le 1er mai, dans les rues de Paris, Lille, Nantes, Rennes : mani­fes­tant-es frappé-es, trainé-es par terre !

A Fos-sur-Mer, deux sala­rié-es, dont l’un griè­ve­ment blessé, ont été les victimes d’un auto­mo­bi­liste qui a foncé sur un barrage.

A chaque fois, ce sont gazages massifs, utili­sa­tion répé­tée d’armes présen­tées comme non-létales mais qui blessent grave­ment, comme cet étudiant rennais qui a perdu un oeil suite à un tir de flash-ball, tirs tendus malgré leur inter­dic­tion.

Nombreux sont les témoi­gnages sans aucun effet sur le compor­te­ment de la police.

Les forces de police n’hé­sitent pas à procé­der à des arres­ta­tions arbi­traires. C’est ce qui est arrivé, par exemple, à un cama­rade d’En­semble!, syndi­ca­liste CGT du secteur de la petite enfance à la ville de Paris, hier. Blessé à la tête, ce qui lui vaut 4 jours d’ITT, il est accusé de « lance­ment de projec­tiles », ce qu’il conteste.

Les méthodes musclées de main­tien de l’ordre, dictées par le gouver­ne­ment, ont un but : pour­rir les mani­fes­ta­tions, décou­ra­ger la parti­ci­pa­tion popu­laire, réduire à néant le droit de mani­fes­ter, crimi­na­li­ser le mouve­ment social.

Pour « Ensemble! », ces violences poli­cières sont indignes d’un état de droit. Nous les condam­nons.

Nous exigeons l’aban­don des armes dange­reuses comme les flash-ball, la libé­ra­tion des mani­fes­tant-e-s arrêté-e-s.

Le 27 mai 2016.

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