Selon le dernier sondage de ce matin, la vraie gauche serait largement en tête au premier tour de la présidentielle avec 29% (Hamon 17 %, Mélenchon 11,5%, Jadot 1,5%). Il ne faut pas gaspiller cette opportunité. Il existe une réelle convergence d’idées entre les trois candidats, il faut en profiter autour de trois axes :
– La définition d’engagements communs et complets, avec certification de les tenir, autour d’une politique économique favorable au salariat, de la nationalisation de l’ensemble des monopoles privés, d’une renégociation des traités européens, de la reconstruction d’une sécurité sociale de type CNR, de l’égalité femmes/hommes, d’une forte régulation bancaire et financière, d’une politique de transition écologique, d’une totale réforme du Sénat et du Conseil économique social et environnemental autour des principes de démocratie participative….
– Le tirage au sort du candidat commun à la présidentielle parmi les trois candidats actuels, les deux autres devenant, également par tirage au sort, l’un premier ministre, l’autre ministre de l’économie et de l’environnement.
– Des candidatures unitaires aux législatives.
Concernant les défenseurs de la politique du septennat Hollande (qu’ils soient écologistes ou socialistes), ils pourront choisir d’intégrer cette alternative ou de clarifier définitivement leurs positions en rejoignant Macron.
Un citoyen de gauche encarté nulle part, le 04/02/17
« septennat Hollande » : 5 ans c’était deja bien assez long, non ?
Aux remarques portées par ce texte, la résolution politique décidée ce week-end par Ensemble! apporte une méthode; pour aller vers une réponse.
La méthode s’adresser aux trois candidats et à leurs soutiens pour leur proposer une plateforme commune d’action antilibérale et écologiste. Mélenchon qui ignora les electeurs et électrices du premier tour de ces primaires dites citoyennes a fait un appel à Hamon, au soir du second tour, qui va dans le bon sens.
Hamon qui a le mérite d’avoir ridiculisé Valls le matraqueur de nos manifestations devra répondre à la question de savoir s’il rompt avec les amis de Valls qui par dizaines sont intronisés par le Ps pour les législatives.
Il y a d’autres questions qui méritent réponses.
Haricot rouge,
il ne s’agit pas de restituer le petit arc de forces qui a soutenu Hollande jusqu’au bout puisque c’est un frondeur qui a été choisi par les électrices et électeurs de ces primaires. Il ne s’agit pour nous non plus de donner un chèque en blanc à un apparatchik du PS, même s’il effectue peut-être une mue. Il s’agit d’être à la hauteur de ce débat politique où la question sociale fait retour, où les thèmes du FN ne sont plus si omniprésents, où la droite réactionnaire montre son visage misogyne et haineux. Il y a une dynamique inattendue qui existe.