L’objectif de la rencontre du 17 mars 2017 était double, d’une part, c’est d’expliquer les raisons de la révolution et d’autre part, faire connaître la culture syrienne.
A cette soirée , il y avait environ 60 personnes, plus de la moitié était français.
L’association « pour la paix en Syrie » et le groupe d’étudiant syrien présent à cette soirée sont très satisfaits de la participation des poitevins et poitevines qui sont venus voir et partager un bout de la Syrie.
Le président de l’association a abordé la question de la révolution syrienne et son déclenchement. Puis, pourquoi le peuple syrien veut un changement du régime et voir une Syrie libre et démocratique.En tout cas, le peuple syrien a la conviction que sa révolution est profonde et juste, même si elle traverse une crise. Le peuple croit, car ne pas croire en l’espoir, signifie le perdre à jamais, et justement, les syriens ont démontré, durant six ans qu’ils n’ont pas le choix et sont déterminés à obtenir leur droit et leur liberté.
Un hommage rendu aux quelques héros de la révolution syriens, comme Hamzé Al-khatib, Ghiasse Mater et Akram Raslan et tant d’autres qui ont sacrifiés leur vie pour une Syrie libre.
Nous avons voulu exposer l’ampleur de la tragédie syrienne en projetant un film documentaire « Nous sommes tous des enfants syriens ». Il montre la crise humanitaire des réfugiés dans les pays limitrophes, qui touche particulièrement les enfants. Plus de la moitié sont déscolarisés.
La poésie est très présente dans la vie des syriens, elle est l’une des piliers de la culture syrienne.Les étudiants syriens de l’université de Poitiers ont lu quelques strophes du poème « le coq sadique » de Nizar Qabbani et « Elle va nue la liberté » de Maram Al- Masri.
Puis une note d’espérance du pianiste allemand-syrien Malek Jandali, originaire de la ville de Homs, a enchanté les invités par son film de musique intitulé ( Amal ) qui signifie espoir.
La soirée s’est terminée dans la joie et la bonne humeur, autour d’un repas offert par l’association et les familles syriennes. Les invités ont apprécié les différents plats et ont dialogué et conversé dans une ambiance conviviale et agréable mêlant la musique et la danse folklorique syrien appelée ( Dabka ou Dabkeh). C’est une danse de groupe en ligne où les danseuses et danseurs se tiennent les mains et frappent le sol fortement.
Notre objectif de la rencontre était atteint : offrir un lieu de rencontre et d’échange afin de faire connaître un plus la Syrie, sa culture et son histoire récente.
Un grand merci à tous les bénévoles qui ont œuvré pour la réussite de cet événement. C’était une super soirée.
L’association « pour la Paix en Syrie » et le groupe d’étudiant et les familles syriennes présents remercient tous les invités qui sont venus partager avec nous un bout de la Syrie. Nous apprécions leur solidarité avec le peuple syrien,Nous espérons que la paix régnera , prochainement, en Syrie.
Mohamed Moussa , président de l’association