Les guerres, toutes les guerres, sont de tout temps la partie la plus sombre et la plus condam­nable de notre civi­li­sa­tion.

Aujourd’­hui, en plein 21e siècle, tout près de chez nous géogra­phique­ment, en Europe, mais encore plus près de chez nous d’un point de vue cultu­rel et histo­rique, nous vivons l’hor­reur de deux guerres tolé­rées et nour­ries par les inté­rêts impé­ria­listes qui agressent les nations d’Ukraine et de Pales­tine.

Ces deux guerres, tout en étant diffé­rentes, présentent des inté­rêts et des stra­té­gies simi­laires. Il s’agit d’oc­cu­per un terri­toire qui a une iden­tité natio­nale par la force des armes et de le faire de la façon la plus horrible en tuant des civils et sans aucune pudeur en s’en prenant aux plus faibles, les enfants.

En Cata­logne, nous, membres du Réseau ibérique de soli­da­rité avec l’Ukraine, avons lancé une campagne de sensi­bi­li­sa­tion de la société cata­lane sur les très graves consé­quences de ces deux guerres qui font régner l’hor­reur et la douleur avec des crimes visant les enfants ukrai­niens et pales­ti­niens.

Nous sommes conscients que cette campagne devra répondre à des inter­ro­ga­tions faisant la diffé­rence entre ces deux guerres, car en effet il y a des diffé­rences. Cela étant, les consé­quences huma­ni­taires sont équi­va­lentes et doivent nous permettre de pous­ser l’opi­nion publique à mani­fes­ter en faveur des droits fonda­men­taux des citoyens qui doivent pouvoir vivre en paix et dont l’iden­tité natio­nale doit être respec­tée.

Car souvent les décla­ra­tions des négo­cia­tions diplo­ma­tiques encou­ra­gées par des pays tiers cachent des inté­rêts person­nels étran­gers à ceux des citoyens des pays agres­sés. L’iden­tité des promo­teurs de ces deux guerres, les puis­sants États de Russie et d’Is­raël, et leur influence peuvent nous faire oublier l’iden­tité et les droits des peuples d’Ukraine et de Pales­tine.

Motions aux conseils muni­ci­paux et jume­lages
La campagne du RISU cherche à gagner des appuis à partir de la prise de conscience sociale, en rassem­blant des soutiens person­nels, d’as­so­cia­tions citoyennes et d’ins­ti­tu­tions de notre pays, mairies, Parle­ment de Cata­logne, qui pour­raient orga­ni­ser des événe­ments d’in­for­ma­tion et de mobi­li­sa­tion lorsqu’elles le juge­ront oppor­tun et néces­saire. Nous avons déjà commencé à travailler dans ce sens avec la volonté de rassem­bler des forces et de faire « boule de neige ».

(…)

Pour soute­nir cet appel, on peut signer via ce lien :
https://www.ipeti­tions.com/peti­tion/pau-i-lliber­tat-per-la-infan­cia-a-pales­tina-i.

Cela va nous aider à faire gros­sir la mobi­li­sa­tion contre l’agres­sion dont souffrent les popu­la­tions civiles les plus vulné­rables, les enfants, que ce soit dans la guerre en Ukraine ou à Gaza. Il faut arrê­ter les horreurs de ces guerres.

Voici le sens de l’en­ga­ge­ment et du travail lancés par les mili­tantes et les mili­tants du RISU.

Toni Morral
Toni Morral est ancien maire de Cerda­nyola (Cata­logne) et membre du RISU (Réseau ibérique de soli­da­rité avec l’Ukraine). Barce­lone. 10 juin 2025.

Publié dans : Soutien à l’Ukraine résis­tante. N° 39–40 – 1er juillet 2025
https://entre­les­li­gne­sen­tre­les­mots.word­press.com/2025/06/30/soutien-a-lukraine-resis­tante-n-39–40–1er-juillet-2025/
https://www.syllepse.net/syllepse_images/soutien-a—lu­kraine-re–sis­tan­te–n-deg-39–40–40_compres­sed.pdf