Toujours la guerre ?

Amnis­tie des fauteurs de guerre et après ? Nouvelle guerre ?

Résis­ter c’est en pas se plier au déter­mi­nisme auto­réa­li­sa­teur de « toujours la guerre »

Au lende­main des élec­tions prési­den­tielles en Argen­tine un article attire notre atten­tion.

Il ne s’agit pas des résul­tats, non plus des stra­té­gies ou des alliances des forces en présence.

Cette nouvelle nous informe que plusieurs jour­na­listes de « la nación »mani­festent leur oppo­si­tion à un édito­rial du jour­nal argen­tin deman­dant l’am­nis­tie ainsi que l’ar­rêt des pour­suites des anciens tortion­naires pendant la dicta­ture mili­taire (1976–1983).

Article repris dans « le Monde » du 23 /11 /2015

Nous ne pouvons rester indif­fé­rents et nous dénonçons de la manière la plus éner­gique ces événe­ments contre les droits de l’homme. Nous dénonçons cette mani­pu­la­tion tendant à effa­cer les millions de dispa­rus, de tous les âges et issus de tous les secteurs sociaux cultu­rels, profes­sion­nels, univer­si­taires, artistes, ouvriers, étudiants et même des bébés . « Plus jamais ça »

Mais au-delà de notre indi­gna­tion et en nous nous reven­diquons citoyens du monde, il y a dans cette situa­tion kafkaïenne matière à notre réflexion.

Il ne s’agit pas de trans­po­ser la situa­tion argen­tine ici ou ailleurs.

Nous n’ana­ly­se­rons pas ici des stra­té­gies des partis poli­tiques argen­tins pour faire des compa­rai­sons simplistes car se serait insuf­fi­sant pour comprendre des situa­tions dans des lati­tudes socio-cultu­relles diffé­rentes.

Mais on peut réagir à des point d’éveil cligno­tants ou symp­to­ma­tiques qui amènent à prendre posi­tion parce qu’il y a une situa­tion extrême : la guerre !!

C’est notre devoir d’Homme, porteur, défen­seur, mili­tant de la VIE, de faire la GUERRE à la GUERRE.

Le langage devient idéo­lo­gie : « échan­geons nos liber­tés contre des mesures de sécu­rité ». Élimi­nons nos enne­mis, et l’idéo­lo­gie déjà mise en exergue par tous les moyens de Démo­cra­tie Forte : ce système auto­ri­taire appuyé sur une struc­ture juri­dique qui exploite la peur, cette insé­cu­rité provoquant l’ex­crois­sance des forces répres­sives auto-réali­sa­trices.

Et voilà les théo­ri­ciens agitant ce fantasme de la Démo­cra­tie Forte.

L’His­toire ne se répète pas. Cela était présent chez les mili­tants des droits de l’homme dans le passé, battons-nous pour empê­cher le futur morbide.

Román Domín­guez

28/11/2015

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