L’amendement en première lecture lors du vote du budget, adopté à l’initiative notamment du député de la Vienne A. Claeys, a soulevé le sprotestations unanimes de la droite départementale. De quoi s’agit-il ? Il s’agit d’orienter le « fond départemental de péréquation de la taxe professionnelle » (dit « fond Civaux » dans notre département) de 11,46 M€, réparti entre 265 communes (sur les 281) du département. Il servirait exclusivement à des investissements pour les communes qui peuvent encore investir et les subventions seraient octroyées dorénavant par l’État et non plus par le Conseil Général
Déshabiller Pierre pour habiller Paul
Se plaçant dans la droite ligne de la politique d’austérité, l’amendement du Parti Socialiste va ponctionné encore une fois au plus près de la vie des citoyen.nes. Après les fermetures des services publics (poste, trésorerie, classes, etc.) et la réduction drastique du budget des collectivités territoriales (3,7 milliards en 2015, 11 milliards sur 3 ans), voilà maintenant que cet amendement permet de prendre encore dans la poche de certaines communes pour que d’autres investissent.
La droite départementale se voit dépouillée, c’est le seul aspect positif de cet amendement, d’une des mannes qui sont à la base de sa politique clientéliste. Jusqu’à présent ce fond était réparti de façon tout ce qu’il y a de plus opaque, en fonction des allégeances politiques.
Une politique alternative
À l’heure où j’écris ces lignes, le Sénat a rejetté cet amendement et a reçu le soutien de Valls « pour l’année 2015 ».
Une vraie politique départementale de gauche écologique propose une politique radicalement différente : sortir de l’austérité qui étrangle la population et les collectivité territoriales, reprendre notamment par une fiscalité juste les milliards versés à fond perdu au MEDEF, révolutionner nos institutions pour que citoyen.nes et élu.es soient associé.es de haut en bas aux décisions et que des critères transparents d’octroi des subventions soit décidés, à l’inverse des pratiques de plus en plus autoritaires de l’État et de ses représentant.es.
Il faudra s’en rappeler pour le sprochaines élections de mars 2015.
Pascal C