Libé­ra­tion immé­diate des jeunes et des mili­tant-e-s poli­tiques Kanak empri­sonné-e-s !

Le 26 juin 2024

NON à la répres­sion colo­niale en Kanaky !

Le colo­nia­lisme français présent en KANAKY depuis 1853 (171 ans) refuse abso­lu­ment de recon­naître la légi­ti­mité du peuple KANAK présent sur ses terres depuis plus de 3000 ans.

Après avoir essayé d’ex­ter­mi­ner les Kanaks, de les spolier de leurs terres et de leurs richesses, la France colo­nia­liste veut, par une loi scélé­rate, reti­rer au peuple KANAK son droit inalié­nable à la pleine souve­rai­neté.

La tenta­tive de dégel du corps élec­to­ral visant à rendre défi­ni­ti­ve­ment impos­sible l’ac­cès du peuple kanak à la souve­rai­neté s’est heur­tée à la mobi­li­sa­tion et à la déter­mi­na­tion du peuple kanak, en parti­cu­lier de sa jeunesse qui a payé un lourd tribut pour que Kanaky soit enfin libre.

En viola­tion des accords de Mati­gnon (1988) et de Nouméa (1998) visant à instau­rer une « commu­nauté de destin », le président de la Répu­blique française et son gouver­ne­ment, en collu­sion avec une frange extré­miste et raciste des Caldoches et des nouveaux immi­grants, veulent impo­ser au peuple KANAK l’im­mo­bi­lisme colo­nial, l’ex­ploi­ta­tion et le mépris. En envoyant plus de 3500 mili­taires – qui soutiennent les milices racistes tuant impu­né­ment les kanaks – en utili­sant la justice pour impo­ser l’injus­tice, le président de la France et son gouver­ne­ment ont choisi la voie de la répres­sion pour mettre plei­ne­ment en oeuvre la circu­laire Mess­mer du 8 juillet 1972 visant à « réus­sir une opéra­tion de peuple­ment outre-mer ».

Ainsi, la machine répres­sive du système colo­nial français a déployé ses manœuvres d’in­ti­mi­da­tion et arrêté et déporté 11 mili­tants dont des respon­sables de la CCAT, de la radio Djido et d’autres orga­nismes appa­ren­tés au FLNKS pour des motifs surréa­listes de « terro­risme » !

Comme pour Tous­saint LOUVERTURE – 1802, BEHANZIN – 1894 et l’OJAM – 1963 en Marti­nique, le GONG -1967 et l’ARC – 1987 en Guade­loupe, le MOGUYDE – 1974, les mili­tants poli­tiques et syndi­caux – 1974, – 1980, – 1997 en Guyane, le colo­nia­lisme français empri­sonne et déporte loin de leur pays les mili­tantes et mili­tants kanaks.

Huit (8) d’entre eux ont été mis en garde à vue prolon­gée, puis en déten­tion provi­soire dans les prisons françaises : Mulhouse, Dijon, Ville­franche sur Saône, Riom, Blois, Bourges. L’ar­res­ta­tion et la dépor­ta­tion des mili­tants kanaks n’ar­rê­te­ront à coup sûr en rien le proces­sus inéluc­table et légi­time d’ac­ces­sion à la souve­rai­neté de Kanaky.

Les orga­ni­sa­tions signa­taires de Guade­loupe, Guyane et Marti­nique :

Expriment leur soli­da­rité indé­fec­tible envers les coura­geux combat­tants kanak de la dignité.

Réitèrent leur soutien total envers les mili­tantes et mili­tants arrê­tés de manière arbi­traire par les auto­ri­tés répres­sives du colo­nia­lisme française. Appellent à la mobi­li­sa­tion tous leurs mili­tants en exigence de la libé­ra­tion immé­diate et sans condi­tions de tous les mili­tant-e-s et prison­nier-e-s poli­tiques kanaks

Dénoncent les méthodes d’ex­ter­mi­na­tion et de géno­cide perpé­trés par l’état français à l’en­contre du peuple Kanak, rele­vant d’un crime contre l’Hu­ma­nité

Condamnent les actes colo­nia­listes du président et du gouver­ne­ment français et lancent un appel à la soli­da­rité inter­na­tio­nale.

Soutiennent la lutte du peuple Kanak pour son droit inalié­nable à la pleine souve­rai­neté et à l’in­dé­pen­dance

VIVE KANAKY LIBRE

Guade­loune, Guyane, Marti­nique, lundi 24 juin 2024

SIGNATAIRES

GUADELOUPE
ANG, COMBAT OUVRIER, CFTC, CGTG, CIPN, CIPPA, FAEN SNCL, ENKG, FO, FSU, KSG, LAKOU SANTE, LKP, MIR GUADELOUPE, MOUMAN NONM, PPDG, SOLIDAIRES GUADELOUPE, SPEG, SUD PTT GWA, SUNICAG, TRAVAYE E PEVIZAN, UGTG, UPIG

GUYANE
KOMITE DRAPO – MIDES – MIR GUYANE- PSG, PÉYI GUYANE – UTG

MARTIMIQUE
ANLOT LAREI. POU LAVI*REZSTANS, CDMT, CERCLE FRANTZ FANON, CGTM, CGTM FSM, CNCP APAL, CNR, COMBAT OUVRIER, GRS, IKIMA, K13J20, KONSYANS MAINIK, LE LAMENTIN LA RELEVE, MARTINIQUE NOUVELLE CONCEPTION, MIM, MIR, MPREOM, MODEMAS, ORGAPEYI, PADEMA, PALIMA, PCM, PKIS, UGTM

https://ustke.org/actua­lites/actua­lite-poli­tique/Des-orga­ni­sa­tions-de-Guade­loupe,-Guyane-et-Marti­nique-disent-non-a-la-repres­sion-colo­niale-en-Kanaky-!-at_1497.html

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