Tribune libre. Gauches parti­sanes : somnam­bu­lisme poli­tique et élec­to­ral. Olivier Le Cour Grand­mai­son. Brèves remarques sur la situa­tion présente (première partie) »

Gauches parti­sanes : somnam­bu­lisme poli­tique et élec­to­ral. Brèves remarques sur la situa­tion présente (première partie)

Olivier Le Cour Grand­mai­son

Univer­sité d’Evry-Val d’Es­sonne, sciences poli­tiques et philo­so­phie poli­tique

https://blogs.media­part.fr/o-le-cour-grand­mai­son/blog/110724/gauches-parti­sanes-somnam­bu­lisme-poli­tique-et-elec­to­ral-breves-remarques-sur-la-situa­tion

(…)

Le « macro­nisme », cette construc­tion singu­lière, fort peu origi­nale en vérité, faite d’op­por­tu­nisme sans bornes au service d’un néo-libé­ra­lisme toujours plus destruc­teur des conquis sociaux, toujours plus auto­ri­taire pour parve­nir à ses fins et, ce faisant, toujours plus atten­ta­toire aux droits et liber­tés démo­cra­tiques, a subi un revers majeur. N’ou­blions pas l’obs­cène déma­go­gie xéno­phobe et isla­mo­phobe, catas­tro­phique pour les premier-e-s concer­nées, faite loi contre « le sépa­ra­tisme » (24 août 2021) et loi « immi­gra­tion, inté­gra­tion, asile » (26 janvier 2024), mal nommées lois « Darma­nin. » En effet, ce très liber­ti­cide ministre de l’In­té­rieur, le plus dange­reux, sans doute, depuis la fin de la guerre d’Al­gé­rie, qui a combattu avec constance tous les mouve­ments sociaux et de contes­ta­tion, et dissous un nombre record d’as­so­cia­tions, n’a fait qu’ap­pliquer les orien­ta­tions déci­dées à l’Ely­sée[2].

(…) Ils conti­nuent d’ailleurs de soute­nir ce dernier avec achar­ne­ment en réha­bi­li­tant, comme les Répu­bli­cains et l’ex­trême-droite, un très impro­bable « péril rouge », « vert » et « wokiste », quali­fiée « d’is­lamo-gauchisme ». Baroque fantôme qu’ils ont inventé pour effrayer finan­ciers, indus­triels, bour­geois-es, petits-bour­geois, épar­gnants et déclassé-e-s divers, et obte­nir ainsi leurs suffrages. Quant aux cris d’or­fraie, pous­sés au nom de la défense préten­due des « valeurs répu­bli­caines » par divers ministres ou ex-ministres, élus et respon­sables de la mino­rité prési­den­tielle, ils sont ceux d’hommes et de femmes qui observent avec angoisse le tombeau ouvert dans lequel leur carrière et leurs ambi­tions poli­tiques pour­raient être préci­pi­tées.

(…) Quant aux gauches parle­men­taires, la déci­sion du président leur a permis de faire oublier leur nième défaite, subie à l’oc­ca­sion des élec­tions euro­péennes, dans les vapeurs joyeuses et promet­teuses de l’unité enfin retrou­vée. De là ce Nouveau front popu­laire consti­tué pour combattre au mieux le parti prési­den­tiel et les progrès toujours sinis­tre­ment spec­ta­cu­laires du Rassem­ble­ment natio­nal. Cela confirme qu’aux « époques de crise », les contem­po­rains, qui « semblent occu­per (…) à créer quelque chose (…) de nouveau, évoquent crain­ti­ve­ment les esprits du passé, qu’ils leur empruntent leurs noms, leurs mots d’ordre et leurs costumes pour appa­raître sur la nouvelle scène de l’his­toire sous ce dégui­se­ment respec­table et avec ce langage emprunté ». « Farce[s][3] », écri­vait Karl Marx de ces répé­ti­tions auxquelles il a consa­cré des pages restées célèbres, mais farces on ne peut plus sérieuses et parfois tragiques, n’en déplaise à l’au­teur du Capi­tal. Les exemples qu’il mobi­lise en témoignent, de même celui qui nous occupe. En s’ins­pi­rant du Front popu­laire, passa­ble­ment mytho­lo­gisé [4] et singu­liè­re­ment amputé, pour ne pas inquié­ter citoyen-ne-s et adver­saires poli­tiques, de la puis­sante grève géné­rale et des innom­brables occu­pa­tions d’usines qui ont joué un rôle essen­tiel pour arra­cher les conquêtes sociales que l’on sait, les uns et les autres cher­chaient à puiser dans ces événe­ments une éner­gie nouvelle suscep­tible de les aider à combattre avec succès leur enne­mis du moment : Jordan Bardella et Marine Le Pen. Nul doute, aussi, en se drapant dans les mémo­rables succès de mai et de juin 1936, ils enten­daient masquer leurs anciennes faiblesses passées et présentes, et conju­rer les menaces élec­to­rales et poli­tiques qui s’ac­cu­mu­laient. Mieux vaut tard que jamais, assu­ré­ment.

Igno­raient-ils ces respon­sables, qui ont fait preuve d’une irres­pon­sa­bi­lité coupable, qu’en se présen­tant à la vota­tion euro­péenne guidés par des consi­dé­ra­tions boutiquières et comp­tables, et par la volonté de gérer soli­tai­re­ment leur maigre capi­tal poli­tique, média­tique et person­nel, ils cour­raient au-devant d’une défaite annon­cée et, plus grave encore, qu’ils contri­buaient à paver la voie de ceux qu’ils combat­taient ? Stupé­fiant aveu­gle­ment redou­blé alors par la suren­chère des polé­miques employées par les uns et les autres pour se distin­guer à tout prix en portant à l’en­contre de leurs alliés d’hier, qui sont ceux d’aujourd’­hui, de terribles accu­sa­tions. De là, les outrances rhéto­riques de beau­coup et les propos indignes de quelques-uns qui ont apporté leur soutien déma­go­gique et obscène au scan­da­leux procès en anti­sé­mi­tisme intenté par l’ex­trême-droite et les diffé­rentes compo­santes du parti de l’Ordre à l’en­contre de la France insou­mise. Enfin, plusieurs d’entre eux ont paré leur secta­risme morti­fère, leur irré­pres­sible pulsion hégé­mo­nique et leur préten­tion à incar­ner seul un impro­bable « bloc popu­laire » ou progres­siste des atours avan­ta­geux de l’unité et de la fidé­lité à leurs enga­ge­ments anté­rieurs. Pour­tant, il n’était pas néces­saire d’être grand clerc pour savoir que ces diver­gences, exacer­bées à dessein pour les besoins de leur mauvaise cause, allaient décou­ra­ger le « peuple de gauche » et néces­sai­re­ment profi­ter au Rassem­ble­ment natio­nal. Peu impor­tait alors à ces somnam­bules poli­tiques ; ils parti­ci­paient aux élec­tions euro­péennes non pour tenter de gagner ensemble mais pour se comp­ter, main­te­nir leur posi­tion au sein des gauches et/ou rééqui­li­brer les rapports de force en leur faveur afin de prépa­rer les muni­ci­pales et, bien sûr, les prési­den­tielles pour lesquelles certain-e-s ont déjà orga­nisé écurie, dîners discrets et réseaux divers pour mieux se pous­ser du col.

Triomphe réitéré, déri­soire et dange­reux de la lutte des places, des appa­reils et des ego, enivrés par l’exer­cice du pouvoir et plus encore par celui que les uns et les autres convoitent ; l’en­semble a préci­pité leur échec collec­tif et parfois le déclin de certains. Telles sont les origines de la frayeur éprou­vée par ces gauches. C’est elle qui les a pous­sées, pour sauver leur forma­tion respec­tive, leurs élu-e-s et leur diri­geant-e-s, à créer un Nouveau front popu­laire d’abord motivé par la volonté d’échap­per à un naufrage plus terrible encore pour leur exis­tence et leur avenir poli­tiques. Après le brou­haha des anathèmes stériles, qui a favo­risé divi­sions, incom­pré­hen­sion et déses­pé­rance, la ferveur de l’unité et de l’es­poir recou­vrés ? Partiel­le­ment car sitôt l’ac­cord conclu, alors que la victoire semblait très impro­bable et que le spectre du Rassem­ble­ment natio­nal obscur­cis­sait toujours l’ho­ri­zon, les ambi­tions person­nelles ont repris le dessus. De là, ces stupé­fiantes et indé­centes disputes pour savoir qui serait le prochain Premier ministre de la France. Irres­pon­sable somnam­bu­lisme poli­tique encore et toujours de celles et ceux qui, tout en affir­mant être les hérauts des classes popu­laires, défendent plus souvent qu’à leur tour leur propre posi­tion pour s’éton­ner ensuite du discré­dit qui collec­ti­ve­ment les frappe et des succès de leur ennemi.

Avant la mémo­rable soirée du 7 juillet 2024, et main­te­nant plus encore, la machine à produire des analyses conve­nues, suppo­sées rendre compte de la situa­tion et de celle des gauches repré­sen­tées à l’As­sem­blée natio­nale, tourne à plein régime. Elle four­nit à leurs respon­sables et aux divers ventri­loques qui les suivent des éléments de langage propres à mino­rer d’une part la progres­sion de l’ex­trême-droite, la résis­tance signi­fi­ca­tive des diffé­rentes frac­tions du parti de l’Ordre et la gravité de la conjonc­ture, et à majo­rer d’autre part leur propre réus­site quali­fiée de victoire. Ines­pé­rée victoire à la Pyrrhus en vérité car les heures s’égrènent toujours rapi­de­ment et le crépus­cule du soir conti­nue de s’as­som­brir. La surprise provoquée par la disso­lu­tion secrè­te­ment prépa­rée, la briè­veté de la campagne élec­to­rale et le rôle des médias, notam­ment, ne peuvent expliquer les raisons pour lesquelles les citoyen-ne-s français ont, en 2017, livré le pays au jeune banquier que l’on sait, réci­divé cinq ans après en privant une fois encore « l’In­sou­mis en chef » d’un second tour. Celui-là même qu’il n’est jamais parvenu à atteindre même s’il a réussi à subli­mer la succes­sion de ses hono­rables défaites en victoires promet­teuses pour conti­nuer à s’im­po­ser comme le candi­dat « natu­rel » de la gauche. Puis­sance de la rhéto­rique et de la déné­ga­tion qu’elle soutient, et du « machin » gazeux que Jean-Luc Mélen­chon dirige d’une main de fer en le purgeant régu­liè­re­ment de celles et ceux qui contestent sa ligne. Autant de facteurs essen­tiels qui aident à comprendre la réité­ra­tion des échecs subis par ce diri­geant qui persé­vère dans l’ap­pli­ca­tion de ses orien­ta­tions sectaires et dans la mise en œuvre de ses méthodes auto­ri­taires. Il est vrai­ment singu­lier d’avoir à rappe­ler cette loi pour­tant simple, confir­mée par les infor­tunes de celui qui préside aux desti­nées de la France insou­mise : la répé­ti­tion des mêmes erreurs conduit inva­ria­ble­ment aux mêmes revers et ces revers peuvent se muer en catas­trophe lorsque le vainqueur est un ennemi poli­tique résolu.

Enfin, n’en déplaisent aux entêté-e-s du Nouveau front popu­laire, énivrés par le nombre de député-e-s obtenu et par la pers­pec­tive irréa­liste de former un gouver­ne­ment stable et capable d’ap­pliquer le programme pour lequel ils ont été élus, les faits et les chiffres sont têtus. Deux ans après la réélec­tion d’Em­ma­nuel Macron en 2022, au second tour des légis­la­tives, le 7 juillet 2024, les Français-e-s, selon l’ex­pres­sion consa­crée, ont accordé la majo­rité de leur suffrage au Rassem­ble­ment natio­nal et à ses alliés – 10 126 823 voix – aux Répu­bli­cains extrême-droi­ti­sés et adeptes, pour beau­coup d’entre eux, de la pseudo-théo­rie du « Grand rempla­ce­ment » – 1 689 753 voix – et à la mino­rité prési­den­tielle – 6 974 499voix – ; tous ayant repris à leur compte nombre de thèmes, d’élé­ments de langage et de propo­si­tions depuis long­temps défen­dues par Marine Le Pen. En attestent les lois préci­tées et, plus sinis­tre­ment encore, le projet, radi­cal et très inquié­tant, de remise en cause du droit du sol à Mayotte, salué par le RN et les Répu­bli­cains favo­rables à l’ex­ten­sion de cette réforme à la métro­pole. Outre la progres­sion conti­nue de l’or­ga­ni­sa­tion prési­dée par Jordan Bardella – entre 2017 et 2024, le nombre de ses député-e-s est passé de 8 à 143 ce qui est sans précé­dent sous la Cinquième Répu­blique -, les diverses frac­tions du parti de l’Ordre, qui sont d’ac­cord sur l’es­sen­tiel, ont ainsi obtenu les voix de 8 664 252 Français-e-s. Nonobs­tant les élec­teur-e-s qui ont voté pour leurs candi­dats afin de faire barrage à ceux du RN, l’écra­sante majo­rité d’entre eux se sont donc pronon­cés pour des forma­tions qui ont défendu et défendent toujours des orien­ta­tions xéno­phobes, isla­mo­phobes, racistes et grave­ment atten­ta­toires aux liber­tés démo­cra­tiques. Quant au Nouveau front popu­laire, il n’ob­tient que 7 065 667 voix – soit 25, 9% des suffrages expri­més – ce qui le situe en seconde posi­tion, très loin derrière le Rassem­ble­ment natio­nal – 37, 12% des suffrages expri­més, et juste devant la forma­tion prési­den­tielle.

Ces diffé­rents éléments ne sont pas des opinions déter­mi­nées par un pessi­misme de mauvais aloi, ou par une subjec­ti­vité qu’af­fo­le­rait la situa­tion présente, mais des réali­tés objec­ti­vées par les résul­tats offi­ciels que l’on sait. De là quelques consé­quences impor­tantes. Elles permettent de prendre la plus juste mesure de la conjonc­ture, de l’ex­trême-droi­ti­sa­tion des diffé­rentes compo­santes du parti de l’Ordre, laquelle progresse du même pas que les avan­cées du Rassem­ble­ment natio­nal, et d’ex­hu­mer les terribles dangers qui subsistent. Bien que réunies, les prin­ci­pales forma­tions des gauches ne repré­sentent, hélas, qu’un quart des citoyens ce qui rend l’ul­ti­ma­tum, adressé au chef de l’Etat pour former un gouver­ne­ment, incon­sis­tant. Tableau toujours partiel, pour ne pas dire partial, de la situa­tion. Il est donc impé­ra­tif de le complé­ter. En effet, à ces faiblesses poli­tiques, anciennes et toujours actuelles, s’ajoutent celles des orga­ni­sa­tions syndi­cales de sala­rié-e-s, d’étu­diant-e-s, et de lycéen-ne-s, et celles d’as­so­cia­tions et de collec­tifs divers, tous divi­sés et fragiles, et fragiles parce que divi­sés. L’en­semble dit l’im­men­sité de la route à parcou­rir pour parve­nir à inver­ser des rapports de force dégra­dés depuis des années. (…)

En persé­vé­rant dans le recours à des analyses et à des argu­ments super­fi­ciels et hâtifs, cent fois répé­tés et enten­dus, les diri­geants du Nouveau front popu­laire font de nouveau l’af­fli­geante démons­tra­tion qu’ils sont inca­pables de penser ces événe­ments, leurs origines loin­taines, les singu­la­ri­tés de la séquence sociale et poli­tique présente, et les mouve­ments souter­rains, lents d’abord, accé­lé­rés ensuite, qui ont permis au Rassem­ble­ment natio­nal d’ac­cu­mu­ler patiem­ment victoires cultu­relles, poli­tiques, média­tiques et élec­to­rales pour s’im­po­ser aujourd’­hui comme la première force parti­sane du pays. (…)

 

Plusieurs autres ques­tions majeures demeurent pendantes et les réponses appor­tées seront déter­mi­nantes pour la suite des événe­ments : soit le renfor­ce­ment rapide du Nouveau front popu­laire, soit la victoire de la candi­date du Rassem­ble­ment natio­nal lors des prési­den­tielles de 2027 ; telle est, aujourd’­hui, l’al­ter­na­tive la plus probable. Reste donc à expliquer comment cette orga­ni­sa­tion a réussi, au fil des ans, à deve­nir, pour 37% des citoyen-ne-s de ce pays le parti des sala­rié-e-s, du pouvoir d’achat, d’une frac­tion signi­fi­ca­tive de la jeunesse, de la défense des services publics et, inver­sion maligne plus impro­bable et plus terrible encore, le parti préten­du­ment philo­sé­mite que soutiennent désor­mais de célèbres person­na­li­tés juives et Amichai Chikli, ministre israé­lien chargé des Rela­tions avec la diaspora et de la lutte contre l’an­ti­sé­mi­tisme. Le 1er juillet 2024, entre les deux tours des légis­la­tives, ce membre du Likoud, parti­san du nettoyage ethnique de la bande de Gaza et de la colo­ni­sa­tion de l’en­clave, a déclaré : il « serait bon pour Israël[5] » que Marine Le Pen soit un jour élue prési­dente de la Répu­blique. Reste à expliquer, aussi, comment et pourquoi les forces de gauche, les orga­ni­sa­tions syndi­cales et les asso­cia­tions anti­ra­cistes de défense des droits humains ont été inca­pables d’en­di­guer la progres­sion conti­nue du RN ? Répondre à ces inter­ro­ga­tions diverses fait partie des urgences de l’heure mais elles placent toutes celles et tous ceux qui entendent pour­suivre la résis­tance, pour tenter de la trans­for­mer en une offen­sive enfin victo­rieuse, devant une diffi­culté majeure : il nous faut à la fois prendre le temps de la réflexion et du bilan, pour élabo­rer de façon collec­tive, unitaire, inclu­sive et démo­cra­tique des solu­tions, et nous mobi­li­ser au plus vite pour commen­cer à lutter contre l’ex­trême-droite et l’ex­trême-droi­ti­sa­tion des partis de gouver­ne­ment. (…)

Olivier Le Cour Grand­mai­son, univer­si­taire, dernier ouvrage paru : Racismes d’Etat, Etats racistes. Une brève histoire, éditions Amster­dam, 2024.

[1]. « Le dédain n’ôte rien à la colère ; il sera hideux, et il restera ridi­cule. Voilà tout. L’his­toire rit et foudroie », écri­vait Victor Hugo de Napo­léon III. Et l’au­teur des Misé­rables ajoute : « L’his­to­rien ne pourra que le mener à la posté­rité par l’oreille. » Toute ressem­blance avec l’ac­tuel chef de l’Etat serait évidem­ment fortuite. Napo­léon le Petit¸ Le Méjean, Actes Sud, 2007, p. 370.

[2]. Sur la dégra­da­tion constante des liber­tés publiques en France depuis l’élec­tion de Nico­las Sarkozy à la prési­dence de la Répu­blique, cf., Fr. Sureau, Sans la liberté, Galli­mard tracts, 2019.

[3]. Karl Marx, Le 18 Brumaire de Louis Bona­parte, (1852), Paris, Les Editions sociales, 1968, p. 15.

[4]. Voir, entre autres, D. Guérin, Front Popu­laire, révo­lu­tion manquée ? (1963), Marseille, Agone, 2013 et https://blogs.media­part.fr/olivier-le-cour-grand­mai­son/blog/140316/front-popu­laire-et-mytho­lo­gie-poli­tique-l-oubli-des-colo­nises

[5]. Cité par Le Monde, 10 juillet 2024.

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