Un texte de Guy Aubar­bier, mili­tant de la GES86. Réou­ver­ture d’un débat.

  • Le commu­nisme est une mise en commun……qui s’op­pose, tota­le­ment ou partiel­le­ment….(au gré des rapports de forces entre « classes sociales »)… à la propriété privée des moyens de produc­tion et à l’ap­pro­pria­tion inéga­li­taire des richesses natu­relles et de la valeur (moné­taire) créée par le travail (Valeur ajou­tée….ou PIB).

  • Le socia­lisme est, en prin­cipe, une volonté de satis­faire des besoins sociaux donc orga­ni­ser une redis­tri­bu­tion sociale plus égali­taire que celle impo­sée par le capi­tal.

En consé­quence, ce ne sont pas les mots ou concepts qui sont flous MAIS leurs mises en œuvre en rela­tion avec les possibles déter­mi­nés par l’état des rapports de forces et leurs traduc­tions conflic­tuelles dans les luttes capi­tal/travail ainsi que leurs traduc­tions certes défor­mées sur le champ élec­to­ral.

La ques­tion de comment se débar­ras­ser des méfaits du capi­ta­lisme demeure posée en perma­nence au sein même des milieux sociaux qui y auraient tout inté­rêt.

En l’état actuel, le programme de l’ave­nir en commun est une réponse qui nous paraît la mieux adap­tée à un chan­ge­ment, qui n’est radi­cal qu’à la mesure des avan­cées perma­nentes du capi­tal au détri­ment des besoins sociaux.

Prenons actes qu’en terme de mobi­li­sa­tions sociales le syndi­ca­lisme a subi des reculs impor­tants face aux lois travail, sur les retraites, sur les ques­tions du pseudo défi­cit de la sécu­rité sociale, sur celles de l’im­pôt (de moins en mins redis­tri­bu­tif)………ET aussi que les capa­ci­tés de mobi­li­sa­tion des secteurs sala­riés n’ont pas été assez radi­cales pour faire plier l’ad­ver­saire. La faute n’en incombe pas tota­le­ment aux direc­tions syndi­ca­les……­mais à la divi­sion entre­te­nue par des diver­gences d’ap­proche.

Quant au champ élec­to­ral….la droite et l’ex­trême droite occupent majo­ri­tai­re­ment l’es­pa­ce….avec le consen­te­ment passif de ce que fut « la gauche plus rien ».

Sur le fond des ques­tions socia­les….

Tout se joue sur la répar­ti­tion plus égali­taire de la Valeur ajou­tée (le PIB), la taxa­tion des prélè­ve­ments du capi­tal qui échappent aux coti­sa­tions sociales, les inéga­li­tés sala­riales femmes/hommes accen­tuées par la préca­ri­té…B­ref, un réta­blis­se­ment plus égali­taire comble­rait en moins de deux les comptes de la sécu­rité sociale (mala­die-famille-acci­dents du travail-retraites).

De même, le réta­blis­se­ment d’un impôt plus juste­ment réparti par augmen­ta­tion du nombre de tranches permet­trait immé­dia­te­ment une redis­tri­bu­tion en faveur des services publics tout en rédui­sant la dette socia­le…..

Soyons cepen­dant assez clairs sur le fait que l’ave­nir en commun est incom­pa­ra­ble­ment moins radi­cal que le programme commun d’union de la gauche des années 74–81…..ce qui indique une évolu­tion des rapports de forces en faveur du capi­tal sur le long terme.

Et aussi, mais il faut appré­cier si c’est à dire, que la direc­tion de la FI méri­te­rait d’être un peu trans­for­mée…..pour moins prêter le flanc aux offen­sives bour­geoises.

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