-
Le communisme est une mise en commun……qui s’oppose, totalement ou partiellement….(au gré des rapports de forces entre « classes sociales »)… à la propriété privée des moyens de production et à l’appropriation inégalitaire des richesses naturelles et de la valeur (monétaire) créée par le travail (Valeur ajoutée….ou PIB).
-
Le socialisme est, en principe, une volonté de satisfaire des besoins sociaux donc organiser une redistribution sociale plus égalitaire que celle imposée par le capital.
En conséquence, ce ne sont pas les mots ou concepts qui sont flous MAIS leurs mises en œuvre en relation avec les possibles déterminés par l’état des rapports de forces et leurs traductions conflictuelles dans les luttes capital/travail ainsi que leurs traductions certes déformées sur le champ électoral.
La question de comment se débarrasser des méfaits du capitalisme demeure posée en permanence au sein même des milieux sociaux qui y auraient tout intérêt.
En l’état actuel, le programme de l’avenir en commun est une réponse qui nous paraît la mieux adaptée à un changement, qui n’est radical qu’à la mesure des avancées permanentes du capital au détriment des besoins sociaux.
Prenons actes qu’en terme de mobilisations sociales le syndicalisme a subi des reculs importants face aux lois travail, sur les retraites, sur les questions du pseudo déficit de la sécurité sociale, sur celles de l’impôt (de moins en mins redistributif)………ET aussi que les capacités de mobilisation des secteurs salariés n’ont pas été assez radicales pour faire plier l’adversaire. La faute n’en incombe pas totalement aux directions syndicales……mais à la division entretenue par des divergences d’approche.
Quant au champ électoral….la droite et l’extrême droite occupent majoritairement l’espace….avec le consentement passif de ce que fut « la gauche plus rien ».
Sur le fond des questions sociales….
Tout se joue sur la répartition plus égalitaire de la Valeur ajoutée (le PIB), la taxation des prélèvements du capital qui échappent aux cotisations sociales, les inégalités salariales femmes/hommes accentuées par la précarité…Bref, un rétablissement plus égalitaire comblerait en moins de deux les comptes de la sécurité sociale (maladie-famille-accidents du travail-retraites).
De même, le rétablissement d’un impôt plus justement réparti par augmentation du nombre de tranches permettrait immédiatement une redistribution en faveur des services publics tout en réduisant la dette sociale…..
Soyons cependant assez clairs sur le fait que l’avenir en commun est incomparablement moins radical que le programme commun d’union de la gauche des années 74–81…..ce qui indique une évolution des rapports de forces en faveur du capital sur le long terme.
Et aussi, mais il faut apprécier si c’est à dire, que la direction de la FI mériterait d’être un peu transformée…..pour moins prêter le flanc aux offensives bourgeoises.