5 décembre 2025

Deux des tendances dans la Gauche écoso­cia­liste

Au sein de la GES….

Voici deux commu­ni­ca­tions de la part des mili­tant·es de la GES impliqué.es dans l’Après ou impliqué·es dans la France Insou­mise via le Réseau écoso­cia­liste et insou­mis (RESI).

Commu­niqué du RESI du 27 août 2025

Virer Bayrou, Macron et leur monde : toutes et tous ensemble !

L’an­nonce faite par Bayrou du vote de confiance à l’As­sem­blée le 8 septembre est un révé­la­teur de la profon­deur et de l’ac­cé­lé­ra­tion de la crise insti­tu­tion­nelle, sociale et poli­tique à laquelle Macron se trouve confronté. Cette crise globale appelle une conver­gence des luttes et des réponses sociales, écolo­giques et poli­tiques de la part de la gauche sociale et poli­tique.

Dès le 8 septembre, il faut virer Bayrou et exer­cer à l’As­sem­blée et dans les rues les pres­sions néces­saires pour obte­nir le départ de Macron. Les blocages, les grèves, les occu­pa­tions, toutes les formes d’ac­tions prévues le 10 septembre reflètent le ras-le-bol géné­ral contre une poli­tique qui appro­fon­dit les inéga­li­tés et détruit tous les acquis.

L’heure est à la construc­tion d’un front poli­tique et social sans faille qui ampli­fie la mobi­li­sa­tion, qui élabore des reven­di­ca­tions unifiantes où tous·tes les exploi­té·es et les oppri­mé·es se recon­naissent.

L’unité poli­tique de la gauche sur un programme de gouver­ne­ment qui réponde aux aspi­ra­tions et aux reven­di­ca­tions popu­laires s’ins­crit dans ce contexte. Ce programme est celui du NFP actua­lisé (abro­ga­tion de la loi Duplomb, budget répon­dant aux besoins sociaux et écolo­giques …). Il peut servir de base au rassem­ble­ment indis­pen­sable pour empê­cher la victoire du RN en cas de nouvelles élec­tions légis­la­tives ou prési­den­tielles anti­ci­pées. Il doit égale­ment être celui d’un gouver­ne­ment fidèle à ces enga­ge­ments et qui met en œuvre la rupture sociale et l’in­dis­pen­sable bifur­ca­tion écolo­gique.

La prio­rité n’est pas l’ini­tia­tive du « Front popu­laire pour 2027 » pour la prési­den­tielle, sans aucun contenu program­ma­tique, proposé par le PS, EELV, l’Après et leurs allié·es, qui exclut la gauche radi­cale de la FI au NPA et ne s’adresse que très abstrai­te­ment aux forces sociales qui se mettent en mouve­ment.

L’ur­gence est celle d’un front large et de combat, actif dès le 10 septembre, qui construit des initia­tives unitaires (meeting communs, occu­pa­tion de places) des forces sociales et poli­tiques. Mais renvoyer Bayrou ne suffira pas, il faut impo­ser dans le pays des reven­di­ca­tions de partage des richesses pour redon­ner “force et espoir” à notre camp social.

Aux côtés de la France Insou­mise, c’est dans cette voie radi­cale et unitaire à la fois que nous devons nous enga­ger. Pour en finir avec Macron, pour barrer la route aux néo fascistes, pour une alter­na­tive écoso­cia­liste au capi­ta­lisme !

Commu­niqué de l’Après du 27 août 2025

Avec les 8 et 10 septembre, la crise de régime s’ac­cen­tue dans un contexte de progres­sion de la menace fasciste dans le monde et en France. Pour éviter une victoire du bloc de l’ex­trême droite, il est urgent d’être tous et toutes mobi­li­sé·es dans la rue le 10 septembre pour être en grève et en mani­fes­ta­tion contre les budgets d’aus­té­rité et pour récla­mer plus de justice sociale. Mais la crise poli­tique risque de débou­cher sur une disso­lu­tion ou des prési­den­tielles anti­ci­pées. Dans ce contexte, les mili­tant·es de la GES impliqué·es dans l’APRES défendent tous les cadres unitaires qui permettent de renouer avec le NFP. C’est le sens de leur inves­tis­se­ment dans FP2027 où initia­le­ment LFI et le PCF étaient conviés le 2 juillet et c’est le sens de l’adresse de la Commis­sion exécu­tive de l’APRES envoyée à toutes les compo­santes du NFP, que nous repro­dui­sons ci-dessous.

Lettre ouverte du CEN de L’APRES aux orga­ni­sa­tions du NFP :

Débloquons tout : renouer avec le NFP

Bayrou avait refusé de deman­der de vote de confiance lorsqu’il avait été nommé le 23 décembre. 9 mois après, il demande « un vote de confiance » de l’As­sem­blée natio­nale le 8 septembre. Ils veulent ainsi tuer dans l’œuf la mobi­li­sa­tion sociale nais­sante.

Ce coup de poker de Bayrou sera un échec, son projet austé­ri­taire avec notam­ment le vol de deux jours de congés est inac­cep­table pour la majo­rité des Françaises et des Français et pour la majo­rité de l’As­sem­blée. Tous les partis de gauche vote­ront contre.

Le gouver­ne­ment Bayrou tombera donc le 8 septembre.

La crise poli­tique n’a jamais cessé, elle se dénoue ici spec­ta­cu­lai­re­ment. La raison de la crise est que la poli­tique suivie par Macron, qui consiste à verser 211 milliards aux entre­prises et à enri­chir les plus riches, a été battue dans les urnes. Cette poli­tique de l’offre produit du défi­cit et elle asphyxie les services publics. Pire, elle ampli­fie la crise écolo­gique avec plus de pesti­cides et plus d’émis­sions de gaz à effet de serre. Elle est de plus en plus contes­tée jour après jour. Un autre premier ministre chargé de mener la même poli­tique sera confronté aux mêmes problèmes.

Dans ce contexte, tout est possible et une disso­lu­tion devient probable. Or le RN est encore aux portes du pouvoir.

Seul le NFP uni peut empê­cher ce terrible scéna­rio, qui pour­rait mena­cer nos liber­tés publiques.

Seul un mouve­ment social puis­sant peut chan­ger le rapport de force dans la société. Or les luttes sociales de rentrée s’an­noncent fortes avec celles spon­ta­nées du 10 septembre et celles de l’in­ter­syn­di­cale. Et bonne nouvelle, la gauche est unie pour soute­nir ce mouve­ment social.

Une seule chose, déci­sive, manque et il faut la retrou­ver, sans préa­lable et sans tarder : l’union de tout le NFP, du NPA au PS, avec LFI, EELV et le PCF.

Il y a quelque chose de surréa­liste, d’in­sensé, face à la crise insti­tu­tion­nelle et aux luttes qui viennent, face aux besoins et urgences sociales, à ce que le NFP ne réagisse pas de façon unie.

Nul besoin d’at­teindre l’unité de pensée, le plura­lisme est une richesse, ce qu’il faut c’est l’unité d’ac­tion. Il s’agit d’unir les sala­rié·es et toutes celles et ceux qui ne reçoivent pas la part des richesses qu’ils ou elles méritent ou dont les droits sont bafoués. C’est cette force qu’il faut unir dans la lutte et dans les élec­tions, contre Macron et contre le RN, sur des objec­tifs précis, immé­diats, qui répondent de façon centrale, concen­trée, aux urgences sociales.

En cas de disso­lu­tion, Il faudra un·e seul·e candi­dat·e de gauche par circons­crip­tion !

Quelle que soit la date des élec­tions muni­ci­pales, il faut arrê­ter la compé­ti­tion absurde, et travailler au plan natio­nal, au maxi­mum de listes communes.

Nous l’APRES, lançons un appel aux diri­geant·es, rencon­trons-nous toutes et tous. Nous avons été capables de nous unir à deux reprises, NUPES et NFP en 2022 et 2024, tout exige que nous le fassions à nouveau.

Nous l’APRES, lançons un appel aux mili­tantes et mili­tants locaux pour que s’or­ga­nisent partout sur le terri­toire des réunions du NFP.

Le NFP c’est un programme de rupture avec l’agenda néoli­bé­ral mis en œuvre ces 20 dernières années, c’est 20 partis et 9 millions d’élec­teur·­trices les 30 juin et 7 juillet 2024.

Le temps presse, il faut une volonté nouvelle de faire bloc tous et toutes ensemble.

Et là où il y a une volonté, il y aura un chemin gagnant.

Le CEN de L’APRES, réuni lundi 25 août à 20 h.

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