Après Sur sa trace et À demain sous l’arc-en-ciel … , voici la suite de la trilogie des aventures du journaliste-enquêteur Julien Béret.
Bruno Riondet essaie d’explorer un nouveau champ.
Jeter, se débarrasser, mettre au rebut … Julien Béret n’est pas le seul à s’étonner de tout ce que la société rejette : téléphones périmés, salariés licenciés, imprimantes vite usagées, anciens oubliés,…
Pendant ce temps, Nathan et Maelle, les « faux ju » comme on les appelle, découvrent la réalité du gaspillage alimentaire.
D’abord à la cantine du collège. Puis au niveau national, et même global. A l’échelle de la planète, la FAO estime que plus du tiers de la production alimentaire est perdue ou gaspillée. Si le gaspillage était un pays, ce serait le 3ième plus gros émetteur de la planète.
Même Antoine et sa copine de lycée, Clémence, enquêtent sur les déchets. Ils s’aiment bien, tous les deux. Mais ils ne veulent pas sortir ensemble, de « peur de se perdre ».
Cette année là, ils vont découvrir Ivan Ilitch, Hans Jonas, la décroissance, la sobriété heureuse. Et halluciner face à la question de l’obsolescence programmée, qui peut prendre différentes formes. Esthétique, ou culturelle – les adolescents – mais pas qu’eux !!- sont très sensibles aux effets de mode. Fonctionnelle, ou technique – un composant d’une machine a une durée de vie plus courte que la machine elle-même. Et puis il y a tout le domaine du numérique, où les incompatibilités s’additionnent à la « modernité » des nouvelles versions, rendant ringards les anciennes, … comme leurs utilisateurs !
Quant aux parents, le rejet, ils le vivent, avec le chômage et l’intérim. Baladé de centrale nucléaire à une autre, en passant par Civaux. Comme beaucoup de sous-traitants du nucléaire qu’on envoie au « casse-pipe ».
La grand-mère, atteinte d’une maladie neuro-dégénérative, ne veut pas finir en maison de retraite. Qui pourrait l’aider à trouver une fin de vie digne ?
Et Julien, entre deux reportages, vit un petit rêve : il est amoureux. Et ça, Marie, sa tante, elle apprécie. Elle peut maintenant « partir », l’esprit tranquille !