Problème d’otage

Dans la NR du 29 février 2016, ce titre en page 30 : « Les éleveurs en colère prennent le salon [de l’agri­cul­ture] en otage ».

Tiens ?! On peut prendre un otage non seule­ment des gens mais aussi des choses ?

Après « les grévistes prennent en otage les usagers », il faut main­te­nant s’at­tendre à « les chemi­nots prennent en otage les rails », « les profs prennent en otage les lycées et collèges », « les sala­riés d’Iso­delta prennent en otage les volants de voiture ». Chacune peut allon­ger la liste à sa guise.

Moi je dirais que certains jour­na­listes prennent en otage le mot « otage »

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.