Nous sommes à l’automne 2019. Toute la France est occupée.
Occupée par les projets anti-sociaux de Macron et de son gouvernement et par ses diversions pour faire du Rassemblement national son principal adversaire et donc son meilleur allié !
Toute ?… Non. Une ville (pas un petit village !) résiste, encore et toujours !
A Montpellier, face au maire sortant, un Macron local avant l’heure dont on mesure mieux qu’ailleurs le bluff politique, la ville pourrait être gagnée par une liste solidaire, écologique et radicalement démocratique, ce qui pourrait ouvrir la voie à des perspectives dans d’autres villes !
Le jeu s’est ouvert après la primaire organisée par le rassemblement des écologistes de Montpellier et l’irruption citoyenne qui s’y est produite : 1.400 inscrits, 800 votes exprimés et la désignation de Clothilde Ollier, une infirmière urgentiste dont les premières déclarations semblent sans
équivoque.
Pour elle, la ville de Montpellier se gagnera en alliant l’écologie au social. Irions-nous vers une liste « pastèque », verte autour et rouge dedans, mais sans les pépins ?!
Rien d’étonnant pour nous, dans une ville où depuis un an le mouvement des gilets jaunes et les mobilisations pour le climat s’entremêlent pour exiger des réponses aux urgences sociale, climatique et démocratique.
Rien d’étonnant non plus dans une ville où, en 2017, Jean-Luc Mélenchon était arrivé en tête du 1er tour de l’élection présidentielle.
Et pas étonnant non plus là où des militants issus d’horizons très divers, du mouvement social, du monde associatif, de forces politiques, des Gilets Jaunes oeuvrent de leur côté à cette confluence !
C’est donc une démarche que nous souhaitons, que nous soutenons activement et à laquelle nous serions ravi.e.s de contribuer.
Allez les Montpelliérain.e.s, vous avez une fenêtre, une belle fenêtre jaune, rouge, verte ! Y a du soleil derrière. Allez, jusqu’au bout, nous, on y croit !
AUTAIN Clémentine
BALAS Guillaume
FAUCILLON Elsa
FILOCHE Gérard
JUMEL Sébastien
MONOD Claire
PIOLLE Eric
RESSIGUIER Muriel
RUFFIN François

Dans l’enthousiasme et l’insoumission
L’instance nationale intitulée « Comité électoral de la France insoumise » a
notifié le 28/10 une réponse concernant les élections municipales de
Montpellier dans laquelle elle s’oppose à toute recherche d’un éventuel
accord avec Europe Ecologie les Verts et décide d’apporter son soutien au
groupe « Nous Sommes ».
Cette décision unilatérale qui ne respecte aucune des procédures prévues par
notre mouvement, bafoue la volonté très majoritairement exprimée par
l’ensemble des militants de la France insoumise de Montpellier. La quasi totalité
des « Groupes d’Action » de notre ville s’est clairement prononcée contre tout
ralliement à la ligne sectaire et ultra minoritaire du groupe « Nous Sommes ».
« L’Assemblée Communale » qui s’est tenue le 23 septembre et a rassemblé
109 participants a confirmé ce choix. 62 militantes et militants sur les 98 ayant
le droit de vote ont exprimé, par retour de mail, leur volonté de rassembler dans
un large mouvement toute les forces sociales, écologiques et démocratiques de
notre ville. Cette position s’est encore renforcée au cours de ces derniers jours.
Il serait pour nous inconcevable qu’un « Comité électoral » constitué de
membres désignés ou tirés au sort et non renouvelé depuis les élections
européennes s’arroge le droit de décider à la place des militants majoritaires de
leur organisation.
Nous ne pouvons imaginer que notre direction nationale cautionne ce choix et
accepte de porter atteinte aux principes les plus élémentaires d’un
fonctionnement démocratique revendiqué qui reste un élément fondateur de
notre mouvement.
Au delà des logiques de partis, des jeux d’appareil et des ambitions de
personnes, c’est de l’avenir de Montpellier et des montpelliérains.es dont il
s’agit.
Voilà pourquoi, les militantes et militants « France insoumise » de Montpellier
s’engageront avec enthousiasme et insoumission à amplifier la dynamique en
cours pour que le rouge, le vert et le jaune deviennent enfin les couleurs de
l’espoir.
« Les membres Fi de l’équipe d’animation « Confluence »