Après les marées noires, une menace de marée radio­ac­tive

Commu­niqué du 20 décembre 2020

Après les marées noires, une menace de marée radio­ac­tive au large de nos côtes ?

Voici un commu­niqué de la Fédé­ra­tion anti-nucléaire Bretagne

C’est un article de la Presse de la Manche de vendredi 18 décembre « Inquié­tudes autour d’un cargo nucléaire » qui révèle la menace. Le cargo russe Sevmor­put à propul­sion nucléaire, promis à la casse en 2012 mais remis en service en 2016 remonte à petite vitesse nos côtes. Il est en avarie d’hé­lice qu’il n’a pu répa­rer suite au refus des ports afri­cains de l’ac­cueillir et le comman­dant vient d’être évacué pour cause de ménin­gite. Il doit s’en­ga­ger actuel­le­ment dans le rail d’Oues­sant comme son passage au Pas de Calais est prévu le 22 décembre. Or actuel­le­ment, c’est un temps très agité qui sévit au large de la Bretagne. Si ce cargo sombrait, c’est une pollu­tion radio­ac­tive qui conta­mi­ne­rait nos côtes et nos zones de pêche. Le dédom­ma­ge­ment maxi­mum de 76 millions est déri­soire par rapport aux dommages subis. 

La dérive de cette centrale nucléaire flot­tante inter­pelle sur les dangers immé­diats encou­rus d’une pollu­tion radio­ac­tive au moment où Tepco rejette à la mer l’eau radio­ac­tive accu­mu­lée suite à la catas­trophe de Fuku­shima et où Macron annonce fière­ment la construc­tion d’un porte-avions à propul­sion nucléaire.

La Fédé­ra­tion anti-nucléaire Bretagne rappelle son oppo­si­tion déter­mi­née à cette tech­no­lo­gie morti­fère qu’elle soit civile ou mili­taire, (le président Macron dans son discours du 8 décembre au Creu­sot a bien mentionné leurs liens étroits et complé­men­taires) et exige son arrêt immé­diat avant la catas­trophe.

Contacts presse :  Marie Nico­las 06 72 50 89 14 / Alain Rivat : 06 65 72 31 66 / Chan­tal Cuis­nier 06 84 14 58 87 /

La Fédé­ra­tion Anti-nucléaire Bretagne a été consti­tuée le 27 octobre 2012 à Pontivy. Elle a pour but de struc­tu­rer et d’am­pli­fier l’ac­tion régio­nale du mouve­ment anti­nu­cléaire breton, et d’agir pour l’ar­rêt immé­diat du nucléaire.

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