Contre la « flexi exploi­ta­tion ». « Pour nos droits sociaux’ ». Contre la recon­duc­tion de l’Etat d’ur­gence.

 

Fonda­tion-coper­nic.org
5 juillet 2017
 

La flexi-exploi­ta­tion en Marche !

Qu’on ne s’y trompe pas : la réforme du code du travail proje­tée est une attaque d’une ampleur encore incon­nue en France. Il s’agit ni plus ni moins de détri­co­ter le noyau dur des acquis sociaux déjà mis à mal par les multiples offen­sives des gouver­ne­ments succes­sifs. Les luttes sociales en France de ces 30 dernières années ont réussi tant bien que mal à limi­ter les effets des restric­tions libé­rales des droits des sala­rié-e-s.

Macron veut faire dispa­raître cette excep­tion, tout simple­ment (…)

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Appel collec­tif. Pour un Code du Travail protec­teur des sala­rié.e.s, non à la loi travail XXL !
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Appel collec­tif. Pour un Code du Travail protec­teur des sala­rié.e.s, non à la loi travail XXL !
Appel collec­tif. Pour un Code du Travail protec­teur des sala­rié.e.s, non à la loi travail XXL !

Sous les cendres,  

colères et braises

« Certains désastres préci­pitent le salut, l’or du lende­main accoure sitôt les déso­la­tions, elles en deviennent soleils » écri­vait Gide, vieillis­sant.
Nous sommes dans la déso­la­tion et viennent des désastres. Mathé­ma­tique­ment, l’union des élec­teurs des gauches menait un candi­dat anti­li­bé­ral à l’Ély­sée. Prosaïque­ment, les droits au travail eussent été renfor­cés, l’im­pôt rendu redis­tri­bu­tif, les services publics, à présent empê­chés d’ai­der, eurent permis plus d’éga­li­tés, les lois sécu­ri­taires, la crimi­na­li­sa­tion des mani­fes­tants, étaient abro­gées, les salaires augmen­tés, les droits réels des femmes garan­tis, la sortie du nucléaire program­mée, etc…Dy­na­mique­ment, les milieux popu­laires, gagnant enfin après une élec­tion, gagnant des droits, un avenir, du respect, ne déser­te­raient plus les urnes et certains ne vote­raient pas Le Pen, dans cette guerre des pauvres contre de plus pauvres qu’eux que le libé­ra­lisme orga­nise. Faute du sacri­fice à cet inté­rêt supé­rieur des milieux popu­laires et par soucis parti­sans étriqués, quel résul­tat ? Qui va souf­frir ? (…)

Pour le Gouver­ne­ment, les repré­sen­tants des sala­riés sont trop nombreux pour exer­cer leur mandat

Avouons-le, s’il y a un reproche que l’on ne peut pas adres­ser au Président Macron et à son Premier Ministre c’est bien celui de manquer de cohé­rence. Le Gouver­ne­ment s’ap­prête en effet à trans­for­mer radi­ca­le­ment le droit du travail en un droit négo­cié dans chaque entre­prise (voire établis­se­ment) pour­sui­vant en cela l’œuvre enga­gée par ses prédé­ces­seurs dans le seul but de réduire les protec­tions des sala­riés en matière d’em­ploi et de travail (voir Argu­ment Coper­nic N° 3). De son coté la Ministre du travail Muriel Péni­caud vient d’an­non­cer qu’elle s’ap­prête à mettre en œuvre la promesse du candi­dat Macron d’une instance unique de repré­sen­ta­tion du person­nel repre­nant l’en­semble des attri­bu­tions des comi­tés d’en­tre­prise (CE), des délé­gués du person­nel (DP), des comité hygiène sécu­rité et condi­tions de travail (CHSCT) et des délé­gués syndi­caux (DS) dans toutes les entre­prises et dans les groupes sans limi­ta­tion de plafond d’ef­fec­tif. Selon la Ministre du travail, « les sala­riés ne peuvent pas être repré­sen­tés de quatre manières diffé­rentes, cela n’a aucun sens ». (…)

CONTRE LA RECONDUCTION DE L’ÉTAT D’URGENCE !


 

 

 

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