Hendrik Davi, député, cher­cheur en écolo­gie: « De la colère des agri­cul­teurs »

https://blogs.media­part.fr/hendrik-davi/blog/240124/de-la-colere-des-agri­cul­teurs

 

Nous faisons face à un mouve­ment euro­péen de colère des agri­cul­teurs, qui touche main­te­nant la France. De quoi cette colère est-elle le nom ? Quels sont les enjeux auxquels fait face l’agri­cul­ture française ? Quelles sont les solu­tions ? Je fais le point dans cette note de blog.

En France, la contes­ta­tion s’est d’abord traduite par le retour­ne­ment de panneaux routiers par des agri­cul­teurs, pour protes­ter contre la poli­tique agri­cole de l’Union euro­péenne. Depuis le 16 janvier, il y a des mani­fes­ta­tions notam­ment en Occi­ta­nie pour des raisons multiples : crise sani­taire pour les éleveurs de bovins et retour de la grippe aviaire, viti­cul­teurs confron­tés à une surpro­duc­tion et à une baisse de la consom­ma­tion, séche­resses récur­rentes et crainte face à la concur­rence déloyale du fait de la multi­pli­ca­tion des accords de libre-échange et des discus­sions concer­nant l’en­trée de l’Ukraine dans l’UE. Hier, la mobi­li­sa­tion a tourné au drame avec la mort d’une agri­cul­trice et de sa fille en Ariège.

La FNSEA critique surtout les mesures écolo­giques concer­nant les pesti­cides. Dans les autres pays c’est la hausse du gazole qui a déclen­ché le mouve­ment.

Mais derrière ce mouve­ment, il y a un vrai malaise et une vraie crise de notre modèle agri­cole, sur lequel nous devons nous pencher.

Le monde agri­cole est au croi­se­ment de trois types d’évo­lu­tion et d’enjeux diffi­ci­le­ment conci­liables : une trans­for­ma­tion du modèle fami­lial de l’agri­cul­ture, des besoins alimen­taires qui changent et une néces­saire préser­va­tion des écosys­tèmes. Il est néces­saire de bien comprendre ce tableau avant de propo­ser des solu­tions.

Une agri­cul­ture sans agri­cul­teurs

 Le premier constat est que l’agri­cul­ture a subi de profondes trans­for­ma­tions qui ont fragi­lisé notre modèle agri­cole. Le nombre de chefs d’ex­ploi­ta­tions a dras­tique­ment dimi­nué. Ils sont aujourd’­hui 400 000 et repré­sentent 1.5% de l’em­ploi total contre 7.1% il y a 40 ans[1]. Le nombre d’ex­ploi­ta­tions est lui passé de 1.5 millions en 1970 à 389 000 en 2020. La popu­la­tion est faible­ment fémi­ni­sée avec 73% d’hommes et très vieillis­sante, plus de la moitié des exploi­tants ayant plus de 50 ans.

Enfin, nous avons souvent une vision mono­li­thique du monde agri­cole qui masque d’im­menses dispa­ri­tés. D’abord, les chefs d’ex­ploi­ta­tions ne sont pas les seuls travailleurs agri­coles. Il y a près de 731 000 actifs (CDI, DD, contrats saison­niers) qui sont embau­chés direc­te­ment par les exploi­tants et 185 700 par l’in­ter­mé­diaire de socié­tés spécia­li­sées. La colère des exploi­tants ne doit pas faire oublier l’im­mense silence des sala­riés, dont certains souvent étran­gers sont exploi­tés dans des condi­tions inad­mis­sibles[2].

Ensuite, si 18% des ménages agri­coles vivent en dessous du seuil de pauvreté avec moins de 13 000 euros par an, le patri­moine médian net (après déduc­tion des emprunts) des agri­cul­teurs n’a cessé de progres­ser attei­gnant 510 500 €. Si le revenu moyen, lissé sur 10 ans est de 29 500 euros, l’éven­tail des reve­nus est très large : 10% des exploi­ta­tions ont un revenu néga­tif, alors que les reve­nus les plus élevés atteignent 70 000 € pour les 10% les plus riches[3].  Certaines filières comme l’éle­vage sont bien plus touchées par la baisse du nombre d’ex­ploi­ta­tions et des reve­nus plus faibles qui sont de 18 600 euros en moyenne pour l’éle­vage bovin, contre 50 700 pour les grandes cultures.

Mais surtout, c’est le modèle fami­lial qui est en crise. La présence de parents ou d’en­fants renforce le céli­bat des agri­cul­teurs, qui est souvent mal vécu. Aujourd’­hui 80% des conjoints ont une autre acti­vité. De nombreuses exploi­ta­tions ne trouvent ainsi pas de repre­neurs. Même dans le cas des grandes exploi­ta­tions, la succes­sion n’est jamais simple en dépit d’un capi­tal élevé. L’aug­men­ta­tion de la taille des exploi­ta­tions ne permet plus aux nouvelles géné­ra­tions atti­rées par l’agri­cul­ture de s’ins­tal­ler en raison du cout exor­bi­tant de la reprise des exploi­ta­tions, deve­nues gigan­tesques. Il est donc urgent de repen­ser la taille et la nature des exploi­ta­tions agri­coles et de trans­for­mer en profon­deur le modèle social agri­cole.

Une épidé­mie de pauvreté, d’obé­sité et de profits…

 Nous ne devons jamais oublier le sens de la produc­tion agri­cole, c’est ce qui donne sens au travail des agri­cul­teurs. Or la perte de sens dans leur travail et le rela­tif divorce entre les consom­ma­teurs des zones urbaines et les agri­cul­teurs des milieux ruraux sont des compo­santes du malaise actuel. L’objec­tif de la produc­tion agri­cole est de produire une alimen­ta­tion saine et abor­dable. Dans ce contexte, la société française fait face à deux enjeux majeurs, l’in­sé­cu­rité alimen­taire d’une part et l’obé­sité d’autre part.

En mars 2023, la hausse des prix s’éle­vait à 5,7 % sur un an pour l’en­semble des produits, et à 16 % pour les produits alimen­taires. Cette infla­tion a accru une insé­cu­rité alimen­taire qui touche main­te­nant près de 16% des français, alors qu’ils n’étaient que 9% en 2016 à devoir sauter des repas, selon une étude du CREDOC[4]. Pire 45% des français ne mangent pas les aliments qu’ils souhaitent selon la même étude et 41% restreignent leurs dépenses d’ali­men­ta­tion.

L’autre facette de la crise est l’aug­men­ta­tion rapide du nombre de citoyens en situa­tion d’obé­sité. Leur nombre est ainsi passé dans la popu­la­tion globale de 8,5 % en 1997 à 17 % en 2020. Cette augmen­ta­tion est encore plus rapide chez les moins de 25 ans passant de 2.1% à 9.2%[5]. Cette épidé­mie d’obé­sité est notam­ment la consé­quence d’une alimen­ta­tion de plus en plus indus­trielle dopée par une publi­cité agres­sive, qui propose des aliments très calo­riques riches en lipides et en sucres, notam­ment à nos enfants[6]. L’obé­sité est égale­ment la consé­quence de la paupé­ri­sa­tion des ménages, 25% des personnes dont les reve­nus mensuels sont infé­rieurs à 900 euros sont obèses, contre 7% de celles dont les reve­nus dépassent 5 300 euros[7]. Les produits ultra-trans­for­més et les plats prépa­rés présentent malheu­reu­se­ment des alter­na­tives moins couteuses et plus adap­tées lorsque ces mêmes ménages sont mal-logés, sans espace pour cuisi­ner ou avec des horaires déca­lés. Une partie de la popu­la­tion ne peut pas se nour­rir du fait de prix trop élevés et d’autres sont addictes à la malbouffe

Cette insé­cu­rité alimen­taire et cette épidé­mie d’obé­sité permettent l’en­ri­chis­se­ment de grands groupes. L’in­dus­tria­li­sa­tion de la produc­tion agri­cole va de pair avec la capta­tion de la valeur ajou­tée par les multi­na­tio­nales de la trans­for­ma­tion comme Nestlé, Danone, Lacta­lis et de la consom­ma­tion comme Carre­four, Auchan ou Leclerc, qui accroissent la malbouffe et orga­nisent la faible rému­né­ra­tion de certains agri­cul­teurs. Le groupe Lacta­lis est le 10ème groupe agro-alimen­taire mondial avec 28,3 milliards de chiffre d’af­faires, devant Danone avec 27,7 milliards de chiffre d’af­faires[8]. Le groupe Carre­four a lui plei­ne­ment profité de l’in­fla­tion avec un béné­fice net en hausse de 26% en 2022, à 1,35 milliard d’eu­ros contre 1,07 en 2021[9].

Cette capta­tion de valeur s’ac­com­pagne d’en­ri­chis­se­ment person­nel. Emma­nuel Besnier le PDG de Lacta­lis est devenu la 6ème fortune de France, passant de 3 Md€ en 2007 à 13,5 Md€ en 2023[10]. La fortune de Gérard Mulliez, fonda­teur du groupe Auchan attei­gnait 22 milliards d’eu­ros en 2022.

Comme le rapporte le MODEF, la loi EGALIM 2 n’a pas tenu ses promesses, l’in­fla­tion se pour­suit alors que dans le même temps les prix agri­coles sont en baisse (-31,3 % en céréales, –8,4 % en vins, –8,5 % en volailles, – 4,3% en gros bovins, – 11,2 % en œufs), quand les coûts de produc­tion sont à des niveaux très élevés.

L’agri­cul­ture est aussi percu­tée par des chan­ge­ments de pratiques alimen­taires avec une baisse de la consom­ma­tion de vins et de viandes bovines[11]. Un autre facteur impor­tant est la baisse des dépenses d’ali­men­ta­tion des ménages qui sont passés de 38% en 1950 à 18% en 2021, au détri­ment des commu­ni­ca­tions et du loge­ment dont la part est passée de 16% à 20%[12]. La crise immo­bi­lière et le coût du loge­ment ont donc par rico­chet évidem­ment un effet sur le modèle agri­cole.

Nous le voyons, il est très urgent de refon­der globa­le­ment notre modèle écono­mique, pour que les agri­cul­teurs puissent vivre digne­ment de leur travail et les citoyens accé­der à une nour­ri­ture saine et à un prix raison­nable.

Des agroé­co­sys­tèmes mis en danger par notre modèle agri­cole

 Notre modèle agri­cole héri­tée de la révo­lu­tion verte initiée à la sortie de la seconde guerre mondiale a permis une augmen­ta­tion histo­rique de la produc­tion. Entre 1945 et 1995, le rende­ment moyen des blés français a connu près d’un demi-siècle de hausse conti­nue, passant de 14–15 q/ha à 70 q/ha[13].

Mais cette augmen­ta­tion histo­rique de la produc­tion s’est faite au détri­ment de la rési­lience des cultures aux évène­ments clima­tiques et au prix d’une méca­ni­sa­tion et d’un usage crois­sant d’en­grais et de pesti­cides, qui alimentent le chan­ge­ment clima­tique et l’ex­tinc­tion des espèces.

La France utilise toujours plus de pesti­cides. Leur vente s’est accrue de près de 10% entre 2009 et 2018, passant de 64 000 tonnes à 85 000 tonnes[14]. Cet usage massif des pesti­cides est la première cause de l’ex­tinc­tion massive des popu­la­tions d’in­sectes et d’oi­seaux[15]. Les pesti­cides sont aussi la cause du déclin des popu­la­tions d’abeille. L’agri­cul­ture est aussi le second poste d’émis­sions de GES de la France (19 % du total natio­nal et 85 MtCO2 eq. émis en 2019) et il dimi­nue très peu (il était de 90 MtCO2 eq en 1991). Dans un autre registre, la surpêche touche quant à elle encore 23% des volumes pêchés[16].

Il est donc urgent de dimi­nuer dras­tique­ment l’usage des pesti­cides et des engrais et d’adap­ter notre agri­cul­ture en favo­ri­sant les espèces, varié­tés et pratiques agri­coles rési­lientes aux séche­resses et aux attaques d’in­sectes. Il faut donc des normes et il faut les faire respec­ter pour notre envi­ron­ne­ment, mais aussi pour la santé des paysans. L’ex­per­tise de l’INSERM de 2021 confirme la forte présomp­tion de lien entre l’ex­po­si­tion aux pesti­cides et six patho­lo­gies graves: lymphomes non hodg­ki­niens (LNH), myélome multiple, cancer de la pros­tate, mala­die de Parkin­son, troubles cogni­tifs, bron­cho­pneu­mo­pa­thie chro­nique obstruc­tive et bron­chite chro­nique. Il existe aussi une présomp­tion forte de lien entre l’ex­po­si­tion aux pesti­cides de la mère pendant la gros­sesse ou chez l’en­fant et le risque de certains cancers chez les enfants, en parti­cu­lier les leucé­mies et les tumeurs du système nerveux central…[17]

La néces­saire bifur­ca­tion de notre modèle agri­cole

 Comme le dit François Ruffin « les injonc­tions lancées aux agri­cul­teurs sont schi­zo­phré­niques.

D’un côté on leur demande de monter en gamme, de dimi­nuer les phyto­sa­ni­taires. Et de l’autre on leur demande d’être compé­ti­tifs avec les fermes-usines au Brésil et bien­tôt en Ukraine ! ».

Les agri­cul­teurs doivent pouvoir vivre digne­ment de leur travail, nous devons tendre vers la souve­rai­neté alimen­taire, et en même temps nous devons respec­ter l’en­vi­ron­ne­ment !

Pour ça, ils doivent être proté­gés de la concur­rence sauvage et des multi­na­tio­nales. Le groupe LFI-NUPES a fait un certain nombre de propo­si­tions en ce sens.

Il faut en finir avec l’aug­men­ta­tion des échanges inter­na­tio­naux, qui mettent en concur­rence les agri­cul­teurs du monde entier. Nous n’avons jamais autant importé et exporté de matières agri­coles. Nous sommes par exemple impor­ta­teurs de fruits et légumes. Nous avons déposé une propo­si­tion de réso­lu­tion euro­péenne, pour un mora­toire sur les accords de libre-échange. Plus large­ment, nous deman­dons au gouver­ne­ment d’ap­pliquer en urgence la clause de sauve­garde pour empê­cher toute impor­ta­tion agri­cole ne respec­tant pas ces règles, qui mettent en danger notre santé et repré­sentent une concur­rence déloyale.

Il faut amélio­rer la situa­tion sociale des sala­riés et des exploi­tants agri­coles. Nous propo­sons de rele­ver les retraites agri­coles au niveau du SMIC reva­lo­risé (1600€ net par mois) pour une carrière complète, y compris pour les retrai­tés actuels. Nous devons aider au désen­det­te­ment des agri­cul­teurs, en créant une caisse de défai­sance pour reprendre la dette agri­cole de celles et ceux qui s’en­gagent au travers d’un contrat de tran­si­tion à passer au 100 % bio.

Il faut amélio­rer la situa­tion des agri­cul­teurs. Nous propo­sons de mettre en place un méca­nisme d’en­traide et de rempla­ce­ment afin de recon­naître le droit à des congés.

Il faut accroitre les débou­chés locaux en appliquant des critères locaux à la commande publique, par exemple en s’ap­pro­vi­sion­nant à 100% en produits bio et locaux dans les cantines scolaires. C’est la meilleure façon de lutter contre l’épi­dé­mie d’obé­sité. Nous propo­sons aussi d’aug­men­ter le SMIC, tous les salaires, les retraites, et les mini­mas sociaux pour permettre à tous de se four­nir en produits locaux et de qualité. De meilleurs salaires, c’est plus de débou­chés pour nos paysans. C’est la meilleure façon de lutter contre l’in­sé­cu­rité alimen­taire.

Il faut redis­tri­buer la valeur ajou­tée captée par l’in­dus­trie aux agri­cul­teurs. Nous redé­po­sons notre propo­si­tion de loi pour des prix plan­chers rému­né­ra­teurs pour les agri­cul­teurs. Nous devons nous attaquer aux profits des multi­na­tio­nales qui enri­chissent indu­ment leurs action­naires.

Enfin, pour bifurquer de modèle agri­cole, il faut chan­ger de modèle euro­péen. La concur­rence libre et non faus­sée ne doit plus être l’al­pha et l’oméga de nos poli­tiques. Nous deman­dons la refonte du Plan stra­té­gique natio­nal de la PAC avec des aides à l’ac­tif plutôt qu’à l’hec­tare, le double­ment des aides aux petites et moyennes exploi­ta­tions, le triple­ment des mesures agroen­vi­ron­ne­men­tales et clima­tiques et des aides à l’ins­tal­la­tion, et le double­ment des aides à la conver­sion à l’agri­cul­ture biolo­gique…

Pour bifurquer de modèle agri­cole, nous devrons créer au moins 300 000 nouveaux emplois agri­coles, ce qui néces­site de mieux subven­tion­ner l’en­sei­gne­ment tech­nique agri­cole et éviter que les programmes ne soient dictés par les grands groupes.

Il est urgent de mettre en œuvre ces solu­tions pour sauver à la fois nos agri­cul­teurs et nos agroé­co­sys­tèmes.

[1] Hervieu, Bertrand, et François Purseigle. Une agri­cul­ture sans agri­cul­teurs : La révo­lu­tion indi­cible. Paris: Les Presses de Sciences Po, 2022.

[2] https://www.lapro­vence.com/article/region/42790245401193/ouvriers-agri­coles-exploites-a-male­mort-du-comtat-lemployeur-place-sous-controle-judi­ciaire

[3] https://www.cairn.info/revue-econo­mie-rurale-2021–4-page-57.htm

[4] https://www.credoc.fr/publi­ca­tions/en-forte-hausse-la-preca­rite-alimen­taire-sajoute-a-dautres-fragi­lites

[5] https://presse.inserm.fr/obesite-et-surpoids-pres-dun-fran­cais-sur-deux-concerne-etat-des-lieux-preven­tion-et-solu­tions-thera­peu­tiques/66542/

[6] L’autre phéno­mène majeur est le manque d’ac­ti­vité physique qui est favo­risé par le rôle crois­sant des écrans et du numé­rique.

[7] https://www.lemonde.fr/sante/article/2012/10/16/obesite-un-facteur-social-de-plus-en-plus-marque_1775992_1651302.html#:~:text=La%20pro­gres­sion%20de%20l%27obé­sité,dans%20la%20pré­va­lence%20du%20sur­poids.

[8] https://www.lsa-conso.fr/crois­sance-record-pour-lacta­lis-en-2022,435549

[9] https://www.capi­tal.fr/entre­prises-marches/carre­four-ses-ventes-ont-augmente-de-16-en-2022-son-bene­fice-grimpe-de-26–1460264

[10] https://www.chal­lenges.fr/clas­se­ments/fortune/emma­nuel-besnier-et-sa-famille_26542

[11] https://www.fran­cea­gri­mer.fr/content/down­load/71709/docu­ment/SYN-VIA-Conso%20viande%20Fce2022.pdf

[12] https://www.econo­mie.gouv.fr/faci­leco/50-ans-consom­ma­tion#

[13] https://www.acade­mie-agri­cul­ture.fr/publi­ca­tions/ency­clo­pe­die/reperes/0102r02-evolu­tion-du-rende­ment-moyen-annuel-du-ble-france-entiere

[14] https://www.statis­tiques.deve­lop­pe­ment-durable.gouv.fr/media/5399/down­load?inline

[15] https://www.pnas.org/doi/10.1073/pnas.2216573120

[16] https://www.ifre­mer.fr/fr/actua­lites/bilan-2022-en-france-hexa­go­nale-la-moitie-des-volumes-de-pois­sons-peches-provient-de

[17] https://www.inserm.fr/exper­tise-collec­tive/pesti­cides-et-sante-nouvelles-donnees-2021/

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