La France est sous le choc. Paris et Saint-Denis ont subi des attentats d’une violence extrême.. Les citoyen-nes n’en peuvent plus de cette menace et veulent comprendre et agir pour vivre en paix.
La protection de toutes et de tous doit être une priorité. Elle doit être assurée au même titre que le respect des libertés et des droits fondamentaux qui fondent notre République, sans aucune discrimination d’origine, de culture, d’opinion ou de religion.
Depuis 15 ans, les interventions en Afghanistan, en Irak, en Lybie et maintenant en Syrie, loin de supprimer le terrorisme, l’ont alimenté. S’attaquer à Daesh, c’est simultanément couper ses financements, le trafic d’armes et mettre en place une coalition internationale sous mandat de l’ONU.
La violence terroriste révèle les maux de nos sociétés, où l’argent est érigé en valeur absolue au détriment du travail et où les inégalités croissent année après année, qui génère exclusion et violence. Il faut réorienter les immenses richesses vers l’épanouissement humain : l’école, l’éducation, la culture, le travail. Elles sont les seules réponses au désespoir, à la perte de sens.
Dans ce contexte, comment vont se tenir les élections régionales de décembre ? Ce sera le premier rendez-vous national après le 13 novembre. Participer sera un acte de résistance politique et démocratique à la terreur.
Il s’agira d’exprimer des choix politiques priorisant la justice, la démocratie réelle, le développement des services publics, de s’unir contre la loi de l’argent et l’austérité, la misère sociale et culturelle.
Tout ce qui fera société et remettra l’Humain au cœur fera reculer le désespoir comme la violence.