Quels que soient les gouvernements, la situation des migrants et sans-papiers ne s’est pas améliorée ni à Poitiers ni ailleurs. Ces familles et personnes seules vivent dans une grande précarité aggravée encore par les mesures discriminatoires,administratives, policières ou juridiques dont elles sont l’objet.C’est insupportable et inadmissible.
Devant l’intransigeance et la brutalité avec laquelle la préfecture applique cette politique du chiffre inhumaine, au détriment des droits fondamentaux, un mouvement de soutien aux sans-papiers se développe sur Poitiers.
Depuis environ 3 mois, des enseignants, des parents d’élèves, des animateurs de centres sociaux, des lycéens, des bénévoles d’associations se mobilisent dans leur établissement scolaire ou dans leurquartier pour soutenir des élèves migrants menacés d’expulsion avec leurs parents. Cela concerne des écoles (Tony Lainé, Renaudot), un Collège (Ronsard), un Lycée (Aliénor d’Aquitaine)
Ainsi depuis le le 12 février dernier ce ne sont pas moins de 9 rassemblements (12,15 et 17 février ; 5,19, 28 mars ; 2,11, 28 avril, 7 mai) ) qui ont eu lieu
Chacun sait qu’il y a dans les établissements scolaires de Poitiers de nombreux autres élèves menacés d’expulsion avec leurs familles.
Mercredi 7 mai, comme tous les 1er mercredis du mois, Le Collectif poitevin DNSI appellait à manifester, contre la politique d’immigration discriminatoire du gouvernement et son application par une préfecture de la Vienne, peu soucieuse d’humanité.
150 à 200 personnesse sont rassemblés à 18h devant le Palais de justice, dont de nombreux parents d’élèves et familles de migrants, venues avec leur banderolles,sensibilisés et choqués par la récente expulsion d’un papa russe, dont les enfants sont scolarisés en centre-ville ou encore contre l’expulsion qui menace une mère de deux enfants arméniens scolarisés dans le quartier des Trois-Cités.
Le rassemblement s’est poursuivi par un défilé dans les rues du centre-ville
Le collectif DNSI à appellé à amplifier et à organiser le soutien aux migrants et sans-papiers par la création de comités de soutien, en proximité des personnes et familles menacés, et par leur coordination dans les quartier et au niveau de Poitiers.
Et aussi à revenir nombreux mercredi 4 juin à 18h devant le Palais de Justice pour marquer sans relache notre opposition et briser le silence sur linhumanité de cette politique.
Collectif poitevin « D’ailleurs Nous Sommes d’Ici »