le 2 mars, à Bordeaux, un flic cogne un député FI. Le préfet applau­dit. Péti­tion

Péti­tion soute­nue­par Ensemble!33

Agres­sion du député Loïc Prud­homme : le préfet doit partir !

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Pétition : Agression du député Loïc Prudhomme : le préfet doit partir !

Par La France Insou­mise Gironde

Péti­tion adres­sée à Monsieur Didier Lalle­ment, Préfet du dépar­te­ment de la Gironde et de la Région Nouvelle Aqui­taine

Mise à jour

Ce week-end, le député de la 3ème circons­crip­tion de Gironde Loïc Prud­homme a été agressé par les forces de l’ordre à Bordeaux alors qu’il quit­tait la mani­fes­ta­tion des Gilets Jaunes. 

Son compor­te­ment paci­fique (il quit­tait la mani­fes­ta­tion) ne justi­fiait en rien un tel acte de la part d’un poli­cier, mani­fes­ta­tion décla­rée ou non. Depuis le 17 novembre 2018, de nombreux mani­fes­tants ont été bles­sés voire grave­ment muti­lés. Ce n’est heureu­se­ment pas le cas de Loïc Prud­homme. Cette agres­sion est malgré tout extrê­me­ment grave car le député a justi­fié de sa fonc­tion auprès de son agres­seur. Le poli­cier a donc sciem­ment frappé un député de la Répu­blique présent paci­fique­ment, ainsi que le citoyen béglais qui l’ac­com­pa­gnait. 

Le Préfet du dépar­te­ment de la Grionde, Monsieur Didier Lalle­ment a apporté son soutien aux actes des poli­ciers arguant que ce dernier ne faisait que remplir ses fonc­tions de main­tien de l’ordre. Nous avons été extrê­me­ment choqué par la rapi­dité de sa réac­tion publique sur le réseau social Twit­ter qui mécon­naît la loi, avant même d’avoir tous les éléments de l’enquête à sa dispo­si­tion, ce qui nous amène à penser qu’il s’agit d’une réac­tion poli­tique (cf tweet ici :


Pour rappel, l’ar­ticle 72 de la Cons­ti­tu­tion de la Cinquième Répu­blique dit que : « dans les collec­ti­vi­tés terri­to­riales de la Répu­blique, le repré­sen­tant de l’État, repré­sen­tant de chacun des membres du Gouver­ne­ment, a la charge des inté­rêts natio­naux, du contrôle admi­nis­tra­tif et du respect des lois »

La loi dispose qu’au­cune contrainte physique ne peut s’op­po­ser à la circu­la­tion et l’ac­tion d’un parle­men­taire. 

Il n’y a à ce jour aucun texte permet­tant de justi­fier l’agis­se­ment de ce poli­cier au regard des faits tels qu’ils se sont dérou­lés, au contraire ils sont condam­nables.

Le main­tien de l’ordre, dans une démo­cra­tie, ce n’est pas frap­per sur un député de l’op­po­si­tion poli­tique. 

Par cette décla­ra­tion, le Préfet et à travers lui, le Gouver­ne­ment, confondent main­tien de l’ordre et police poli­tique. C’est une confu­sion extrê­me­ment grave qui met en danger les fonde­ments de notre démo­cra­tie. Outre des excuses pour ces propos, nous esti­mons que le Préfet n’est plus en capa­cité d’as­su­rer ses fonc­tions et exigeons sa démis­sion.

La France Insou­mise Gironde.

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