Je n’ai jamais pensé que les bitards méritent qu’on s’attardent à dénoncer leur délires avinés. Mais cette affaire devrait faire réfléchir ceux qui continuent de les subventionner et regardent d’un œil bienveillant leur traditionnelle pratique du « chahut bizuteur », de l’éructation nauséabonde, du tripotage baladeur. Ils seraient garants d’une tradition, qui plus est rabelaisienne ! Il n’y aurait donc rien à dire ! Si on convoque les mannes de l’esprit Renaissance, ça justifie qu’une université tende les bras, qu’un Crous délie sa bourse, qu’une municipalité offre la sienne !
Rabelais! Pensez donc ! L’insolence joyeuse, la liberté conquérante, l’audace de l’utopie, tout cela résumé dans des costumes renaissance, dans des libations hommages, dans la paillardise brandie comme étendard !
Sauf que… les costumes ont bien triste mine aujourd’hui et la liberté d’esprit et l’esprit d’insolence ont bien atteint le fond de la bouteille, définitivement noyés sous la vulgarité, l’outrecuidance, le machisme le plus stupide et l’ignorance crasse. En menaçant de porter plainte contre ceux qui ont osé porter atteinte à leur « symbole », ils ont bien mérité le qualificatif « d’attardés » qui leur a été attribué : la bite devenue bien, voire monument public, ne saurait donc souffrir l’outrage ! Fort de sa légitimité, institutionnalisé désormais, il est bien ridicule, le bitard qui réclame son bon droit, la protection de la force publique en plus de l’onction du pouvoir politique. Lui qui faisait de la provocation son petit fond de commerce et laissait croire à tous que le second degré était assez haut pour le situer au dessus du sexisme agressif, le voilà descendu de sa marche. A portée du mépris… .
Jacques Arfeuillère
parait il même qu’il font tourner le lait des vaches avant qu’il sorte du pis … l’ignorance crasse est effectivement un problème de nos jour, ce genre de journalisme infondée a toujours été a portée de mépris