A la question : « comment l’état d’urgence est appliqué au CNPE de Civaux ? »,
il a été répondu : « par une vigilance renforcée ! »
A la question : « les effectifs du peloton de gendarmerie ont-ils été renforcés ? »
Les gendarmes ont répondu : « Non »
Ainsi, aucun dispositif supplémentaire n’est mis en place tant sur le plan des effectifs que sur le plan matériel ni organisationnel.
Normalement, c’est à l’armée de faire la guerre, pas à la gendarmerie.
Cette attitude du gouvernement est incohérente. Soit la France est en état de guerre et dans ce cas l’armée devrait protéger les INB (installations nucléaires de base) qui sont extrêmement vulnérables, soit soit elle ne l’est pas et l’ état d’urgence est injustifié.
Mais quelle que soit notre situation militaro-politique, une centrale nucléaire reste très fragile vis à vis du risque terroriste. Une attaque de cette nature serait capable de provoquer une catastrophe majeure de type Tchernobyl chez nous.
En refusant de fermer Fessenheim, le gouvernement refuse d’entamer la sortie du nucléaire.
Maintenant, en refusant de protéger les centrales qu’il nous impose, le gouvernement nous fait courir des risques d’accident nucléaire majeur.
Jacques Terracher, membre de la CLI de Civaux