Dans un communiqué, les élus d’Osons Poitiers (EELV, Parti de Gauche, Ensemble, NPA) « dénoncent le bras de fer engagé par la municipalité à l’égard des personnels des piscines de Poitiers »: « On ne peut accepter que, par l’intermédiaire de la presse locale, on joue ainsi la population contre les grévistes en entonnant la vieille antienne des « otages » victimes de ceux qui seraient des fonctionnaires « privilégiés ». Les personnels de piscine conduisent une lutte locale légitime, n’ont pas choisi la période des vacances pour la conduire, estiment à juste titre que des négociations doivent s’ouvrir. […] Ils l’avaient déjà portée bien avant les élections municipales et on leur avait répondu « Attendez! » Ils ont attendu! Et nous voilà à la veille des vacances avec un calendrier dont les responsables sont bien ceux qui leur reprochent aujourd’hui d’en profiter. « Il faut penser aux enfants », dit Alain Claeys qui ne recule devant aucun procédé. C’est vrai Monsieur Claeys: pensez-y, ouvrez des négociations, pensez que le dialogue social ne doit pas passer par des tribunes ouvertes dans le journal local. Les portes des piscines s’ouvriront d’elles -mêmes. »