Devant les évènements récents en Palestine, le Collectif Palestine 86, né à l’occasion de l’agression israélienne contre la Bande de Gaza à l’été 2014, s’est réuni pou examiner la situation. De cette analyse, Il ressort :
* Que la situation sur place est loin d’être stabilisée. Elle peut évoluer aussi bien dans le sens d’un apaisement que dans celui d’un embrasement.
* Que les forces en présence sont beaucoup trop déséquilibrées pour que l’on puisse parler de « guerre » : sont en présence, d’un côté, un Etat surarmé tant pour la répression que pour la guerre contre, de l’autre côté, des groupes informels dépourvus de moyens militaires.
* Le constat d’une montée en barbarie des mesures de répressions israéliennes. On est très au-delà du « Brisez-leur les bras et les jambes ainsi on brisera leur détermination » lancé par Yitzhak Rabbin, ministre de la défense, lors de la première « Intifada ». Le gouvernement israélien invite les Israéliens à s’en prendre aux blessés et aux corps des auteurs d’attentats. Des agonisants sont torturés à mort dans les rues. Il a édicté en règle absolue le refus de rendre les corps des auteurs d’attentats. Cette disposition ouvre la porte à tous les soupçons de trafic. Dans les opérations de « maintien de l’ordre », il a donné ordre de tirer pour tuer aussi bien aux militaires qu’aux civils. Une plainte pour exécution extra judiciaire est en cour de constitution par l’ »Autorité palestinienne ».
La responsabilité de la communauté internationale, de l’ensemble des citoyens du monde.
L’émotion que suscitent sur place ces évènements et la relative indifférence de l’opinion publique française entretenue par la presse aux ordres.
Nous avons un « Devoir d’informer » face au parti-pris pro-israélien de notre gouvernement. Il ne fera rien que nous ne l’ayons forcé à faire pour soutenir le droit international et donc les Palestiniens.
Le collectif Palestine
* propose d’informer la population sur le déroulement des évènements en cours.
* l’invite à participer aux initiatives qu’il organise pour favoriser la connaissance et les échanges. A savoir :
– distributions de tracts
– une exposition du 23 novembre au 5 décembre au Toit du Monde « Gaza on n’oublie pas », vernissage de l’exposition le 25 novembre à 18h au Toit du Monde avec projection d’un film de 30 mn sur la dabkeh, danse traditionnelle présentée comme ciment de l’unité du peuple palestinien.
* une action vraisemblablement sur le thème des prisonniers le 28 novembre (à définir).